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Quelle politique de défense pour les pays arabes ?

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  • #16
    Chers amis, bonjour.

    Permettez-moi de faire deux remarques essentielles à propos de la notion de "race" dans ce phénomène socio-juridique qu'on appelle le "racisme", la première se situe sur le plan de l'objectivité même de la notion de "race", et la seconde se situe sur le plan de la référence et du système de valeur y étant établi :

    -1] toute la réalité à la base de laquelle se trouve cette notion de "race" se résume à la seule réalité pénale que l'on désigne par le "racisme", à la notion de "race" n'est liée aucune réalité positive, la "race" n'est jamais évoquée dans un contexte positif. Normal me diriez-vous puisque cette notion ne représente aucune valeur sociale, on ne l'utilise que négativement quand il ne s'agit de l'appliquer qu'à un délit et principalement à la victime, son actualité est toujours liée à une réalité délictuelle. Cela devrait nous aider, ou du moins nous inciter, à définir la psychologie et mieux comprendre la criminogéneité de l'usage officiel du mot "race", qui semble vraisemblablement servir de "légitimation" pour le délit qu'il couvre dans la mesure où il lui fournit un support pseudo signifiant. Et encore une fois, si le mot "race" doit être banni de la circulation ce n'est pas parce qu'il aurait un sens socialement inacceptable mais bien parce qu'il n'a aucun sens, il est totalement insignifiant, c'est un mot vide de toute signification, et c'est notamment sur ce vide que le droit repose la saisie des faits. Je rappelle que le mot « race » vient du latin « ratio » qui signifie raison, la "race" des femmes était entendue comme étant la raison des femmes, la "race" des gentils est elle aussi entendue comme étant la raison des gentils, et ainsi de suite, et la "race" en ce qui concerne la délinquance qui nous intéresse est non pas la raison du sujet mais la raison de l'acte délictuel du sujet délinquant.

    -2] enfin bref, toujours est-il que dans tous les discussions sur le racisme on met systématiquement la négativité de la problématique du côté de la victime au lieu de la mettre du bon côté, c'est à dire du côté du sujet coupable, ce qui bizarrement semble faire problème c'est toujours la différence que présenterait la victime par rapport au sujet raciste tenu pour référentiel et jamais la différence du sujet raciste en rapport à une subjectivité normale, celle du sujet de droit. Je souligne l'importance du référentiel des subjectivités mises en jeu dans la problématique du racisme qui est le principe du Tiers Normatif, et Dieu sait quelle est la valeur structurante de ce référentiel aussi bien au niveau des normes psychologiques du sujet que sur le plan des lois physiques de l'univers. Pourquoi, Bon Dieu, à chaque fois qu'on parle de "racisme" on ne fait que dépeindre ces différenciations morphologiques qu'on fait porter à la victime en prenant toujours soin d'éviter d'évoquer la réalité monstrueuse de l'imposture ontologique qui gît au fond du problème ? La "différence" dont il est question dans le "racisme" est toujours sous entendue portée par la victime et jamais par le coupable, et c'est ici même que l'on se rend compte de l'instrumentation de ce phénomène du racisme et de la manipulation de ses victimes dans une visée purement ontologique voire religieuse, question de peuple élu et, par conséquence logique, de peuple déchu, rescapé de la sainteté. Avec ce phénomène du "racisme", on fait une pierre deux coups, on transpose sur le champ du rationnel la déraison du délit, et on pérennise cette déraison même sur la base de ces délits, on n'est pas très loin de la psychologie du sacrifice humain chez les païens.

    Cordialement, Mezghenna.

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    • #17
      re cher mezghenna ca m'a pris bcp de temps pour lire et surtout comprendre cke tu as dis mais tant ke g saisi le fond je crois ke c l'essentiel mais kel est la relation entre cke tu as dis ( avec lekel je ne suis pas d'accrod à 100%) et le topic.
      Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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      • #18
        Cher Marok1, bonjour.

        En réponse à la proposition de loi de M. Michel Vaxès et plusieurs de ses collègues tendant à la suppression du mot « race » de la législation (n° 623), voici une partie du compte rendu de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en séance du Mercredi 5 mars 2003 sous la présidence de M. Pascal Clément :
        Observant que, de toute évidence, la suppression du mot « race » dans la législation française n'aurait aucun effet sur le racisme, il a indiqué qu'elle soulèverait, de surcroît, de réelles difficultés d'application, puisque de nombreux texte législatifs s'y réfèrent, citant l'article 17 de la loi de finances rectificative pour 2001, qui accorde une indemnité aux enfants des parents victimes de persécutions « à raison de leur race » durant la seconde guerre mondiale. Enfin, après avoir rappelé que le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 utilisait le mot « race » en raison du génocide nazi et par réaction contre celui-ci, le président Pascal Clément a estimé que, si la démarche des auteurs de la proposition était menée à son terme, il conviendrait également d'envisager de le supprimer dans les textes de cette nature, ce qui serait particulièrement contestable politiquement et insupportable pour les victimes de la shoah, dont le souvenir est le moindre des devoirs à leur égard.
        C'est donc pour les Juifs que l'on maintient en usage officiel le mot "race", on aimerait bien voir ces ignares lacano-freudiens se prononcer sur la présence dans le langage d'un mot [je n'ai pas osé dire un signifiant] qu'on sait pertinemment n'avoir aucun référent [ni physique ni rationnel]. Et ce qui est encore plus étrange, c'est au lendemain de la deuxième guerre mondiale [si ma mémoire est bonne] que le mot "race" a fait irruption dans les textes de loi, ça c'est la meilleur. Le "racisme" vu comme étant un sacrifice païen sur l'autel de l'Etat, on aurait donc substitué une espèce de victime par une autre anonyme. Les questions qui nous viennent d'emblée à l'esprit sont naturellement les suivantes :

        -1] En quoi la suppression du mot "race" serait-elle contestable politiquement ? De quelle politique, si ce n'est un foutoir, s'agirait-il en l'occurrence ? Par respect à la Politique, comme savoir ayant pour objet la nature, les fondements, l'exercice, les objectifs et les effets du pouvoir dans la société, sur la base de quelle objectivité se fonderait une telle contestation ?

