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"La Tunisie est considérée comme un pays ayant une gestion exemplaire du développeme"

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  • "La Tunisie est considérée comme un pays ayant une gestion exemplaire du développeme"

    Afin d’élucider les domaines d’intervention de l’Agence française de développement (AFD) ainsi que ses instruments pour le soutien du développement, la Chambre tuniso-néerlandaise pour le commerce et l’industrie a organisé, mercredi 6 juin 2007, un déjeuner-débat présidé par Mme Rita Dulci Rahman, ambassadeur du Royaume des Pays-Bas à Tunis, en présence de MM. Michel Jacquier, directeur des opérations au siège de l’AFD à Paris et Hubert Dognin, directeur du bureau de Tunis.

    Mme Rita Dulci Rahman a, d’emblée, précisé : « actuellement, le budget de la coopération néerlandaise au développement ne sert pas uniquement à la stimulation des investissements néerlandais et au développement des PME en Tunisie. D’autres fonds sont consacrés à la protection de l’environnement et la coopération culturelle ». Elle a, dans le même contexte, ajouté : «En Tunisie, on a investi dans l’enseignement, la santé publique, l’infrastructure et la préservation de l’environnement. Des investisseurs néerlandais et tunisiens peuvent en profiter». L’ambassadrice a, par ailleurs, expliqué qu’une attention particulière doit être attribuée à la coopération triangulaire. Exemple : le projet néerlandais de FMO (Société financière néerlandaise au développement) qui attribue des financements à Tuninvest et Africinvest, avec pour objectif de mettre l’expertise tunisienne à la disposition du développement des PME au Sub-Sahara francophone en Afrique. Il s’agit d’un partenariat public/privé. L’ambassadrice a, également, déclaré : «Depuis peu, la Tunisie est considérée comme un pays ayant une gestion exemplaire de développement, notamment par rapport aux autres pays africains ».

    Une assistance pour le développement des pays africains Représentant l’Agence française de développement, M. Michel Jacquier a précisé que c’est un groupe très actif dans plusieurs pays, surtout en Afrique, et qui investit dans divers secteurs afin d’accélérer la croissance économique de ces pays. Néanmoins, l’Agence intervient dans plusieurs pays « qui peuvent garantir, tout seuls, leur croissance » avec des projets à intérêt général comme la maîtrise de l’énergie et la lutte contre la pollution. Outre ces investissements étrangers, l’AFD dispose d’un centre de formation. Celui-ci délivre aux étudiants une formation diplômante dans plusieurs spécialités en relation avec l’économie et la gestion : maîtrise des nouvelles approches en matière d’économie et des nouvelles techniques de management. M. Jacquier a, dans le même cadre, expliqué : «Nous sommes une agence un peu particulière, nous agissons en tant qu’institution financière qui doit dynamiser la croissance des pays en voie de développement, en tant qu’opérateur qui agit dans le cadre de la politique étrangère française et nous sommes le principal outil d’investissement étranger français ». Cependant, l’AFD, en sa qualité d’institution financière, est obligée de faire des bénéfices, ce qui peut compliquer parfois ses engagements en matière d’aide aux pays pauvres. « Avec un total bilan de 17 milliards d’euros, l’AFD a pu rejoindre plusieurs bailleurs de fonds internationaux…C’est une agence en pleine expansion et avec une croissance remarquable », a déclaré M. Jacquier.

    L’Afrique reste toujours notre premier champ d’activité Concernant les prochaines interventions de l’AFD, le directeur des opérations a indiqué qu’un plan d’orientation stratégique, pour la période 2007/2011, a été approuvé par le gouvernement français. Cette nouvelle « feuille de route », qui révisera les choix stratégiques de l’agence, se base sur trois piliers majeurs : favoriser la croissance économique des pays en voie de développement, lutter contre la pauvreté, et participer au financement des grands projets à intérêt mondial. «Notre objectif central en Tunisie est de favoriser la croissance sans perdre de vue la lutte contre la pauvreté, alors qu’en Chine, nous finançons les projets dont l’intérêt est plutôt d’ordre international », a souligné M. Jacquier. Insistant sur l’importance de la coopération entre l’AFD et les gouvernements africains, le directeur de l’AFD devait conclure : «Nous avons plusieurs projets en collaboration avec la Banque africaine de développement… Nous n’oublierons jamais l’Afrique, elle restera toujours notre premier champ d’activité».O. Kammoun
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