Une délégation algérienne de chefs d'entreprises industrielles et de patrons de PME-PMI ainsi que d'organisations professionnelles participeront, dès jeudi prochain, à une rencontre de partenariat en Tunisie.
Des participants sont attendus du Maroc, de la Tunisie, de la Libye et de l'Egypte avec le soutien des experts allemands de la GTZ et d'autres participants des pays européens, pour chercher ensemble des domaines de coopération. Cette rencontre permettra au réseau maghrébin pour l'environnement «REME», organisateur de cette manifestation, de débattre et de chercher avec les participants maghrébins et étrangers des opportunités d'affaires, notamment dans le domaine des technologies de l'environnement. Car et pour la simple raison, la notion de l'environnement est devenue un critère de classification non négligeable pour la promotion de l'industrie et des produits consommables, notamment ceux destinés à l'exportation.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des actions tracées par la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI), de l'Union tunisienne du commerce et de l'artisanat (UTICA) et de la Confédération générale des entreprises du Maroc avec la coopération technique allemande GTZ. Les thèmes qui seront débattus durant deux jours successifs porteront sur les opportunités du développement du marché de l'environnement dans la région du Maghreb, la situation actuelle de l'environnement, le programme de financement en faveur de l'environnement, les actions de la Banque mondiale dans la région MENA et les orientations stratégiques de l'Agence française de développement dans le domaine de l'environnement au Maghreb. Il sera question également de chercher une bourse de coopération. Il est prévu, dans ce sens, des entretiens individuels entre les entreprises à la recherche de partenaire, de savoir-faire, des solutions à des problèmes de pollution causées par leurs activités. La représentante de la délégation algérienne et membre du réseau maghrébin REME, Lamia Dali Yahia, a encore une fois mis l'accent sur le concept de normalisation des entreprises algériennes. «Les entreprises exportatrices algériennes devront démontrer dans un futur très proche qu'elles répondent aux attentes et au niveau des exigences environnementales de leurs clients et dans certains cas en se référant à la norme internationale ISO 14001», a déclaré notre interlocutrice en précisant que la normalisation est chose aujourd'hui obligatoire, «et ce pour pénétrer le marché international».
La représentante de la délégation algérienne a affirmé que cette rencontre permettra aux chefs d'entreprises et d'organisations professionnelles algériennes d'acquérir une meilleure compréhension de l'environnement économique de chaque pays et de saisir les opportunités présentes sur le marché. Cette rencontre incitera sans doute des entreprises à se conformer aux normes internationales requises en matière d'environnement. En effet, toutes les indications montrent que l'Algérie est très en retard en matière de normalisation. C'est d'ailleurs ce qu'a été confirmé par l'Institut national de normalisation, avant-hier, lors d'un point de presse. Les responsables de cet institut ont déclaré que quelques entreprises industrielles en Algérie ont été normalisées selon le standard de l'industrie environnementale ISO 14001 et seules 300 entreprises algériennes ont été certifiées ISO 9001.
Par Le Quotidien d'Oran
Des participants sont attendus du Maroc, de la Tunisie, de la Libye et de l'Egypte avec le soutien des experts allemands de la GTZ et d'autres participants des pays européens, pour chercher ensemble des domaines de coopération. Cette rencontre permettra au réseau maghrébin pour l'environnement «REME», organisateur de cette manifestation, de débattre et de chercher avec les participants maghrébins et étrangers des opportunités d'affaires, notamment dans le domaine des technologies de l'environnement. Car et pour la simple raison, la notion de l'environnement est devenue un critère de classification non négligeable pour la promotion de l'industrie et des produits consommables, notamment ceux destinés à l'exportation.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des actions tracées par la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI), de l'Union tunisienne du commerce et de l'artisanat (UTICA) et de la Confédération générale des entreprises du Maroc avec la coopération technique allemande GTZ. Les thèmes qui seront débattus durant deux jours successifs porteront sur les opportunités du développement du marché de l'environnement dans la région du Maghreb, la situation actuelle de l'environnement, le programme de financement en faveur de l'environnement, les actions de la Banque mondiale dans la région MENA et les orientations stratégiques de l'Agence française de développement dans le domaine de l'environnement au Maghreb. Il sera question également de chercher une bourse de coopération. Il est prévu, dans ce sens, des entretiens individuels entre les entreprises à la recherche de partenaire, de savoir-faire, des solutions à des problèmes de pollution causées par leurs activités. La représentante de la délégation algérienne et membre du réseau maghrébin REME, Lamia Dali Yahia, a encore une fois mis l'accent sur le concept de normalisation des entreprises algériennes. «Les entreprises exportatrices algériennes devront démontrer dans un futur très proche qu'elles répondent aux attentes et au niveau des exigences environnementales de leurs clients et dans certains cas en se référant à la norme internationale ISO 14001», a déclaré notre interlocutrice en précisant que la normalisation est chose aujourd'hui obligatoire, «et ce pour pénétrer le marché international».
La représentante de la délégation algérienne a affirmé que cette rencontre permettra aux chefs d'entreprises et d'organisations professionnelles algériennes d'acquérir une meilleure compréhension de l'environnement économique de chaque pays et de saisir les opportunités présentes sur le marché. Cette rencontre incitera sans doute des entreprises à se conformer aux normes internationales requises en matière d'environnement. En effet, toutes les indications montrent que l'Algérie est très en retard en matière de normalisation. C'est d'ailleurs ce qu'a été confirmé par l'Institut national de normalisation, avant-hier, lors d'un point de presse. Les responsables de cet institut ont déclaré que quelques entreprises industrielles en Algérie ont été normalisées selon le standard de l'industrie environnementale ISO 14001 et seules 300 entreprises algériennes ont été certifiées ISO 9001.
Par Le Quotidien d'Oran