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L'activité industrielle a reculé en Algérie au premier trimestre

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  • L'activité industrielle a reculé en Algérie au premier trimestre

    Au moment où le marché algérien ne cesse d’intéresser les pays industrialisés, notamment ceux de l’Asie, l'activité industrielle en Algérie est en baisse aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, a révélé une enquête d’opinion réalisée auprès des chefs d’entreprises industrielles, par l’Office national des statistiques (ONS), a rapporté hier l’APS. En effet, l’enquête qui porte sur le type et le rythme de l’activité industrielle et non pas sur les productions, indique que «plus de 62 % du potentiel de production du secteur privé ont connu un taux d’utilisation des capacités de production inférieur à 75 %».

    Alors que dans le secteur public, la même source explique que «près de 40 % du potentiel de production installé ont utilisé leurs capacités de production à moins de 75 %», fait ressortir l’enquête de l’ONS qui a touché 780 entreprises industrielles dont 400 entreprises privées. En ce qui concerne l’approvisionnement en matières premières, et selon l’opinion de près de 29 % des industriels publics et 13 % du secteur privé, celle-ci reste inférieure aux besoins exprimés. Les deux secteurs ont même enregistré, des ruptures de stocks causant des arrêts de travail de 10 jours à la majorité des entreprises touchées par l’enquête. Quant à l’approvisionnement en eau, il a été suffisant durant ce trimestre selon l’opinion de 96 % des chefs d’entreprise du secteur public et 94 % de ceux du privé. La consommation d’énergie a augmenté quant à elle, par rapport au trimestre précédent, selon les chefs d’entreprise des deux secteurs. Environ 24 % du potentiel de production du secteur public et 17 % de celui du privé ont enregistré en outre des pannes d’électricité, provoquant des arrêts de travail inférieurs à 6 jours pour presque la totalité des entreprises enquêtées.

    En parallèle, la demande en produits fabriqués a augmenté durant le premier trimestre de l’année en cours, selon les industriels des deux secteurs. Par ailleurs, les prix de vente des produits ont encore augmenté, selon les représentants de deux secteurs, mais la hausse est plus prononcée selon le secteur public. Donc, les commandes reçues ont été satisfaites déclarent 81% des chefs d’entreprise du secteur public et près de 58 % du secteur privé, ont déclaré avoir satisfait toutes les commandes reçues. Cette situation a permis aux chefs d’entreprises publiques et privées d’exporter. L’enquête de l’ONS révèle que «plus de 12 % des entreprises publiques et près de 39 % de celles du privé ont des contrats d’exportation à satisfaire pour le prochain trimestre».

    Cette réalité ne va pas de pair avec la réduction des effectifs qui continue, selon les représentants du secteur public. Et ce, «à cause des départs en retraite non remplacés», contrairement au secteur privé qui a augmenté ses effectifs «suite à la mise en place de nouvelles capacités de production et à une amélioration des conditions de production», ajoute la même source. Environ 46% des chefs d’entreprise du privé et seulement 13 % de ceux du public déclarent, d’autre part, «trouver des difficultés à recruter surtout les cadres et les agents de maîtrise», d’après les professionnels cette situation trouve son origine dans le manque d’encadrement des jeunes diplômés qui ne peuvent pas assurer la relève. Les indicateurs de la trésorerie ne sont pas au vert, puisque selon l’ONS «la trésorerie a évolué négativement durant cette période pour près de 34 % des chefs d’entreprises du public. Toutefois, environ 28 % de ceux du privé ont déclaré qu’«elle a connu une évolution normale».

    En revanche, près de 74% des chefs d’entreprise du secteur public et plus de 80 % du privé ont déclaré avoir réalisé des bénéfices en 2006. L’enquête de l’ONS, a souligné que «l’allongement des délais de recouvrement des créances et les charges élevées continuent d’influer sur la situation de la trésorerie des entreprises, selon l’opinion de plus de 78 % des patrons». En conséquence, près de 19 % du potentiel de production du secteur privé et plus de 50 % de celui du public ont recouru à des crédits bancaires et la majorité n’a pas trouvé de difficultés à les contracter. L’enquête précise enfin, que plus de 67 % de la production du secteur public et 20% de celle du privé ont connu des pannes d’équipements, en raison de la vétusté du matériel et des problèmes de maintenance et de manque de pièces détachées.

    source : la tribune
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