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En décidant d’annuler la loi sur les zones franches : L’Algérie a raté l’occasion d’augmenter ses exports hors Hydr

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  • En décidant d’annuler la loi sur les zones franches : L’Algérie a raté l’occasion d’augmenter ses exports hors Hydr

    Écrit par Reporters

    Par Fella Midjek et Kaci K.


    L’Algérie a raté le coche d’augmenter ses exportations hors hydrocarbures en 2003 avec la création de six zones franches dédiées à cet effet, ont déploré des experts algériens lors du 5e colloque international sur « les investissements directs étrangers (IDE) et l'avenir des zones franches industrielles d’exportation ».


    Organisé durant deux jours par la Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l’Université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès, en association avec le Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises algériennes, l’évènement a été une occasion de débattre de l’attractivité des IDE par les zones franches et leur rôle dans les exportations hors hydrocarbures. Le premier texte sur les zones franches a été promulgué en 2003. Il s’agit de l'ordonnance n°03-02 du 19 juillet 2003 relative aux zones franches, qui avait été abrogée par la loi n°06-10 du 24 juin 2006 qui définit les conditions d'exercice de l'activité de capital investissement ainsi que les modalités de sa création et de son fonctionnement.
    Avant ces deux textes juridiques, le règlement n°94-17 de la Banque d’Algérie, spécifique au change en zones franches, avait vu le jour le 22 octobre 1994. L’annulation de la mise en place des zones franches en Algérie « a été purement bureaucratique », selon les experts et les enseignants d’universités algériennes participant au colloque.
    Que cache l’annulation des zones franches ?
    « Une décision autoritaire et bureaucratique qui cache une autre raison », a affirmé jeudi dernier Ali Bey Nasri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), sans la préciser. « Les opérations triangulaires sont interdites en Algérie », a relevé M. Nasri pour expliquer la complexité de mettre en place des zones dédiées à transformer des matières premières, les exporter puis les importer de nouveau après une autre transformation pour les réexporter vers d’autres pays. Ainsi, l’Algérie s’inscrira dans la chaîne des valeurs mondiale, ajoute-t-il. Pour lui, le refus de mettre en place des zones franches est dû aussi au fait que l’Algérie veut éviter « l’arbitrage », sans dire plus. Mieux encore, signale-t-il, « la zone franche aurait été le meilleur moyen de mesurer la bureaucratie en Algérie ». Mais la vraie problématique est « comment est construite la décision économique en Algérie ? », s’est-il interrogé. En 2003, l’Algérie devait mettre en place des zones franches en s’inspirant du modèle turc. La Turquie possède 125 zones franches et ses exportations ont atteint 1 000 milliards de dollars, a fait savoir M. Nasri. Dans le monde, elles sont plus de 1 750, selon le docteur Alexandre Laviziere de l’Université française La Sorbonne. Pour Mebarek Malek Serrai, expert international, « la vraie raison est liée à la finance islamique, temporisée pour l’instant ». Lui aussi ne dira qu’à demi-mot les véritables raisons. Cet ancien conseiller à la Présidence a indiqué que « des Iraniens sont prêts à venir investir dans des plateformes industrielles en Algérie ». M. Serrai ne manquera pas de rappeler qu’« en 2020, le marché algérien sera partie prenante dans celui de l’Union européenne », donc il faudra s’y préparer. Il a déclaré que l’Algérie est visée pour ses énormes richesses minières situées au sud du pays et pour son potentiel économique. Raison pour laquelle il émet des réserves concernant la création des zones franches. L’expert algérien n’exclut pas le recours aux zones franches, mais, d’abord, il est plus qu’urgent d’assainir le marché algérien, le réguler et le stabiliser, car de grandes contradictions subsistent encore en termes de prix, de distribution, de production, d’avantages fiscaux et autres. Il précisera que « la stratégie est basée sur la mise en valeur de nos ressources naturelles, car nous avons un capital énorme dans le Sud sans oublier le potentiel humain notamment universitaire ».
    Le docteur Nabil Ramane, président de l’Association des investisseurs dans les zones franches en Jordanie, a signalé que « les zones franches désenclavent les régions et les sortent du sous-développement en créant des activités et des emplois ». En attendant la mise en place du nouveau modèle économique, l’Algérie, qui est confrontée au choc de la baisse du prix du pétrole, est à la recherche des alternatives et des mécanismes permettant la transition vers une économie productive et diversifiée. L’option de la mise en place rapidement des zones franches d’exportation en fait partie, selon les participants à ce colloque lors du débat.
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

