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Banque Centrale Populaire veut étendre ses activités de microfinance dans 5 à 10 pays africains de plus d'ici 2020

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  • Banque Centrale Populaire veut étendre ses activités de microfinance dans 5 à 10 pays africains de plus d'ici 2020

    (Agence Ecofin) - Banque Centrale Populaire projette d'ici 2020, une implantation de sa filiale Atlantique Microfinance Africa, dans 5 à 10 pays supplémentaires d'Afrique sub-saharienne, a-t-on appris d'un commentaire effectué dans la publication de ses performances financières pour l'exercice 2016. Le groupe bancaire marocain qui est cotée sur la Bourse de Casablanca, a expliqué cette option par son engagement pour une inclusion financière en Afrique.

    En 2016, le groupe a posé pied en Guinée Bissau à travers cette fois sa filiale bancaire Banque Atlantique et couvre désormais tous les pays de l'UEMOA. Dans le cadre des voyages d'affaires du Roi Mohammed VI sur le continent, le groupe indique avoir signé des accords avec des partenaires importants au Nigéria, en Ethiopie et au Rwanda.

    Atlantique Microfinance propose un éventail de crédits individuels destinés aux micro-entrepreneurs du secteur informel souhaitant créer, moderniser ou développer leurs activités professionnelles. Elle est actuellement présente dans deux pays, notamment la Côte d'Ivoire et le Mali. Pour son exercice s'achevant au 30 juin 2016, elle a réalisé un bénéfice net d'un peu plus de 3 millions de dirhams.

    Plus globalement, le groupe Banque Centrale Populaire est resté dans les équilibres au cours de l'année 2016. Son Produit Net Bancaire a très sensiblement progressé à 15,6 milliards de dirhams, soutenu par des performances quasi stables dans la marge nette d'intérêt, les revenus de commissions et les revenus de placements sur les titres.

    Des charges d'exploitation en hausse d'un peu plus de 400 millions de dirhams, et une très légère hausse du coût du risque, qui se maintient autours de 3 milliards de dirhams, ont contribué à tirer son résultat avant impôts vers le bas, qui termine la période à 4,4 milliards de dirhams. Son résultat net demeure à 3 milliards de dirhams, en raison de charges d'impôts en légère diminution. Le résultat net par action est de 14,5 dirhams, en hausse, comparé aux 13,78 dirhams de 2015.
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