l'année 2006 a été "exceptionnelle" et 2007 "sera encore meilleure"
Rabat, 07/02/07 - Tous les indicateurs économiques font ressortir que l'année 2006 a été "excellente", et sans précédent dans l'Histoire du Maroc, et tout laisse présager que 2007 sera "encore meilleure", a affirmé, mardi soir à Rabat, le Premier ministre, M. Driss Jettou.
"Les projets structurants qui ont été lancés arriveront à maturation entre 2008 et 2010, ce qui est de nature à créer un effet vertueux de levier pour l'économie nationale", a souligné M. Jettou, lors d'une rencontre avec des responsables et journalistes des médias du secteur public, pour les entretenir de l'évolution de la situation économique et sociale et de l'action gouvernementale en la matière.
Le Royaume, qui ambitionne de se positionner en tant que principale plate-forme d'exportation au Sud de la Méditerranée, connaîtra, grâce à cette dynamique, "un véritable décollage économique", a dit M. Jettou, lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le prolongement de ses contacts avec la presse.
Pour arriver à ce résultat, le Premier ministre a rappelé les principes qui président à l'action gouvernementale, à savoir l'assainissement et la recapitalisation des établissements publics et l'accélération du rythme d'exécution des programmes, lancés dans les différentes régions. Le Troisième principe, a-t-il dit, consiste à donner de la cohérence à tous ces programmes et de les inscrire dans le cadre d'une vision à long terme.
L'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancée par SM le Roi Mohammed VI, "est venue apporter cette cohérence dont on avait tant besoin, avec de surcroît une dimension sociale", a tenu à préciser le Premier ministre.
Et de souligner que l'opération de restructuration et de recapitalisation des établissements publics à eu pour effet de rendre ces derniers "les fers de lance" de l'économie nationale, citant à cet égard les actions de restructuration ayant touché notamment le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), la Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et les Etablissements Régionaux d'Aménagement et de Construction (ERAC).
Le Premier ministre a, en outre, passé en revue, les différents chantiers lancés par le gouvernement dans les secteurs de l'éducation nationale, "la priorité des priorités", avec comme objectif d'assurer une adéquation entre la formation et le marché de l'emploi. Il fallait également faire face à un secteur public pléthorique, ainsi qu'aux difficultés que connaît le monde rural, à savoir des déficits sociaux importants et une agriculture de subsistance, basée sur la céréaliculture dans des zones arides, a-t-il rappelé.
Grâce à une "politique volontariste", rendue encore plus efficace à la faveur "du bon fonctionnement entre les rouages de l'Etat et les institutions", a souligné le Premier ministre, des objectifs chiffrés ont été fixés et ont été "dépassés dans bien des cas".
Il a cité, à ce propos, un taux de croissance "exceptionnel" pour l'année 2006 de 8,1 pc, un taux de chômage moyen ramené à 9,1 et un déficit budgétaire qui se situe entre 1,6 et 1,8 pc, "alors même qu'on tablait sur 2,3 pc".
L'inflation a été, quant à elle, contenue à moins de 3 pc, alors que les réserves en devises se situent à hauteur de 21 milliards de dollars, a-t-il ajouté, précisant que l'ensemble des secteurs a participé à cette dynamique.
Autre signe de bonne santé de l'économie nationale, l'augmentation de 20 pc de la TVA, ce qui prouve, a dit M. Jettou, que le citoyen consomme, encouragé en cela par le développement notamment des grandes surfaces, l'installation des grandes marques et de franchises sur le marché.
Le secteur des télécommunications a connu également une croissance "spectaculaire" de 20 pc, avec 16 millions de portables, 400 mille abonnés ADSL et 5 millions d'internautes, a-t-il ajouté, faisant remarquer que le tourisme et les transferts des MRE ont généré des recettes de 12 milliards de dollars.
Le Royaume du Maroc peut se targuer aujourd'hui d'avoir de la visibilité sur plusieurs années grâce à de grands projets touristiques et aux grands projets structurants que sont notamment Tanger-Med, dont l'objectif est d'ancrer le Maroc dans son environnement méditerranéen, le projet d'aménagement de la vallée de Bourereg et le secteur aéronautique, dont les exportations "commencent à peser dans la balance".
Il a également évoqué les grands chantiers immobiliers, autoroutiers et de désenclavement du monde rural, grâce notamment au programme d'électrification et d'Approvisionnement Groupé en Eau Potable des Populations Rurales (PAGER).
