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Boudjema Haddouche. Ancien cadre dirigeant de la SNVI «Si on construit un projet industriel qui intègre l’automobile, to

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  • #16
    L'Algérie produisait il y'a plus de 30 ans des camions et bus à RUIBA
    Rachid comme Amokrane et plein d'autres tu confonds montage et production les camions estampillés SNVI qui été faussement présenté comme des produits de conception et de production algérienne durant des années n'étaient en réalité que des camions Berliet montée localement.

    Quand une industrie mécanique existe elle regroupe des centaines voire des milliers de fabricants et leur savoir-faire ne disparaît pas comme ça !

    La vidéo de l'inauguration de l'usine Berliet de Rouiba en 1959 3 ans avant l'indépendance de 1962



    Au Maroc nous avions les mêmes camions durant mon enfance je voyais encore les derniers camions estampillés Berliet. La Marque a été reprise ensuite par Renault.

    La Somaca en association avec Berliet au Maroc a aussi fabriqué sur place des camions Berliet, des voitures Fiat, Simca, Renault, etc... Mais contrairement à l'Algérie cette production n'a jamais été présentée comme de conception nationale une partie des pièces été produites sur place et beaucoup d'autres importées comme c'est encore aujourd'hui le cas pour l'Algérie.

    Envoyé par Berliet Maroc
    La SOMACA et l’usine Berliet-Maroc lancent l’industrie automobile

    La SOMACA et l’usine Berliet-Maroc lancent l’industrie automobile

    La Société marocaine de constructions automobiles (SOMACA) vient d’installer une usine aux environs de Casablanca, qui a été construite par les soins de la Fiat italienne et de la Simca-Fiat française. Cette initiative a été prise à la suite d’accords passés avec le Bureau d’études et de participations industrielles (B.E.P.I.).

    Le capital de la SOMACA (10 millions de dirhams) est réparti à raison de 40 % au B.E.P.I., de 20 % à Simca, 20 % à Fiat et 20 % à des porteurs privés marocains. Pour compléter le financement de ce projet, deux emprunts ont été prévus, l’un à long terme auprès de la Banque nationale pour le développement économique, l’autre à moyen terme auprès d’un pool de banques privées.

    Le programme de production prévoit d’abord le montage et ensuite la fabrication progressive de 6 000 à 8 000 voitures de tourisme et camionnettes légères de qualité internationale. Elle pourrait par la suite être portée à 10 000 véhicules.

    En premier lieu, l’usine entreprendra le montage de voitures du type Fiat-600, 1500, 2300, Simca 1000, l’Ariane, l’Aronde, qui sont les modèles les plus demandés de la gamme qu’elle entend sortir. À ce stade, un certain nombre de voitures « décomposées » comprenant, à part, le moteur, le châssis et la caisse, lui seront livrés. L’usine procédera à l’assemblage et au garnissage complet des véhicules, installant les sièges, les coussins, les glaces, l’appareillage électrique et mécanique, le tableau de bord, etc.

    La deuxième étape sera réalisée vraisemblablement en juin, avec la mise en route de l’atelier de peinture et la fabrication de la caisse par soudage des éléments emboutis.

    Étant donné que les véhicules sortant de la SOMACA seront vendus sous les marques Simca ou Fiat, toutes les précautions nécessaires ont été prises pour ne pas s’écarter de la qualité d’origine.

    Pour favoriser l’essor de l’activité locale il a été prévu que certains éléments seraient fournis par l’industrie marocaine, à savoir, batteries, pneus, glaces, sièges, radiateurs, etc., mais ces éléments devront être soumis à une homologation méticuleuse afin que leur qualité soit strictement égale à celle qui est exigée par les sociétés d’origine.

    Les voitures de la SOMACA seront livrées aux prix actuellement pratiqués par les concessionnaires Fiat et Simca. Le prix de vente sera donc exactement le même que si ces véhicules étaient importés de France ou d’Italie aux conditions actuelles. Le fait que SOMACA procède elle-même au montage des véhicules n’entraînera aucune augmentation de prix.

