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Le rêve transafricain d’Issad Rebrab : un chemin de fer Afrique du Sud/Méditerranée

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  • #76
    la priorité de l’Afrique elle est avant tout local, la plupart ont du mal a se nourrir et on veut leur vendre des autoroutes et du rail..Il faut d'abord apporter l'eau, former les gens à la terre, l'agriculture, nourrir déjà avant de de croire que l'africain à besoin d'aller sur la lune. Ça fait des décennies que l’Afrique se bat pour le seul but de se nourrir et on y arrive pas, comment penser a autre chose avec le ventre vide.

    C'est un grand continent, on suit le modèle européen alors qu'il n' y a aucune ressemblance, ni géographiquement, ni au niveau des ressources, ni dans l'histoire ni dans l’échange.

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    • #77
      Un train qui traversera le Tchad, le Congo et l’Algérie/ Tous les détails sur le méga-projet de Rebrab
      Devant un parterre de chefs d’entreprises et de décideurs économiques et grands financiers, ce mardi 21 mars 2017 à l’Africa CEO Forum à Genève , Issad Rebrab a présenté sa vision pour l’Afrique avec un grand projet faisant de l’Afrique la locomotive de la croissance mondiale au XXIème siècle. A l’heure où l’Europe s’apprête à lancer un Plan Marshall pour l’Afrique, avec pour horizon l’agenda 2063 de l’Union Africaine, Issad Rebrab a invité les pouvoirs politiques et économiques africains et européens, les institutions financières et les entrepreneurs à se mobiliser pour donner à l’Afrique les moyens de conduire de puissantes transformations d’infrastructures qui permettront l’émergence d’une classe moyenne entrepreneuriale, éduquée, aux nouvelles opportunités d’emplois.
      Alors que l’Afrique va connaître une accélération de sa démographie d’ici 2050 (sa population devrait augmenter de 570 millions de personnes pour atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici là), alors que le continent occupe 26% des terres émergées, son PNB ne compte que pour 3% du PNB mondial. Les questions de sécurité alimentaire, de création d’emplois pour sa jeunesse et de désenclavement des pays sans accès à la mer sont cruciaux. Nombre de pays du centre de l’Afrique Subsaharienne sont totalement enclavés sans pouvoir produire pour exporter leurs ressources et matières premières, et ainsi équilibrer leur balance commerciale. La circulation des biens et marchandises et l’accès aux infrastructures portuaires constituent un enjeu majeur aussi intégrateur que le besoin d’électricité.
      Un grand projet d’infrastructures pour le transport de marchandises à l’échelle du continent
      Il faut doter l’Afrique d’une colonne vertébrale ferroviaire qui la traverserait du Cap Sud à la Méditerranée pour le transport de biens et marchandises. Les lignes existant en partie en Afrique du Sud, ce dispositif prendrait sa source de la Zambie aux ports de l’Algérie. Le rail serait le catalyseur de toutes les énergies économiques du continent. Un réseau d’une telle envergure permettrait d’assoir le développement agricole et industriel alors que de nombreuses terres sont encore à l’abandon, de réduire les coûts de logistique trop lourds aujourd’hui, de créer des emplois et d’assurer une croissance durable équilibrante pour tous ces pays.
      L’Afrique comptait 5,5 kilomètres de rail pour 10.000 habitants dans les années 1960. Aujourd’hui ce ratio s’est effondré à 3,8 kms pour 10,000 habitants.
      Le rail, un atout compétitif rapidement amortissable
      Les investissements en infrastructures ferroviaires coûtent moins cher que ceux des autoroutes, ils exigent moins d’entretien et ont un impact plus faible sur l’environnement si les lignes sont électrifiées. Il y a environ 9000 kilomètres de la Zambie à Alger, soit un investissement d’environ 9 milliards d’euros, augmentés du coût de quelques tunnels, rapidement amortissable.

      Le trajet pour cet axe Sud Nord
      Le Congo : 2ème nation la plus riche en minéraux au monde (après la Russie)
      • La ligne se terminerait près de la frontière zambienne, où se trouvent les plus grandes mines de cuivre du monde.
      • 500 000 hectares de plantations d’huile de palme ont disparu depuis 60 ans, parce qu’il est trop coûteux d’exporter l’huile de palme sans subventions gouvernementales.

