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Oran: inauguration d'un complexe industriel de raffinage de sucre

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  • #16
    .et des importations de sucre et de sucreries de 912 millions de dollars en 2016 ! La belle affaire !

    Tu importes la matière première et tu exportes le produit raffiné et tu fais du benefice. Après il faut développer la culture de la betterave pour reduire l'importation de la matière première.

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    • #17
      sami9313
      Après il faut développer la culture de la betterave pour reduire l'importation de la matière
      On fait déjà de la culture de betterave sucrière depuis les années 70s déjà. Mais dans une moindre mesure.

      malheureusement, cette betterave n'est pas du tout rentable et pas de qualité supérieure dans des pays comme les nôtres. Les marocains peuvent nous confirmer çà ! (s'ils sont honnêtes, biensur ).
      Le sucre brut, 111 pays dans le monde le produisent déjà (2/3 pour la canne à sucre et 1/3 pour la betterave). Une très forte concurrence y est. et les prix sur le marché mondiaux du brut sont extra-largement plus compétitifs, que de le produire chez soi.

      Donc, pour nous, il est bien plus intéressant et logique d'importer de la canne à sucre, et de la transformer chez nous. Car c'est surtout le cout en l'énergie de transformation qui fait la grande différence.

      voilà voilou !
      Dernière modification par Pomaria, 20 avril 2017, 15h02.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #18
        Les besoins actuelles du pays varient entre 1,6 et 2 millions de tonnes par an.

        - Cevital (Raffinerie de Bejaia) produit 1,8 millions de tonnes, dont 1,3 millions pour la consommation locale, et 0.5 million à l'exportation.
        - Enasucre produit 400.000 tonnes /an ( Raffinerie de KHEMIS MALYANA, Raffinerie de MOSTAGANEM)
        - Prolipos (Raffinerie de GUELMA) 150.000 tonnes/an
        - Cristal Union (Alger) 150.000 tonnes/an

        avec cette nouvelle raffinerie (700 000 tonnes/an), les besoins seront bien plus que amplement comblés. Et la concurrence des producteurs du sucre raffiné, sera plus importante pour le marché local.

        Donc, une grande partie sera plutôt destinée à l'export. Cevital exporte déjà 500.000 tonnes.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #19
          On fait déjà de la culture de betterave sucrière depuis les années 70s déjà. Mais dans une moindre mesure.

          Oui mais on peut en faire plus pour baisser le importations de la matière première. En effet le sucre raffinée peut devenir une source non négligeable d'exportation.

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          • #20
            malheureusement, cette betterave n'est pas du tout rentable et pas de qualité supérieure dans des pays comme les nôtres. Les marocains peuvent nous confirmer çà
            Pomaria

            La betterave est rentable à condition de la cultiver dans des zones d'irrigation ;avec des semonces sélectionnées mono germes ,aujourd'hui au Maroc certaines régions comme ,malouiya ,Doukkala et Tadla font un rendement de plus de 73 T à l'ha

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            • #21
              haddou

              La culture de la betterave est très exigeantes en eau. Ce qu'on n'a pas en algérie. Et même si on ne compté l'investissement initial énorme, ça nous reviendra bien trop cher. voilà.

              haddou
              73 T à l'ha
              Je présume que c'est de la canne à sucre. car ca me parait impossible de produire autant avec la betterave sucrière.!

              Dans nos contrées (maghreb), la production de betterave est bien moins cher à cultiver que la canne à sucre. La canne à sucre, nous coutera un bras, en terme de cout (eau).

              maintenant, reste à savoir quel est votre cout par rapport aux marchés mondiaux ?
              combien çà vous coute de le produire à la tonne, et surtout avec quelle niveau qualité ! Il est là le VRAI problème.

              Cette culture pour nous en algérie, ce n'est point intéressant. Mais rien n’empêche de continuer à chercher des cultures plus rentables.
              Dernière modification par Pomaria, 20 avril 2017, 17h32.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #22
                Production du sucre au Maroc : Campagne 2015-2016 record


