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Moins d‘un mois après l’annonce par Michelin Algérie du rapatriement des familles de ses cadres français, la compagnie revient au devant de la scène. Dans son édition d’hier, le quotidien économique français La Tribune affirmait (selon des milieux d’affaires hexagonaux) que le groupe “pourrait à terme fermer son usine” algérienne.
Une décision qui serait pourrait prise suite aux difficultés qui s’accumuleraient sur l’usine depuis sa réouverture en 2002. Il a été surtout évoqué le problème de délestages électriques dont est victime l’usine algéroise. Interrogé sur ce propos, un porte-parole de Michelin s’est dit “surpris” par cette information “qui n’apporte pourtant rien de nouveau”. Pour lui, il n’a jamais été question de fermer
l’usine “au contraire, on compte réaliser beaucoup de choses et nous continuons à investir en vue de réaliser nos objectifs”.
À propos des délestages, il nous a affirmé que beaucoup de progrès ont été enregistrés : “ça a même diminué de moitié.” Sur les difficultés que rencontre Michelin Algérie localement, il a tenu à préciser : “Nous sommes au même niveau qu’un autre industriel algérien. Nous rencontrons les mêmes problèmes et nous nous battons pour renforcer notre activité industrielle.”
Notre interlocuteur a aussi tenu à rappeler que “Michelin Algérie est le premier exportateur de produits manufacturés hors hydrocarbures”. Et d’ajouter : “Cela ne veut pas dire que nous avons atteint tous nos objectifs, mais nous travaillons dur pour les réaliser. On continue de progresser et on ne compte nullement laisser le marché algérien.” Pour certains analystes, le fait que l’implantation de la marque au Bibendum en Algérie soit ciblée ces derniers temps est loin d’être anodin.
Pour eux, l’information donnée par le quotidien La Tribune intervient quelques jours après la visite de Sarkozy au royaume alaouite. Elle survient aussi juste après les critiques de Temmar, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, à l’encontre de Renault pour avoir choisi d’implanter son usine au Maroc. Des “coïncidences” qui ne seraient nullement innocentes eu égard à l’importance du marché. On parle ainsi d’activités de lobbying marocain en Hexagone en vue de délocaliser la seule usine de Michelin en Afrique chez eux.
Ce remue-ménage vient aussi remettre sur le tapis la coopération économique entre l’Algérie et la France qui serait très en deçà des espérances suscitées par la dernière visite de Sarkozy. Ce dernier est attendu d’ici un mois à Alger, et le secteur automobile va certainement être abordé. Reste à savoir comment la partie algérienne va défendre ce dossier.
Salim Koudil
Une décision qui serait pourrait prise suite aux difficultés qui s’accumuleraient sur l’usine depuis sa réouverture en 2002. Il a été surtout évoqué le problème de délestages électriques dont est victime l’usine algéroise. Interrogé sur ce propos, un porte-parole de Michelin s’est dit “surpris” par cette information “qui n’apporte pourtant rien de nouveau”. Pour lui, il n’a jamais été question de fermer
l’usine “au contraire, on compte réaliser beaucoup de choses et nous continuons à investir en vue de réaliser nos objectifs”.
À propos des délestages, il nous a affirmé que beaucoup de progrès ont été enregistrés : “ça a même diminué de moitié.” Sur les difficultés que rencontre Michelin Algérie localement, il a tenu à préciser : “Nous sommes au même niveau qu’un autre industriel algérien. Nous rencontrons les mêmes problèmes et nous nous battons pour renforcer notre activité industrielle.”
Notre interlocuteur a aussi tenu à rappeler que “Michelin Algérie est le premier exportateur de produits manufacturés hors hydrocarbures”. Et d’ajouter : “Cela ne veut pas dire que nous avons atteint tous nos objectifs, mais nous travaillons dur pour les réaliser. On continue de progresser et on ne compte nullement laisser le marché algérien.” Pour certains analystes, le fait que l’implantation de la marque au Bibendum en Algérie soit ciblée ces derniers temps est loin d’être anodin.
Pour eux, l’information donnée par le quotidien La Tribune intervient quelques jours après la visite de Sarkozy au royaume alaouite. Elle survient aussi juste après les critiques de Temmar, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, à l’encontre de Renault pour avoir choisi d’implanter son usine au Maroc. Des “coïncidences” qui ne seraient nullement innocentes eu égard à l’importance du marché. On parle ainsi d’activités de lobbying marocain en Hexagone en vue de délocaliser la seule usine de Michelin en Afrique chez eux.
Ce remue-ménage vient aussi remettre sur le tapis la coopération économique entre l’Algérie et la France qui serait très en deçà des espérances suscitées par la dernière visite de Sarkozy. Ce dernier est attendu d’ici un mois à Alger, et le secteur automobile va certainement être abordé. Reste à savoir comment la partie algérienne va défendre ce dossier.
Salim Koudil