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L’Algérie parmi les 4 pays à l’origine du «boom économique»

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  • L’Algérie parmi les 4 pays à l’origine du «boom économique»

    La Banque mondiale l’affirme dans son rapport annuel
    L’Algérie parmi les 4 pays à l’origine du «boom économique»

    Par Faouzia Ababsa, La Tribune, 18 avril 2005La Banque mondiale l’affirme dans son rapport annuelL’Algérie parmi les 4 pays à l’origine du «boom économique»

    «Développements récents et perspectives économiques de la Région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord [MENA]» est l’intitulé du rapport annuel de la Banque mondiale (BM). Un rapport présenté à l’occasion de la réunion printanière des deux institutions de Bretton Woods. Lequel rapport indique que la région susmentionnée a connu ces deux dernières années ce que la Banque qualifie de «croissance exceptionnelle» qui a dépassé les 5,6% en 2003 et 2004. La BM estime même que c’est «la meilleure performance depuis 10 ans, bien au-dessus de la moyenne de 3,6% constatée pendant les années 1990». La BM fait remarquer que ce boom économique est dû à la flambée des cours du pétrole et à «la hausse de la production pétrolière qui ont provoqué une augmentation de la consommation et des investissements du secteur public». Toutefois, la croissance de la région n’est pas bien répartie. Sur les 19 pays composant la région, «seuls l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Iran et les Emirats arabes unis sont à l’origine de 97% de cette reprise». Le rapport indique également que le chômage dans la région MENA a sensiblement chuté de près de 1% par rapport à l’année 2000. Ce qui ouvrirait une perspective de création de 100 millions de nouveaux emplois sur les 20 prochaines années. Cependant, la BM reste quand même prudente sur les perspectives en ce sens que la croissance, comme elle le souligne, n’est due qu’à la hausse des cours de l’or noir au détriment des autres secteurs d’activité dont elle recommande une dynamisation. «La forte dépendance de la région à l’égard des hydrocarbures la rend particulièrement vulnérable à des variations de la demande. Si d’abondantes réserves de pétrole et de gaz représentent un atout pour les pays riches en ressources naturelles, les recettes qui en découlent ont tendance à se traduire par une appréciation des monnaies en valeur réelle, au détriment de la compétitivité des activités autres que le pétrole. A cet égard, l’appréciation des monnaies des pays exportateurs de pétrole représente un problème non négligeable, compte tenu surtout de la nécessité de créer des emplois pour une main-d’œuvre jeune et en pleine expansion. Si l’accroissement des recettes pétrolières est ‘‘permanent’’ plutôt que ‘‘temporaire’’, l’appréciation pourrait être de nature à se prolonger, mettant en relief la nécessité de procéder à des réformes structurelles». Une prudence confortée par un économiste algérien travaillant pour cette institution financière internationale et cité par l’APS. «On parlera encore d’une région dont les niveaux d’activité du secteur privé et de création d’emplois sont faibles, dont l’intégration à l’économie mondiale est limitée et qui est tributaire de marchés pétroliers instables.» D’autre part, si la région MENA a connu beaucoup d’avancées, il n’en demeure pas moins, estime le rapport de la Banque mondiale, que ladite région a accusé beaucoup de retard sur le reste du monde pour l’adoption de réformes structurelles. Aussi, recommande la Banque, il est souhaitable que les pays concernés profitent du climat économique pour accélérer les réformes. Et l’Algérie est concernée. En somme, la BM, égale à elle-même, suggère des réformes encore plus drastiques, notamment sur le plan de l’utilisation des ressources et des dépenses publiques. «Les impératifs qui pèsent sur cette région sont énormes quant aux niveaux de croissance et de création d’emplois à atteindre sur les 20 années qui viennent», indique l’auteur du rapport. Et d’ajouter : «Il est donc essentiel pour la Banque mondiale de comprendre si MENA procède aux réalignements économiques voulus pour faire face à ces défis.» Le rapport estime en effet que MENA est la région de la planète qui a connu le moins d’avancée pour «l’amélioration du cadre d’activité des entreprises. Ses pays se situent en moyenne dans le tiers inférieur du classement mondial pour la mise en œuvre d’une série de réformes du secteur financier et de la réglementation applicable aux entreprises. Le rythme des réformes dans des domaines politiquement sensibles, comme le cadre judiciaire propre à améliorer l’exécution des contrats, a été particulièrement limité». Sur le plan de l’amélioration de l’administration publique et de la bonne gouvernance, la région a encore beaucoup à faire, estime le rapport. D’où la nécessité d’aller vers plus de réformes dans ce secteur. En somme, la Banque mondiale recommande la réforme de la fonction publique que l’Algérie est en passe de concrétiser à travers un avant-projet de loi toujours objet de désaccord entre le gouvernement et son partenaire social
    -------------------------------------------------------
    ou est la lybie dans tout ça.

  • #2
    L'embellie financière de l'Algérie, au contraire , rend l'entamme de reforme plus difficile. Sauf s'il les dirigeants s'avèrent de vrai visionnaires.

    Car malheureusement , c'est au cours des crises que les reformes sont engagées.

    La crise de 1988 est un exemple sur ce que j'avance. S'il n'y a avait pas une crise profonde et serieuse, le système du partie unique et de l'économie socialiste aurait été maintenu.

    Idem pour le Maroc, c'est apès la crise de 1983, ou le pays ne disposait même plus des devises nécessaire pour une journée d'importation que le pays s'est engagé dans un processus d'ajustement structurel douloureux mais salutaire.

    Ce que je souhaite à l'Algérie c'est des dirigeants visionnaires
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Oui il faut des dirigents visionnaires , les réformes coûtent chères et les caisses sont pleines ; alors bon vent !
      Mr NOUBAT

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      • #4
        S'il n'y a avait pas une crise profonde et serieuse, le système du partie unique et de l'économie socialiste aurait été maintenu.
        Pihman
        Je pense que 1988 est une année charnière. Elle a vu des boulversements politiques et idéologique à l'echelle planétaire. Ses repercussions furent sur la même echelle.

        Pour votre phrase (en citation), sans le remettre en question, c'est bien plus qu'une implication c'est une equivalence (elle serait justifiée dans les deux sens).

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        • #5
          Cela n'enlève rien à mon raisonnement

          tous les boulversements (et les reformes) ont généralement lieur le jour ou les caisses sont vides

          Il y a bien sur des exceptions mais elles sont très rares

          Cela vient de la nature humaine

          C'est pour cela que je dits que entammer des reformes maintenant est bcp plus difficile que quand la situation financière est plus tendu

          et cela n'est pas propre à l'Algérie mais à toutes les communautés humaines (même au sein des familles , des entreprises; et des pays)

          Pour enfreindre cette regle , il faut des dirigeants VISIONNAIRE qui penchent contre la facilité et contre les decisions populistes,

          qui a court termes sont contrainantes et impopulaires mais à termes seront générattrices de richesse et bien être.

          Au sein de l'entreprises ou j'exerce j'ai eu a verifier cette LOI, les decisions le plus justes ont été prises le jours ou l'entreprises a été en quasi faillite.
          .
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          Napoléon III

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