                par La rédaction - 14/10/2016


                La production du sucre au Maroc a atteint un niveau record de 607 000 tonnes à l’issue de la campagne sucrière 2015-2016, soit une hausse de 19% par rapport à la campagne précédente.
                Le taux de couverture des besoins nationaux en sucre s’élève donc à près de 50% contre 42% en 2014/2015.
                Plusieurs facteurs ont contribué à cette performance : l’augmentation de la superficie emblavée en betterave à sucre qui s’élève à 57 600 ha, ainsi que le soutien à l’amont agricole sucrier pour le développement de la semence monogerme.
                Ceci, conjugué à la mécanisation, a permis la production de 4,2 millions de tonnes de betterave à sucre, en hausse de 17%. La superficie récoltée mécaniquement est passée de 4 600 ha en 2013 à 18 000 ha, ce qui représente 31% de la superficie globale.
                Ainsi, une évolution significative des rendements, qui ont atteint 73t/ha, a été constatée. Le rendement sucre à l’hectare a quant à lui enregistré une moyenne de 12 t/ha avec 14 t/ha à Doukkala et 13 t/ha au Tadla, soit un niveau de productivité comparable à celui des grands pays producteurs de betterave à sucre.
                Selon le ministère de l’agriculture, «les résultats de la production du sucre au Maroc ont eu un grand impact socioéconomique sur les régions et ont permis d’augmenter le revenu de l’agriculteur de 16% par rapport à la campagne passée».
                Par ailleurs, la culture de la canne à sucre a fait l’objet d’un programme de relance lancé en 2015 en collaboration avec le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, et ce, en vue de redynamiser la culture de la canne à sucre et d’améliorer son attractivité dans les périmètres du Gharb et Loukkos. Ce plan prévoit la plantation de 4 000 ha par an avec un objectif de rétablir la superficie sous canne à 20 000 ha à l’horion 2019.
                (lavieeco.com)

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                • #23
                  Je présume que c'est de la canne à sucre. car c'est impossible de produire autant avec la betterave sucrière. Impossible !

                  Pomaria


                  je parle en connaissance de cause

                  Dans nos contrées (maghreb), la production de betterave est bien moins cher à cultiver que la canne à sucre. La canne à sucre, nous coutera un bras, en terme de cout.
                  Effectivement la canne consomme plus d'eau ,10 000 mettre cube par ha contre 8000 pour la betterave,mais avec le goutte à goutte introduit à Doukkala ,c'est très économique pour l'irrigation de la betterave ,les essais sont concluants
                  Dernière modification par haddou, 20 avril 2017, 17h19.

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                  • #24
                    Mais question rentabilité, la culture de la betterave sucrière et de la canne à sucre est beaucoup moins rentable que les cultures maraîchères et fruitières. C'est pourquoi la surface dédiée à cette culture est relativement faible.

                    Au Maroc, plutôt que d'augmenter notre production de sucre, on ferait mieux de réduire notre consommation.

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                    • #25
                      haddou
                      Effectivement la canne consomme plus d'eau ,10 000 mettre cube par ha contre 8000 pour la betterave,mais avec le goutte à goutte introduit à Doukkala ,c'est très économique pour l'irrigation de la betterave ,les essais sont concluants
                      Oui, avec cette technique du goute à goute, c'est de très bonne augure pour l'avenir de cette filière.

                      Et le cout moyen du quintal de betterave et celui de la canne ? (en comparaison par rapport au marché mondial)

                      Est-ce que vous arrivez à combler les besoins locaux en sucre ?
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #26
                        Mais question rentabilité, la culture de la betterave sucrière et de la canne à sucre est beaucoup moins rentable que les cultures maraîchères et fruitières. C'est pourquoi la surface dédiée à cette culture est relativement faible.
                        Hakim

                        Aujourd’hui les cultures sucrières restent libres ,c'est l'agriculteur qu décide de faire son choix ,l'Usine prend en charge cette culture du début jusqu'à la fin ,c'est à dire jusqu'au traitement ,l'agriculteur ne fait que suivre les conseils de la cellule agronomique qui lui livre tout ,en plus il reçoit sa part de pulpe au prorata de sa production de betterave qu'il utilise comme aliment de bétail ,évidemment on défalque les avances et on lu donne le net ,c'est une recette de plus pour lui

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                        • #27
                          Est-ce que vous arrivez à combler les besoins locaux en sucre ?
                          Pomaria
                          On produit plus de 50% de nos besoins ,le reste est importée comme sucre roux est raffiné ,comme en Algérie ,sauf qu'on a un avantage ,on fait le maximum de raffinage durant le traitement de la betterave ou de la canne à sucre pour réduire les coûts
                          Dernière modification par haddou, 20 avril 2017, 17h48.

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                          • #28
                            haddou

                            Je retire ce que j'ai dit avant sur l'existence d'une culture de betterave en Algérie à ce jour.
                            en effet, après lecture d'un document, l’activité betteravière en Algérie,a cessé, à priori, en 1983.

                            Son but initial était l’amélioration des rendements agricoles, et l’autosuffisance en sucre. Malheueusement, ce but a échoué à cause de problèmes d’ordre technique (irrigation) et surtout économique.

                            Je ne sais pas si des études ont été refait depuis pour réévaluer sa rentabilité surtout avec les nouvelles techniques (semences, traitement, irrigation). Surtout de la part de gros transformateur de sucre comme CEVITAL ou ENASUCRE.
                            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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