(Agence Ecofin) - Important pour plus de 20 milliards USD de produits par an, le Maroc veut renforcer son tissu industriel national. La décision de remplacer 9 milliards USD d’importations par du local répond au plan de relance industrielle 2021-2023, avec une banque de projets pour accompagner 500 entreprises locales.
La web conférence organisée par Attijariwafa bank le 14 décembre, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, est revenue sur la pertinence de la banque de projets en ligne, un des piliers de la relance économique post-covid. Le dispositif vise à identifier et accompagner les industriels marocains en vue de remplacer 9 des 20 milliards USD d’importations par des produits locaux.
100 entreprises ont déjà été mises en place dans cette banque de projets, avec pour objectif d’atteindre la barre des 500, pour couvrir dans un premier temps plus de 3 milliards USD d’importations d’ici le 4ème trimestre 2021. Une fois ce premier chiffre atteint, il est prévu la substitution progressive du total des 9 milliards USD d’importations, d’après les propos du ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy (photo).
La nouvelle stratégie mise également sur l’intégration des jeunes en leur donnant accès à de nouvelles opportunités à travers l’ouverture des marchés publics et privés, au foncier et au financement, ou encore à l’encadrement juridique. Le 11 novembre dernier, 17 conventions d’investissement d’un montant de 95 millions USD ont été signées dans le cadre du plan de relance industrielle 2021-2023 du ministère de l’Industrie.
Dès le lancement de la première banque de projets, le gouvernement et le secteur bancaire se sont mobilisés pour encourager l’investissement dans les projets portés par les entrepreneurs. Pour ce faire, un travail de vulgarisation autour de la plateforme, de ciblage et de sensibilisation des différentes parties prenantes a été effectué. Pour Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank, la banque de projets est une assurance pour les potentiels investisseurs.
La mise en place de cette dernière est le moyen pour le gouvernement de faire primer l’industrie nationale sur les importations au niveau du marché local.
Aïsha Moyouzame
La web conférence organisée par Attijariwafa bank le 14 décembre, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, est revenue sur la pertinence de la banque de projets en ligne, un des piliers de la relance économique post-covid. Le dispositif vise à identifier et accompagner les industriels marocains en vue de remplacer 9 des 20 milliards USD d’importations par des produits locaux.
100 entreprises ont déjà été mises en place dans cette banque de projets, avec pour objectif d’atteindre la barre des 500, pour couvrir dans un premier temps plus de 3 milliards USD d’importations d’ici le 4ème trimestre 2021. Une fois ce premier chiffre atteint, il est prévu la substitution progressive du total des 9 milliards USD d’importations, d’après les propos du ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy (photo).
La nouvelle stratégie mise également sur l’intégration des jeunes en leur donnant accès à de nouvelles opportunités à travers l’ouverture des marchés publics et privés, au foncier et au financement, ou encore à l’encadrement juridique. Le 11 novembre dernier, 17 conventions d’investissement d’un montant de 95 millions USD ont été signées dans le cadre du plan de relance industrielle 2021-2023 du ministère de l’Industrie.
Dès le lancement de la première banque de projets, le gouvernement et le secteur bancaire se sont mobilisés pour encourager l’investissement dans les projets portés par les entrepreneurs. Pour ce faire, un travail de vulgarisation autour de la plateforme, de ciblage et de sensibilisation des différentes parties prenantes a été effectué. Pour Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank, la banque de projets est une assurance pour les potentiels investisseurs.
La mise en place de cette dernière est le moyen pour le gouvernement de faire primer l’industrie nationale sur les importations au niveau du marché local.
Aïsha Moyouzame