Le tourisme culturel a de beau jours devant lui...l'exemple de Bilbao est parlant, une ville qui ignorait quasiment le tourisme auparavant et qui a attiré plus de 9 millions de visiteurs, depuis son ouverture en 1997, on ne change pas une formule qui a fait ses preuves et qui gagne surtout à Abu dhabi.
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La Fondation Guggenheim présente, le 31 janvier, aux Emirats arabes unis les plans d'un "district culturel" de 270 hectares sur l'île de Saadiyat. Cette dernière, aujourd'hui inhabitée, se trouve à 500 mètres d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats, à laquelle elle sera reliée par deux ponts et un tunnel. Pour devenir le lieu phare du tourisme dans le golfe Persique. A côté d'une marina, de dizaines d'hôtels et de golfs, l'ensemble voué à la culture devrait comprendre, quatre musées et un centre de spectacles.
L'entière conception du projet a été confiée, en juillet 2006, à la fondation Guggenheim dirigée par Thomas Krens. De plus, celle-ci aura pour responsabilité de gérer le premier musée consacré à l'art contemporain qui se trouvera à la pointe de l'île et sera le plus grand des cinq Guggenheim existant de par le monde. Il devrait couvrir 32 000 m2. Sa conception a été confiée au même architecte qu'à Bilbao : l'Américain Frank Gehry.
Le deuxième grand musée, dit classique, sera presque aussi vaste (24 000 m2). Son architecture est sortie de l'imagination du Français Jean Nouvel. Elle s'annonce spectaculaire, avec notamment un dôme circulaire recouvrant l'ensemble des bâtiments, une sorte d'ombrelle percée d'ouvertures laissant passer des rais de lumière et donnant l'impression aux visiteurs de se trouver au milieu d'une forêt ombragée.
Ce musée sera, comme les autres, la propriété de la Société de développement et d'investissement touristique d'Abou Dhabi, mais devrait être géré, moyennant le paiement de plusieurs centaines de millions d'euros, par une agence française. Il y aura aussi, à Saadiyat, un musée maritime conçu par l'architecte japonais Tadao Ando dont une grande partie se trouvera sous la mer ; un ensemble de salles de spectacle, dont l'architecture s'apparente à une gigantesque huître, imaginé par une autre célébrité de l'architecture, l'Anglaise d'origine irakienne Zaha Hadid ; et enfin un musée national retraçant le passé des Emirats.
Thomas Krens, 59 ans, directeur de la Fondation Solomon-Guggenheim, n'entend surtout pas "se mêler" ou "être utilisé" dans la controverse franco-française sur la participation du Louvre au projet d'Abou Dhabi (Le Monde du 9 janvier). Il est l'inspirateur controversé, depuis 19 ans, de la stratégie qui consiste à faire de l'institution privée Guggenheim une "marque mondiale" de l'art - il n'aime pas le terme.
Les esquisses du projet d'Abou Dhabi recouvrent les murs de son petit bureau de SoHo au sud de Manhattan, une dizaine de personnes de son équipe vont partir pour les Emirats afin de présenter les maquettes. L'enjeu pour Krens est considérable. Il a, selon le magazine Forbes, "réécrit les règles de fonctionnement des musées modernes" et gère les cinq Guggenheim : à New York, Venise, Berlin, Las Vegas et Bilbao. Il a aussi établi un partenariat avec l'Ermitage de Saint-Pétersbourg et le Kunsthistorisches Museum de Vienne, pour permettre l'échange d'expositions et de personnels. Des projets de développements ont échoué à Taïwan et Rio de Janeiro, mais il en existe d'autres à Singapour, à Guadalajara au Mexique, et bien sûr à Abou Dhabi.
La suite...
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La Fondation Guggenheim présente, le 31 janvier, aux Emirats arabes unis les plans d'un "district culturel" de 270 hectares sur l'île de Saadiyat. Cette dernière, aujourd'hui inhabitée, se trouve à 500 mètres d'Abou Dhabi, la capitale des Emirats, à laquelle elle sera reliée par deux ponts et un tunnel. Pour devenir le lieu phare du tourisme dans le golfe Persique. A côté d'une marina, de dizaines d'hôtels et de golfs, l'ensemble voué à la culture devrait comprendre, quatre musées et un centre de spectacles.
L'entière conception du projet a été confiée, en juillet 2006, à la fondation Guggenheim dirigée par Thomas Krens. De plus, celle-ci aura pour responsabilité de gérer le premier musée consacré à l'art contemporain qui se trouvera à la pointe de l'île et sera le plus grand des cinq Guggenheim existant de par le monde. Il devrait couvrir 32 000 m2. Sa conception a été confiée au même architecte qu'à Bilbao : l'Américain Frank Gehry.
Le deuxième grand musée, dit classique, sera presque aussi vaste (24 000 m2). Son architecture est sortie de l'imagination du Français Jean Nouvel. Elle s'annonce spectaculaire, avec notamment un dôme circulaire recouvrant l'ensemble des bâtiments, une sorte d'ombrelle percée d'ouvertures laissant passer des rais de lumière et donnant l'impression aux visiteurs de se trouver au milieu d'une forêt ombragée.
Ce musée sera, comme les autres, la propriété de la Société de développement et d'investissement touristique d'Abou Dhabi, mais devrait être géré, moyennant le paiement de plusieurs centaines de millions d'euros, par une agence française. Il y aura aussi, à Saadiyat, un musée maritime conçu par l'architecte japonais Tadao Ando dont une grande partie se trouvera sous la mer ; un ensemble de salles de spectacle, dont l'architecture s'apparente à une gigantesque huître, imaginé par une autre célébrité de l'architecture, l'Anglaise d'origine irakienne Zaha Hadid ; et enfin un musée national retraçant le passé des Emirats.
Thomas Krens, 59 ans, directeur de la Fondation Solomon-Guggenheim, n'entend surtout pas "se mêler" ou "être utilisé" dans la controverse franco-française sur la participation du Louvre au projet d'Abou Dhabi (Le Monde du 9 janvier). Il est l'inspirateur controversé, depuis 19 ans, de la stratégie qui consiste à faire de l'institution privée Guggenheim une "marque mondiale" de l'art - il n'aime pas le terme.
Les esquisses du projet d'Abou Dhabi recouvrent les murs de son petit bureau de SoHo au sud de Manhattan, une dizaine de personnes de son équipe vont partir pour les Emirats afin de présenter les maquettes. L'enjeu pour Krens est considérable. Il a, selon le magazine Forbes, "réécrit les règles de fonctionnement des musées modernes" et gère les cinq Guggenheim : à New York, Venise, Berlin, Las Vegas et Bilbao. Il a aussi établi un partenariat avec l'Ermitage de Saint-Pétersbourg et le Kunsthistorisches Museum de Vienne, pour permettre l'échange d'expositions et de personnels. Des projets de développements ont échoué à Taïwan et Rio de Janeiro, mais il en existe d'autres à Singapour, à Guadalajara au Mexique, et bien sûr à Abou Dhabi.
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