Depuis 2003, les Etats-Unis ont dépensé 15 millions de dollars dans divers programmes d’assistance technique à l'Algérie.
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A l’issue de sa visite de deux jours en Algérie, le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain au Bureau des affaires du Proche-Orient chargé de la coopération bilatérale et régionale et de l’assistance technique, J. Scott Carpenter, a indiqué hier que les Etats-Unis ont dépensé, depuis 2003, près de 15 millions de dollars dans différents programmes d’assistance technique à l’Algérie.
Lors d’un point de presse tenu hier après-midi à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, ce responsable au sein du Bureau des affaires de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA, Middle East North Africa), «du Maroc à Oman», pour reprendre ses propres termes, a souligné que les programmes susmentionnés ont, outre d’autres programmes tel celui portant sur le domaine militaire, trait essentiellement aux secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des finances, de la justice, au Parlement, etc.
Ces programmes en direction de l’Algérie entrent dans le cadre, global, du MEPI réservé par les Américains à toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. C’est dans cet ordre d’idée que Scott Carpenter se rendra, après cette visite en Algérie, dans nombre de pays d’ici à la fin du mois de janvier : Tunisie, Libye, Egypte, la Palestine (bande de Ghaza) et le Liban. Quelques exemples sont cités à ce propos : vœu d’élargissement de l’usage de la langue anglaise dans les établissements scolaires algériens ; intégration de l’informatique dans l’enseignement des mathématiques dans les écoles primaires (lancée déjà dans deux wilayas) ; formation universitaire à distance (cas pilote avec l’université de Tlemcen) ; formation d’inspecteurs de la Banque centrale d’Algérie et autre expertise dans le domaine.
«Au niveau de la Banque centrale, ils veulent éviter des scandales financiers et économiques», a relevé J. Scott Carpenter par rapport à ce dernier point et en réponse à une question portant sur le cas El Khalifa Bank. Les Etats-Unis, selon le conférencier américain, appuyé en cela par l’ambassadeur Robert Stephen Ford, travaillent à ce sujet avec le FMI et la partie algérienne pour mettre à niveau le système financier et bancaire algérien. «Ils ont demandé notre assistance technique à la Banque centrale», a indiqué Scott Carpenter qui estime qu’«il y a énormément d’opportunités dans le marché algérien».
Au cours des entretiens qu’il a eus avec divers responsables de ces secteurs ainsi qu’avec des parlementaires et des acteurs de la société civile, ont été abordés, selon J. Scott Carpenter, divers aspects des programmes de coopération avec l’Algérie. «Nous avons eu des discussions très positives avec plusieurs ministères et discuté de plusieurs aspects de coopération et nos interlocuteurs ont exprimé leur vœu de voir cette coopération élargie davantage», a résumé le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain. Il est à noter que J. Scott Carpenter, député de Pittsburgh (Pennsylvanie), a rejoint le Bureau chargé des affaires du Proche-Orient depuis la mi-2004. Mais c’est l’an dernier (2006) qu’il a été désigné, selon sa biographie officielle, coordinateur des initiatives américaines en direction du Monde arabe.
Scott Carpenter a précédemment servi à Baghdad, en qualité de principal conseiller de L. Paul Bremer et du gouvernement de transition en Irak. Avant cela, Scott Carpenter avait œuvré au sein du Bureau du département d’Etat US relatif à démocratie, les droits de l’Homme et le travail. Il a exercé cette mission sur nombre de pays du Moyen-Orient, la Chine, le Sud-Est asiatique et la Colombie. En outre, il a été membre du Conseil de sécurité nationale. L’Institut républicain international (IRI) a constitué le tremplin idéal –durant sept ans- pour Scott Carpenter avant de joindre les Affaires étrangères des Etats-Unis (Département d’Etat).
Par la Tribune
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A l’issue de sa visite de deux jours en Algérie, le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain au Bureau des affaires du Proche-Orient chargé de la coopération bilatérale et régionale et de l’assistance technique, J. Scott Carpenter, a indiqué hier que les Etats-Unis ont dépensé, depuis 2003, près de 15 millions de dollars dans différents programmes d’assistance technique à l’Algérie.
Lors d’un point de presse tenu hier après-midi à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, ce responsable au sein du Bureau des affaires de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA, Middle East North Africa), «du Maroc à Oman», pour reprendre ses propres termes, a souligné que les programmes susmentionnés ont, outre d’autres programmes tel celui portant sur le domaine militaire, trait essentiellement aux secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, des finances, de la justice, au Parlement, etc.
Ces programmes en direction de l’Algérie entrent dans le cadre, global, du MEPI réservé par les Américains à toute la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. C’est dans cet ordre d’idée que Scott Carpenter se rendra, après cette visite en Algérie, dans nombre de pays d’ici à la fin du mois de janvier : Tunisie, Libye, Egypte, la Palestine (bande de Ghaza) et le Liban. Quelques exemples sont cités à ce propos : vœu d’élargissement de l’usage de la langue anglaise dans les établissements scolaires algériens ; intégration de l’informatique dans l’enseignement des mathématiques dans les écoles primaires (lancée déjà dans deux wilayas) ; formation universitaire à distance (cas pilote avec l’université de Tlemcen) ; formation d’inspecteurs de la Banque centrale d’Algérie et autre expertise dans le domaine.
«Au niveau de la Banque centrale, ils veulent éviter des scandales financiers et économiques», a relevé J. Scott Carpenter par rapport à ce dernier point et en réponse à une question portant sur le cas El Khalifa Bank. Les Etats-Unis, selon le conférencier américain, appuyé en cela par l’ambassadeur Robert Stephen Ford, travaillent à ce sujet avec le FMI et la partie algérienne pour mettre à niveau le système financier et bancaire algérien. «Ils ont demandé notre assistance technique à la Banque centrale», a indiqué Scott Carpenter qui estime qu’«il y a énormément d’opportunités dans le marché algérien».
Au cours des entretiens qu’il a eus avec divers responsables de ces secteurs ainsi qu’avec des parlementaires et des acteurs de la société civile, ont été abordés, selon J. Scott Carpenter, divers aspects des programmes de coopération avec l’Algérie. «Nous avons eu des discussions très positives avec plusieurs ministères et discuté de plusieurs aspects de coopération et nos interlocuteurs ont exprimé leur vœu de voir cette coopération élargie davantage», a résumé le sous-secrétaire d’Etat adjoint américain. Il est à noter que J. Scott Carpenter, député de Pittsburgh (Pennsylvanie), a rejoint le Bureau chargé des affaires du Proche-Orient depuis la mi-2004. Mais c’est l’an dernier (2006) qu’il a été désigné, selon sa biographie officielle, coordinateur des initiatives américaines en direction du Monde arabe.
Scott Carpenter a précédemment servi à Baghdad, en qualité de principal conseiller de L. Paul Bremer et du gouvernement de transition en Irak. Avant cela, Scott Carpenter avait œuvré au sein du Bureau du département d’Etat US relatif à démocratie, les droits de l’Homme et le travail. Il a exercé cette mission sur nombre de pays du Moyen-Orient, la Chine, le Sud-Est asiatique et la Colombie. En outre, il a été membre du Conseil de sécurité nationale. L’Institut républicain international (IRI) a constitué le tremplin idéal –durant sept ans- pour Scott Carpenter avant de joindre les Affaires étrangères des Etats-Unis (Département d’Etat).
Par la Tribune
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