Les affectations budgétaires relatives aux crédits d'équipements ont été notifiées officiellement aux ministères et aux willayas. Moment très attendu et pour cause.
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C'est hier que les crédits d'équipement alloués au titre de la loi de finances 2007 ont été officiellement notifiés aux ministères et aux wilayas. C'était au cours d'une cérémonie organisée par le secrétaire général du ministère des Finances au siège du ministère. Il a été ainsi avancé que sur 1 477,7 milliards DA, les autorisations de programmes (AP) prévues en 2007, seulement 989,5 milliards DA ont été notifiés, ce qui représente 76% des AP approuvées.
La structure des crédits notifiés est la suivante : 866 milliards DA pour les programmes neufs (86,5%) et 123,5 milliards DA pour la réévaluation des programmes en cours d'exécution (13,6%). Les AP se décomposent, elles, comme suit : 997,5 milliards DA pour le programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), dont 722 milliards DA sont notifiés (72,4%), 101,5 milliards DA pour le programme complémentaire du Sud, dont 101,2 milliards DA notifiés (99,7%), 198,7 milliards DA pour le programme des Hauts Plateaux, dont 166,2 milliards DA (83,7%) notifiés. Sur un budget d'équipement total de 2 048,8 milliards DA, la part notifiée atteint à 1 365,4 milliards DA, soit 82% des crédits de paiement ouverts.
S'exprimant lors de cette cérémonie, Miloud Boutaba, secrétaire général au ministère des Finances, a rappelé que le département des Finances se plie ainsi à une tradition consacrant la mobilisation effective des dotations budgétaires dans les quinze jours suivant la signature de la loi de finances par le président de la République.
Il a également souligné que les problèmes de retard dans la mobilisation des ressources financières ne se posent plus et ne sauraient être invoqués pour justifier le non-respect des délais de réalisation des projets publics. Miloud Boutaba a ajouté que des directives ont été données aux ordonnateurs de ces affectations budgétaires afin de s'assurer d'une utilisation rationnelle et transparente du budget de l'Etat.
La loi de finances 2007 a été confectionnée sur la base d'un baril de brut à dix-neuf dollars, d'un PIB de 6 233 milliards DA, d'une croissance économique globale de 5,2 et 6,1% hors hydrocarbures, d'un taux d'inflation de 3,5%, d'un taux de change à 74 DA pour un dollar et d'un accroissement de 8% des importations de marchandises.
Sur le plan budgétaire, il est prévu des recettes de 1 802,6 milliards DA (+7,1% par rapport à la loi de finances complémentaire 2006) et des dépenses de 3 623,8 milliards DA (+1,9%) se répartissant en 1 574,9 milliards DA pour le fonctionnement et 2 048,8 milliards DA pour l'équipement.
Le déficit budgétaire atteint 1 821,1 milliards DA et le déficit du Trésor 1 722,4 milliards DA, soit, respectivement, (-29,2%) et(-27,6%) par rapport au PIB.
Les recettes fiscales (contributions directes et indirectes, produits des douanes...) s'élèvent à 676,116 milliards DA alors que les recettes ordinaires (produits des domaines...) se chiffrent à 23 milliards DA.
Quant à la fiscalité pétrolière, elle est estimée à 973 milliards DA contre 916 milliards DA dans la loi de finances 2006.
Par la Tribune
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C'est hier que les crédits d'équipement alloués au titre de la loi de finances 2007 ont été officiellement notifiés aux ministères et aux wilayas. C'était au cours d'une cérémonie organisée par le secrétaire général du ministère des Finances au siège du ministère. Il a été ainsi avancé que sur 1 477,7 milliards DA, les autorisations de programmes (AP) prévues en 2007, seulement 989,5 milliards DA ont été notifiés, ce qui représente 76% des AP approuvées.
La structure des crédits notifiés est la suivante : 866 milliards DA pour les programmes neufs (86,5%) et 123,5 milliards DA pour la réévaluation des programmes en cours d'exécution (13,6%). Les AP se décomposent, elles, comme suit : 997,5 milliards DA pour le programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC), dont 722 milliards DA sont notifiés (72,4%), 101,5 milliards DA pour le programme complémentaire du Sud, dont 101,2 milliards DA notifiés (99,7%), 198,7 milliards DA pour le programme des Hauts Plateaux, dont 166,2 milliards DA (83,7%) notifiés. Sur un budget d'équipement total de 2 048,8 milliards DA, la part notifiée atteint à 1 365,4 milliards DA, soit 82% des crédits de paiement ouverts.
S'exprimant lors de cette cérémonie, Miloud Boutaba, secrétaire général au ministère des Finances, a rappelé que le département des Finances se plie ainsi à une tradition consacrant la mobilisation effective des dotations budgétaires dans les quinze jours suivant la signature de la loi de finances par le président de la République.
Il a également souligné que les problèmes de retard dans la mobilisation des ressources financières ne se posent plus et ne sauraient être invoqués pour justifier le non-respect des délais de réalisation des projets publics. Miloud Boutaba a ajouté que des directives ont été données aux ordonnateurs de ces affectations budgétaires afin de s'assurer d'une utilisation rationnelle et transparente du budget de l'Etat.
La loi de finances 2007 a été confectionnée sur la base d'un baril de brut à dix-neuf dollars, d'un PIB de 6 233 milliards DA, d'une croissance économique globale de 5,2 et 6,1% hors hydrocarbures, d'un taux d'inflation de 3,5%, d'un taux de change à 74 DA pour un dollar et d'un accroissement de 8% des importations de marchandises.
Sur le plan budgétaire, il est prévu des recettes de 1 802,6 milliards DA (+7,1% par rapport à la loi de finances complémentaire 2006) et des dépenses de 3 623,8 milliards DA (+1,9%) se répartissant en 1 574,9 milliards DA pour le fonctionnement et 2 048,8 milliards DA pour l'équipement.
Le déficit budgétaire atteint 1 821,1 milliards DA et le déficit du Trésor 1 722,4 milliards DA, soit, respectivement, (-29,2%) et(-27,6%) par rapport au PIB.
Les recettes fiscales (contributions directes et indirectes, produits des douanes...) s'élèvent à 676,116 milliards DA alors que les recettes ordinaires (produits des domaines...) se chiffrent à 23 milliards DA.
Quant à la fiscalité pétrolière, elle est estimée à 973 milliards DA contre 916 milliards DA dans la loi de finances 2006.
Par la Tribune