  • #2
    Même l'Iran a deux méga zone franche.

    l’île de Qeshm et le port de Chabahar bientôt.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Il faut faire comme les pays émergeant

        Il suffit de copier intelligemment ce qu'ont fait les pays qui réussissent tout simplement!!!
        Et ce n'est pas les exemples qui manquent!!
        Pourquoi essayer d'inventer le fil a couper le beurre alors qu'il existe déjà ???
        Le Sage

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        • #5
          le pays n'attire jamais les capitaux privés pour la simple raison que la qualité des vies est vraiment trop basse ou va mettre le riche ces enfants dans quelle école quel université??
          Y'avait a loran l'école française de Pasteur fallait la renforcer et encourager des privés franco algériens d'ouvrir des lycées et ecoles française voir américaine comme c'est le cas de Beyrouth..
          donc question commodité le riche n'est pas fou de voir le riche algérien s'installer en Espagne et le riche étranger vient s'installer a la place de l'algérien mais ils disent n'importe quoi.
          l'algerie en se fermant sur elle même et ne crée pas de cité moderne comme Dubaï au standing mondiale elle ne pourra jamais attirer

          sonatrach au lieu de créer une ville moderne autour de ces installation Chekib préfère vivre ailleur..

          normalement il faut contacté les émiratis et leurs donner la région allant des andalous plustot avant de mers el kebir jusqu’a madagh pour créer la nouvelle ville Dubaie2 pour le compte de Sonatrach et les industrielle toute cette région est isolé d'Oran un seul point d'entrée la corniche et fera bel et bien une zone franche..

          si vous n'attirer pas les arabes ici en Algérie vous êtes foutu face aux laïcs européen et nord American c'est une mafia qui n’ont ni foie ni lois..
          au moins les arabes leurs peres 3alayhi essalame est a droite de Dieu
          a chaque fois il interviens au faveurs de ces enfants..
          cette zone sera de la corniche ouest sera d'investissement algérien arabe du golf
          il faut profiter avec l'événement de la réunion d'OPEP pour lancer une alliance pétrolier entre l'algerie et les pays du golf..

          autre chose que les compagnies musulmanes du pétrole oubliassent

          ''chaque compagnie est contrainte de sortit la zakat en petrol et gaz chaque année sinon elles vont attirés la colère de Dieu sur elle. donc il faut sérieusement ouvrir ce dossier de la zakate lors de la réunion de l'OPEP.
          voir comment la sortir et a qui l'offrir.
          a mon avis il faut voir les peuple s qui vivent dans le froid et qui n'ont pas beaucoup de moyens pour s'en acheter de l'énergie
          Dernière modification par paris3, 08 septembre 2016, 18h00.

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          • #6
            Idha aaouribet khouribet

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            • #7

              ''chaque compagnie est contrainte de sortit la zakat en petrol et gaz chaque année
              les compagnies n'ont pas a payé la Zakat, c'est les actionnaires de ces compagnies après avoir touché leurs dividendes de payé la zakat.......et tu peux pas presumer qu'ils ne le font pas.

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              • #8
                L'Algérie n'a pas les moyens pour crere et gérer ce type d'infrastructure sinon elle aurait déjà investi sur le créneau !

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