Rabat, 07/02/07 - Tous les indicateurs économiques font ressortir que l'année 2006 a été "excellente", et sans précédent dans l'Histoire du Maroc, et tout laisse présager que 2007 sera "encore meilleure", a affirmé, mardi soir à Rabat, le Premier ministre, M. Driss Jettou.
"Les projets structurants qui ont été lancés arriveront à maturation entre 2008 et 2010, ce qui est de nature à créer un effet vertueux de levier pour l'économie nationale", a souligné M. Jettou, lors d'une rencontre avec des responsables et journalistes des médias du secteur public, pour les entretenir de l'évolution de la situation économique et sociale et de l'action gouvernementale en la matière.
Le Royaume, qui ambitionne de se positionner en tant que principale plate-forme d'exportation au Sud de la Méditerranée, connaîtra, grâce à cette dynamique, "un véritable décollage économique", a dit M. Jettou, lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le prolongement de ses contacts avec la presse.
Pour arriver à ce résultat, le Premier ministre a rappelé les principes qui président à l'action gouvernementale, à savoir l'assainissement et la recapitalisation des établissements publics et l'accélération du rythme d'exécution des programmes, lancés dans les différentes régions. Le Troisième principe, a-t-il dit, consiste à donner de la cohérence à tous ces programmes et de les inscrire dans le cadre d'une vision à long terme.
L'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancée par SM le Roi Mohammed VI, "est venue apporter cette cohérence dont on avait tant besoin, avec de surcroît une dimension sociale", a tenu à préciser le Premier ministre.
Et de souligner que l'opération de restructuration et de recapitalisation des établissements publics à eu pour effet de rendre ces derniers "les fers de lance" de l'économie nationale, citant à cet égard les actions de restructuration ayant touché notamment le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), la Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et les Etablissements Régionaux d'Aménagement et de Construction (ERAC).
Le Premier ministre a, en outre, passé en revue, les différents chantiers lancés par le gouvernement dans les secteurs de l'éducation nationale, "la priorité des priorités", avec comme objectif d'assurer une adéquation entre la formation et le marché de l'emploi. Il fallait également faire face à un secteur public pléthorique, ainsi qu'aux difficultés que connaît le monde rural, à savoir des déficits sociaux importants et une agriculture de subsistance, basée sur la céréaliculture dans des zones arides, a-t-il rappelé.
Grâce à une "politique volontariste", rendue encore plus efficace à la faveur "du bon fonctionnement entre les rouages de l'Etat et les institutions", a souligné le Premier ministre, des objectifs chiffrés ont été fixés et ont été "dépassés dans bien des cas".
Il a cité, à ce propos, un taux de croissance "exceptionnel" pour l'année 2006 de 8,1 pc, un taux de chômage moyen ramené à 9,1 et un déficit budgétaire qui se situe entre 1,6 et 1,8 pc, "alors même qu'on tablait sur 2,3 pc".
L'inflation a été, quant à elle, contenue à moins de 3 pc, alors que les réserves en devises se situent à hauteur de 21 milliards de dollars, a-t-il ajouté, précisant que l'ensemble des secteurs a participé à cette dynamique.
Autre signe de bonne santé de l'économie nationale, l'augmentation de 20 pc de la TVA, ce qui prouve, a dit M. Jettou, que le citoyen consomme, encouragé en cela par le développement notamment des grandes surfaces, l'installation des grandes marques et de franchises sur le marché.
Le secteur des télécommunications a connu également une croissance "spectaculaire" de 20 pc, avec 16 millions de portables, 400 mille abonnés ADSL et 5 millions d'internautes, a-t-il ajouté, faisant remarquer que le tourisme et les transferts des MRE ont généré des recettes de 12 milliards de dollars.
Le Royaume du Maroc peut se targuer aujourd'hui d'avoir de la visibilité sur plusieurs années grâce à de grands projets touristiques et aux grands projets structurants que sont notamment Tanger-Med, dont l'objectif est d'ancrer le Maroc dans son environnement méditerranéen, le projet d'aménagement de la vallée de Bourereg et le secteur aéronautique, dont les exportations "commencent à peser dans la balance".
Il a également évoqué les grands chantiers immobiliers, autoroutiers et de désenclavement du monde rural, grâce notamment au programme d'électrification et d'Approvisionnement Groupé en Eau Potable des Populations Rurales (PAGER).
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