        -2] En quoi la suppression du mot "race" serait-elle insupportable pour les juifs ? Constituerait-elle un reniement social au préjudice du droit d'inscription de la tragédie juive dans la mémoire collective ? En quoi consiste ce mystérieux lien entre la présence du mot "race" dans la législation et, sinon le devoir de témoignage, le respect à l'égard de la souffrance dudit peuple ?

        Bien que le nazisme ait commis l'indescriptible sur des milliers de mes semblables pour le motif d'avoir été des juifs, je ne suis pas pour autant sénile au point de succomber à cette psychologie néo-nazi qui consiste, dans le cadre représentatif de la justice, à arrêter l'identification de la victime à sa judaïté. Pour une question d'ordre, ce n'est pas au nom de la judaïté que la justice doit être rendue, mais au nom de l'humanité, c'est ultimement en tant qu'êtres humains que nos frères juifs doivent être considérés comme victimes par la justice et par le droit. Vu l'ampleur de ce désastre vécu par nos frères juifs et par l'humanité tout entière, je conçois parfaitement la difficulté de se détacher psychologiquement de la perception du nazisme qui domina l'événement. Et naturellement ce qui vaut pour nos frères les Juifs vaut aussi pour toute autre partie de l'humanité victime d'une injustice, la caractéristique humaine qu'a visée le criminel n'a pas à dominer le jugement au point d'occulter ou primer représentativement sur le sujet au nom duquel la justice doit être rendue.

        Les "Etats de Droit" contemporains nous font vivre une des époques aussi barbares que celles connues dans l'histoire de l'humanité, le sujet au nom duquel le droit se prononce et la justice s'exerce n'existe plus, c'est-à-dire en tant que sujet de droit, le droit a perdu sa raison d'être et la justice sa voix. La justice qui prétexte de l'élément intentionnel [du criminel] pour substituer le sujet de droit [au nom duquel le jugement est rendu] par la particularité subjective cadrée par le criminel, est une justice amputée de sa fonction essentielle de représentation du sujet de droit. On assiste là à une sorte de privatisation de la conscience du droit et de la justice, c'est ahurissant qu'on n'arrive pas à comprendre cela alors même qu'on se targue d'être passé maître culturellement dans l'art de la représentation, et qu'on est sur le point, par-dessus le marché, de poser ses pieds sur la planète Mars. Répondant à la revue Politix qui lui demande d'apporter des éclaircissements sur les domaines touchés par les propagandes de la désinstitution du sujet, tel que la criminologie, le droit des enfants ou encore la gestion biologique des corps, le juriste et psychanalyste Pierre Legendre directeur du laboratoire européen pour l'étude de la filiation :
        -1] signale le totalitarisme soft promu par les fondamentalistes de la gestion des corps qui entraîne l'humanité sur une pente de dé-Raison au sens psychotique du terme ;

        -2] alerte sur le danger des nouvelles jurisprudences du droit civil asservies au biologisme et inspirées d'une conception analogue à celle bouchère de la filiation qui sous tendait la normativité subvertie par Hitler ;

        -3] souligne l'importance de revenir sur le nazisme dont les condamnations sont comme une coque vide et un discours obligé et dénonce l'absence de toute pensée sur le nazisme quant à la nature de la subversion qui affecte la fonction normative en Occident.
        Pour le sujet qui l'utilise, le terme "race" ne désigne aucun caractère de sa personnalité ni encore moins de la personnalité à laquelle il s'oppose, le terme "race" est un opérateur de cette ontologie largement répandue et établie sur le concept du "Je" comme "Autre", et a justement pour fonction de projeter cette onto-négativité [qui gît au fond de soi] sur son prochain, un prochain destiné malheureusement à incarner cette négativité de soi afin que le soi puisse se maintenir dans l'existence sans devoir se suicider, le terme "race" est l'entre-deux ou le compromis entre les impératifs de l'homicide et du suicide qui fondent l'identité même du sujet malade en question.

        Cordialement, Mezghenna.
        Dernière modification par Mezghenna, 05 avril 2005, 18h09.

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        • #19
          saha cher ami mezghenna , cette fois je ne suis pas d'accors avec l'integralité de ton discour puiske tu interprète l'intervention M .pascal clément comme étant une incitation ou un pas vers le neo nazisme . Moi au contraire je trouve ca très en faveur des juifs ... mais ce ke je trouve le plus abérants c kan tu parle l'holocoste et de shoah et du genocide nazi on dirait -en lisant cke tu a dis- ke seul les juif on été victime des nazi ou les seul ki on été victime du racisme ou de la discrimination en plus de ca aushwitz c du passé et ke dirait-on du rwanda de l'arménie et d'autres ..... je crois kil faudra arreter de nous gonfler la tete avec tout ca parcke mnt les juifs jouissent de tous leurs droits et sont remunérés par les allemands et on essaie de nous rappeller ca chaque année c une politique pour encourager le pro-israelitisme.
          Dernière modification par marok1, 05 avril 2005, 19h55.
          Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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          • #20
            Cher Marok1, bonjour.

            Je crois que tu me fais dire ce que je n'ai absolument pas dit.

            Cordialement, Mezghenna.

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