      Le Tchad : producteur exportateur majeur
      • Coton, industrie chimique, aliments.
      • Le chemin de fer traverserait la ceinture industrielle et agricole du Tchad au sud, avant de se diriger vers le Nord de la République Centrafricaine.

      L’Algérie : porte d’entrée et de sortie
      • L’Algérie garantirait l’accès des marchandises à partir de trois pôles portuaires.
      • Des zones économiques et industrielles canaliseraient l’exportation.
      Issad Rebrab déclare « Mon ambition est de voir l’Afrique se doter du plus important projet d’infrastructure ferroviaire pour le transport de marchandises de ces 50 dernières années. Un projet porteur d’une vision continentale intégrée de l’Afrique, aussi transformateur que le canal de Suez à son époque ou l’appel à l’électrification de l’Afrique. Il transformera radicalement les économies des 5 pays traversés, provoquera un afflux de capitaux et d’investissements et capable de doubler le PIB du continent en moins de 10 ans. L’Afrique a les moyens de devenir la locomotive de la croissance mondiale au XXIème siècle. Le secteur privé a un rôle à jouer mais il a besoin du soutien de toutes les institutions politiques et financières. »
      *************.com/2017/03/

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      • #78
        la priorité de l’Afrique elle est avant tout local, la plupart ont du mal a se nourrir et on veut leur vendre des autoroutes et du rail..Il faut d'abord apporter l'eau, former les gens à la terre, l'agriculture, nourrir déjà avant de de croire que l'africain à besoin d'aller sur la lune. Ça fait des décennies que l’Afrique se bat pour le seul but de se nourrir et on y arrive pas, comment penser a autre chose avec le ventre vide.

        C'est un grand continent, on suit le modèle européen alors qu'il n' y a aucune ressemblance, ni géographiquement, ni au niveau des ressources, ni dans l'histoire ni dans l’échange.
        C'est exactement ce que j'ai dit quelques topic plus haut, mais on m'a répondu que j'étais jaloux de ce projet !

        Issad Rebrab déclare « Mon ambition est de voir l’Afrique se doter du plus important projet d’infrastructure ferroviaire pour le transport de marchandises de ces 50 dernières années.
        L'Afrique a déjà du mal à ce nourrir comment veux tu qu'elle manage le plus grand projet de chemin de fer de ses 50 dernières années.
        Dernière modification par iridium, 21 mars 2017, 21h57.

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        • #79
          Ce qu'on vous demande c'est de proposer mieux non denigrer sans idee de substitution, ce que rebrab distille comme message c'est que l'afrique est capable de creer de la valeur ajoute dans la relation sud sud et le rail connecte ses potentialites qu'il trouve un interet c'est normal, par ailleurs il met le doigt sur ce qui est primordial desenclaver des pays entier voila le jackpot

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          • #80
            Il est vraiment épatant le Issad.
            Il n'y a jamais eu une idée du gvt ou d'ailleurs aussi intéressante.
            ca va prendre bcp de fonds et de volonté à passer à la concrétisation.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #81
              ce ne sont pas les idées qui manquent mais par habitude le copié coller et plus simple à court terme. Je ne comprends pas comment on continue a copier les voisins du nord alors que çà n'a jamais fonctionné. Le pire on prend tout, même leur défauts comme si on en a pas assez.
              Par exemple les péages sur autoroutes, une catastrophe pour la circulation alors que les vignettes sont beaucoup plus adaptées.
              On fait du copier coller sans regarder le contexte d'origine.

              La solution pour l'Afrique c'est d'investir au plus près des populations, nourrir localement ensuite travailler sur l’échange. Tu veux commencer par l’échange avant de produire, je veux bien savoir comment il va entretenir les infrastructures avec des des échanges superficielles.
              Développer l’aérien car c'est un grand continent et çà coutera moins cher.

