Ainsi, le prix du litre du demi-écrémé passera de 50 à 55 dinars, tandis que le prix du Candia entier et du Candia silhouette passera de 55 à 60 dinars le litre. Ce producteur laitier explique cette hausse essentiellement par le renchérissement des cours de la poudre de lait sur le marché mondial, ainsi que par la parité du dinar par rapport à l’euro.
«Depuis quelques mois, particulièrement depuis le troisième trimestre 2006, les prix de la poudre de lait flambent et ne semblent pas connaître de répit, d’autant que la communauté européenne a réduit ses subventions aux exportateurs de ce produit», a-t-on indiqué hier dans un communiqué.
La société a ajouté, par ailleurs, que la hausse de l’euro, monnaie avec laquelle sont libellés la plupart de nos contrats, par rapport au dinar a accentué la cherté de la poudre de lait, qui a, depuis, un coût de revient plus élevé à la transformation du lait et qui se répercute inévitablement sur les prix à la consommation.
Quant au lait en sachet, établi à 25 dinars le litre, il est utile de mentionner qu’il n’est pas concerné par cette augmentation, malgré la revendication des collecteurs et des industriels, qui estiment que le prix de revient du sachet de lait n’est pas adapté à son prix de vente.
Le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, a récemment réaffirmé que le prix du lait en sachet restera à 25 dinars, en dépit des aléas du marché international. «Le lait de base sous forme de sachet d’un litre reste, avec le pain et la semoule, un produit de première nécessité dont le prix sera toujours administré», avait-il souligné, lors de son passage au forum de l’ENTV, il y a une quinzaine de jours.
Le ministère de l’Agriculture encourage, par ailleurs, les collecteurs et les distributeurs à se rabattre sur la collecte du lait cru auprès des éleveurs locaux, afin de réduire l’importation de poudre de lait et d’amortir, ainsi, les coûts de production.
Il convient de souligner que l’Algérie est le premier consommateur de lait au Maghreb, avec une quantité de trois milliards de litres par an, alors que sa production n’excède pas un milliard de litres annuellement. Pour réduire sa facture d’importation, qui avoisine 600 millions de dollars par an, l’Algérie prévoit de porter sa production à trois milliards de litres d’ici à 2009, en élevant le taux de collecte à près de 40 % dans trois ans, contre 15 % à actuellement.
Par la Depêche de Kabylie
«Depuis quelques mois, particulièrement depuis le troisième trimestre 2006, les prix de la poudre de lait flambent et ne semblent pas connaître de répit, d’autant que la communauté européenne a réduit ses subventions aux exportateurs de ce produit», a-t-on indiqué hier dans un communiqué.
La société a ajouté, par ailleurs, que la hausse de l’euro, monnaie avec laquelle sont libellés la plupart de nos contrats, par rapport au dinar a accentué la cherté de la poudre de lait, qui a, depuis, un coût de revient plus élevé à la transformation du lait et qui se répercute inévitablement sur les prix à la consommation.
Quant au lait en sachet, établi à 25 dinars le litre, il est utile de mentionner qu’il n’est pas concerné par cette augmentation, malgré la revendication des collecteurs et des industriels, qui estiment que le prix de revient du sachet de lait n’est pas adapté à son prix de vente.
Le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, a récemment réaffirmé que le prix du lait en sachet restera à 25 dinars, en dépit des aléas du marché international. «Le lait de base sous forme de sachet d’un litre reste, avec le pain et la semoule, un produit de première nécessité dont le prix sera toujours administré», avait-il souligné, lors de son passage au forum de l’ENTV, il y a une quinzaine de jours.
Le ministère de l’Agriculture encourage, par ailleurs, les collecteurs et les distributeurs à se rabattre sur la collecte du lait cru auprès des éleveurs locaux, afin de réduire l’importation de poudre de lait et d’amortir, ainsi, les coûts de production.
Il convient de souligner que l’Algérie est le premier consommateur de lait au Maghreb, avec une quantité de trois milliards de litres par an, alors que sa production n’excède pas un milliard de litres annuellement. Pour réduire sa facture d’importation, qui avoisine 600 millions de dollars par an, l’Algérie prévoit de porter sa production à trois milliards de litres d’ici à 2009, en élevant le taux de collecte à près de 40 % dans trois ans, contre 15 % à actuellement.
Par la Depêche de Kabylie
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