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La Commission européenne a infligé ce mardi 27 juin une amende record de 2,42 milliards d'euros à la maison mère de Google, Alphabet, pour abus de position dominante.
Il s'agit là du résultat d'une enquête de sept ans. L'amende vise le service en ligne Google Shopping, un comparateur de prix. Selon la Commission, Google aurait abusé de «sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche» pour favoriser son propre service. «En moyenne, les rivaux de Google apparaissent en page 4, pas avant», a confié Margrethe Vestager, la commissaire chargée de la politique de concurrence.
«Google est à l’origine d’un grand nombre de produits et de services innovants qui ont changé notre vie, ce qui est positif. Mais sa stratégie relative à son service de comparaison de prix ne s’est pas limitée à attirer des clients en rendant son produit meilleur que celui de ses concurrents», a expliqué Margrethe Vestager.
«Ce que Google a fait est illégal au regard des règles de concurrence de l’UE. Elle a empêché les autres sociétés de livrer concurrence sur la base de leurs mérites et d’innover» peut-on lire dans un communiqué de presse.
Google pourrait faire appel
La commission a demandé à Google de modifier sa politique de concurrence sous quatre-vingt dix jours, comme le note Business Insider, sous menace de lui infliger une astreinte de 5% du chiffre d'affaires quotidien d'Alphabet.
De son côté, Google a exprimé son «désaccord respectueux» face à la décision de la Commission européenne. «Nous sommes respectueusement en désaccord avec les conclusion annoncées aujourd'hui. Nous allons étudier la décision de la Commission en détail et nous envisageons un appel», a affirmé l'entreprise dans un communiqué
CNEWS
Il s'agit là du résultat d'une enquête de sept ans. L'amende vise le service en ligne Google Shopping, un comparateur de prix. Selon la Commission, Google aurait abusé de «sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche» pour favoriser son propre service. «En moyenne, les rivaux de Google apparaissent en page 4, pas avant», a confié Margrethe Vestager, la commissaire chargée de la politique de concurrence.
«Google est à l’origine d’un grand nombre de produits et de services innovants qui ont changé notre vie, ce qui est positif. Mais sa stratégie relative à son service de comparaison de prix ne s’est pas limitée à attirer des clients en rendant son produit meilleur que celui de ses concurrents», a expliqué Margrethe Vestager.
«Ce que Google a fait est illégal au regard des règles de concurrence de l’UE. Elle a empêché les autres sociétés de livrer concurrence sur la base de leurs mérites et d’innover» peut-on lire dans un communiqué de presse.
Google pourrait faire appel
La commission a demandé à Google de modifier sa politique de concurrence sous quatre-vingt dix jours, comme le note Business Insider, sous menace de lui infliger une astreinte de 5% du chiffre d'affaires quotidien d'Alphabet.
De son côté, Google a exprimé son «désaccord respectueux» face à la décision de la Commission européenne. «Nous sommes respectueusement en désaccord avec les conclusion annoncées aujourd'hui. Nous allons étudier la décision de la Commission en détail et nous envisageons un appel», a affirmé l'entreprise dans un communiqué
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