    On sait que la SOMACA prévoit également la construction d’autres modèles. Toutes ces opérations permettront l’emploi et la formation technique de la main-d’œuvre locale, et après deux ans d’exploitation 30 % de la valeur des véhicules produits seront fabriqués au Maroc.

    La SOMACA devait sortir sa première Fiat marocaine au début de 1962.
    La différence entre le Maroc et l'Algérie c'est que contrairement à la SNVI la Somaca a contribuer à faire naître un secteur de sous-traitance qui s'est étoffé le long des années. En Algérie la sous-traitance est actuellement inexistante hormis quelques ateliers insuffisants et trop peu nombreux pour alimenter une industrie de masse.

    Voici une photo d'un camion Berliet GC 190 avec le logo SNVI

    http://berlietpassion.over-*********/article-18665067.html


    Voici la brochure technique et les photos originales du constructeur français référence Berliet GC 190

    http://www.lesrenaultdepapier.fr/Cou...eLegere_76.JPG


    Voici la version montée en Algérie SNVI référence K66:

    http://snvigroupe.dz/pagesweb/camions/porteurs/k66.php


    Idem pour les autres camions SNVI qui ne sont que des Berliet ou des Saviem qui sont devenus la propriété de Renault pour sa filiale poids lourds.
    Dernière modification par LockDown, 13 février 2020, 05h17.

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    • #17
      Et puis un jour on a eu un grand génie notre ADAM Smith, un bac +3 littéraire, la grenouille qui se prend pour un taureau il s'appelle si OUYAHYA , il a emprisonnait tous les cadres génie et venda tous les fleurons aux dinars symbolique , devant de tel constats on ss demande pour qui roule ce traitre
      La SNVI et les principales entreprises publiques ont toujours appartenu à l'état hormis l'aciérie d'Annaba qui est dernièrement revenue sous le giron public.

      Les entreprises publiques n'ont jamais été compétitives, elles ont depuis toujours été gérées de manière anarchique. En Algérie il existe un dogme économique toujours en vigueur qui veut qu'une entreprise publique qui fonctionne avec l'argent de l'état soit la pour faire du social et non du business. Donc dans ces conditions de dogme et de mauvaise gestion pas étonnant que les entreprises publiques soient en faillite permanente. Les solutions sont simples et elles existent et déjà appliquées ailleurs.

      Un autre point c'est celui de la propagande officielle qui a toujours présentée les entreprises publiques comme étant des entreprises puissantes et performantes capables d'innover alors qu'en réalité elles n'étaient que des coquilles vides, incapables de faire face à la concurrence et incapables d'évoluer.

      Ouyahya n'est pas le seul responsable, il fait partie d'un système politique mafieux entouré de prête-nom, d'apparatchik, d'affairiste notoire qui gèrent l'argent des généraux et des différents clans politiques qui y sont rattachés. Ouyahya n'est qu'un homme et seul il ne peut rien faire. Il faut abandonner l'excuse du coupable unique ou celui de son contraire de l'homme de la providence qui viendrait à lui seul tout changer.

      Tabboune faisait déjà partie du même système que Ouyahya et les autres. Il avait déjà connaissance de toute cette arnaque il serait donc très naïf de croire qu'il apportera du changement. Il a juste fait le ménage pour placer ses amis et ses alliés pour que eux aussi profitent des restes du gâteau.

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      • #18
        oui LockDown t'as bien exposé la chose:




        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...9&postcount=16

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        • #19
          oui LockDown t'as bien exposé la chose:
          C'est quand même dingue de voir les dégâts qu'a pu faire la propagande dans l'esprit de tout un peuple j'ai des collègues Algériens qui sont persuadés que l'Algérie produit et fabrique ses propres camions, voitures, ses chars, etc...

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