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Quand les Russes bousculent les Américains en Algérie

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  • Quand les Russes bousculent les Américains en Algérie

    Viktor Khristenko, ministre russe de l’Énergie, accompagné des trois poids lourds du pétrole russe, Gazprom, Roseneft et Lukoil, débarquent en fin de semaine à Alger. Si les Russes sont pressés de signer un mémorandum d’entente dans le domaine de l’énergie et des mines avec l’Algérie, ils sont surtout ravis d’affaiblir encore plus la position des groupes pétroliers américains qui traversent une zone de turbulences.

    Les rumeurs sur la dissolution de la société algéro-américaine, Brown Roots & Condor (BRC) n’ont même pas refroidi que les milieux pétroliers en Algérie s’inquiètent déjà des informations faisant état du retrait programmé du groupe américain ConocoPhillips d’Algérie et de mettre en vente ses participations dans le pays, acquises lors du rachat de Burlington Resources en décembre 2005, selon le dernier bulletin confidentiel de l’énergie de l’agence Indigo publications.

    Prises au dépourvu par la décision de l’Algérie de garder, à travers Sonatrach, 51% de ses découvertes dans le gaz et le pétrole, les compagnies américaines semblent encaisser les coups d’une redistribution de cartes dans le secteur encouragé par trois facteurs décisifs. D’abord, la fragilité du ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, qui avait endossé l’amendement du projet de loi sur les hydrocarbures, même après l’échec de cette démarche, a donné un signal négatif aux groupes pétroliers américains, convaincus, que Khelil était proche du géant US, Halliburton et du lobby pétrolier Texan.

    La récente déclaration ironique de Chakib Khelil sur d’autres rumeurs concernant le départ du groupe américain Anadarko a été mal appréciée par les Américains quand le ministre algérien avait déclaré qu’il trouvait “anormal qu'une entreprise qui gagne 3 milliards de dollars par an, quitte le pays de cette manière (…) Si Anadarko nous laisse tous ses gisements gratuitement, pourquoi refuserions-nous de les reprendre ?”

    Khelil et les Américains

    Ensuite, l’agressivité de la concurrence russe qui, dans le prolongement de l’accord sur l’armement conclu avec l’Algérie pour un montant record de 7 milliards de dollars, a exploité ce recul américain en Algérie pour avancer ses pions. Les protocoles d’accord de coopération signés en août passé entre Khelil et les russes Gazprom et Loukoil, compagnies phare dans la stratégie d’expansion de Vladimir Poutine dans le secteur de l’énergie mondial avait permis de verrouiller la coopération gazière à tel point que les Européens constatent chaque jour les dégâts de ce qu’ils appellent “l’Opep du Gaz” que compte mettre sur pied Moscou.

    Enfin, les échanges d’actifs entre la Sonatrach et Gazprom, d’un côté, et Sonatrach et GDF de l’autre, font que Russes et même Français ne comptent pas rester les bras croisés devant les soucis des firmes américaines en Algérie. D’ailleurs, la France, à travers ses cabinets de consulting, a frappé un grand coup face à KBR en remportant le contrat de Skikda.

    Les Russes à l’instar de GDF, qui avait proposé à Sonatrach des actifs dans l’exploitation de certains gisements au Rabaska, au Québec, viendront avec une offre identique aux Algériens portant sur la Baltique ou Gazprom envisage la construction d’une usine de liquéfaction de gaz pour 1 milliard de dollars en partenariat avec le géant algérien mais également le britannique BP et le groupe canadien PëtroCanada.

    Des Mig mais aussi du gaz

    Ces manœuvres risquent pourtant de s’accélérer pour 2007. Les Russes sont franchement remontés contre les Américains et tentent de convaincre les Algériens de la nécessité de renforcer l’axe Alger-Moscou aussi bien sur le plan militaire mais surtout énergétique. Washington a même condamné les entreprises d’armement russe Rosoboronexport, KBM Kolomna et KBP Toula, qui ont fourni l’essentiel des équipements militaires à l’Algérie dont les MIG-29 MT, pour avoir commercé avec l’Iran et la Syrie.

    Face à ce jeu d’échecs pétroliers, Alger observe le mutisme. Pas question de se brouiller avec les Américains toutefois il n’est pas aussi question de refuser aux Russes et aux Européens l’accès au marché algérien. Dans cet effet de pendule, régulé par un recouvrement de la souveraineté sur les ressources énergétiques nationales, l’Algérie veut contenter tout le monde.

    Source: Liberté

  • #2
    je trouve sa bien,les americain ont tjs ete la force dominante ds tt les pays du monde, avec un coup pareil ,elle ne dernagera plus notre bled pour longtemps,et oci avec la fermeture de la societe algero americaine brc je crois,!!
    lles russes ont tjs ete nos allier ,c le seul etat ki a refuser de faire umbargo sur l'algerie durant le decenie noire,au contraire des USA!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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