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              • #82
                un projet similaire a déjà fait l'objet d'etudes et de discussions lors de la tournée du roi du maroc en afrique. le projet de relier les reseaux de chemins de fer de l'afrique de l'ouest à celui du maroc. Du nigeria, CI, Senegal jusqu'a tanger.

                mais bon, puisque rebrab l'a évoqué furtivement dans un plateau télé, c'est une autre idée algerienne que les marocains auraient encore piqué.

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                • #83
                  pour produire, faut échanger. Pour échanger, faut du rail et des routes, des ports.
                  La production ne se fait pas à partir du néant.
                  ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                  • #84
                    bachi produit déjà pour les populations locales avant de penser un échange intracontinentale. Les grosses infrastructures sont nécessaires une fois que la production est devenue importante. C'est pas le rail qui va faire provoquer la production mais le besoin d'exporter l’excédent de la production.

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                    • #85
                      l'Afrique n'est pas un trou, ni la brousse. Il y a de grandes villes qui ont besoin de plus d'industries. Sans échange, c'est impossible.
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                      • #86
                        les grandes villes économiques sont trop éloignées les unes des autres, pour qu'un chemins de fer soit rentable, il faut des villes intermédiaires, chaque pays doit développer sont propre réseau, ensuite relier les infrastructures. Un peu comme ce que fait le Maghreb avec un réseau qui se développe en Tunisie, en Algérie et au Maroc, à terme les trois pays ont prévu de relier leur réseau pour une intégration régionale.

                        C'est comme si en Algérie on faisait une autoroute entre tam et Alger, çà na pas de sens, il y a l’aérien pour çà.

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                        • #87
                          ce ne sont pas les idées qui manquent mais par habitude le copié coller et plus simple à court terme. Je ne comprends pas comment on continue a copier les voisins du nord alors que çà n'a jamais fonctionné. Le pire on prend tout, même leur défauts comme si on en a pas assez.
                          L'idée que reprend Rebrab est bonne mais effectivement l'Afrique a besoin de l'essentiel avant d'arriver à ce genre de projet.

                          Mais avant d'en arriver la à ce genre de projet grandiose commençons déjà par les petits projets et commençons déjà à surmonter les petites difficultés locales dont l'Afrique est riche. Exemple ouvrir la ligne ferroviaire Maroc Algérie !

                          Par exemple les péages sur autoroutes, une catastrophe pour la circulation alors que les vignettes sont beaucoup plus adaptées.
                          On fait du copier coller sans regarder le contexte d'origine.
                          Le solution du péage est plus juste elle ne fait payer que les usagés. Par exemple je trouve injuste que l'on taxe un touriste algérien qui viendrait au Maroc surtout si ce dernier envisage de se rendre dans une region dépourvue d'autoroute.

                          La solution pour l'Afrique c'est d'investir au plus près des populations, nourrir localement ensuite travailler sur l’échange. Tu veux commencer par l’échange avant de produire, je veux bien savoir comment il va entretenir les infrastructures avec des des échanges superficielles.
                          Développer l’aérien car c'est un grand continent et çà coutera moins cher.
                          Vision pragmatique !

                          Commentaire


                          • #88
                            bachi produit déjà pour les populations locales avant de penser un échange intracontinentale. Les grosses infrastructures sont nécessaires une fois que la production est devenue importante. C'est pas le rail qui va faire provoquer la production mais le besoin d'exporter l’excédent de la production.
                            C'est incroyable que Bachi ne puisse pas comprendre qu'il faut produire avant de transporter et non pas transporter avant de produire !

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                            • #89
                              @ Iridium

                              Tu peux bien transporter sans produire biensur...
                              La logistique peut etre faite independamment de la production... et meme si tu ne le crois, on peut gangner beaucoup d´argent avec.


                              Ce projet date déjá des années, mais par route la transahareinne.

                              Mais lá il s´agit d´un ambitieux projet que nos ports peuvent en profiter. Surtout que nous disposons des moyens pour le realiser.

                              Dernière modification par Gharib38, 22 mars 2017, 13h42.
                              “Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde.”

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                              • #90
                                Surtout que nous disposons des moyens pour le realiser.

                                Commentaire

                                Chargement...
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