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Quel système financier pour le Maghreb?

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  • Quel système financier pour le Maghreb?

    Quel système financier pour le Maghreb?

    · Les banques maghrébines leaders en Afrique mais trop hétérogènes

    · Une série de recommandations pour dynamiser les finances

    La crise des subprimes qui a touché les Etats-Unis a fait trembler les marchés financiers de la planète.
    Face à cette situation, il importe de s’interroger sur la situation du système financier maghrébin .
    C’est pour apporter des éléments de réponse à cette question, que l’Institut marocain des relations internationales (IMRI) a organisé le mardi 29 janvier à Casablanca une conférence autour du thème «Système financier maghrébin face à la mondialisation».
    Le système financier maghrébin a été présenté par Dhafer Saidane, maître de conférence à l’université Lille 3, comme étant «leader en Afrique mais présentant une certaine hétérogénéité»
    Même si les banques centrales des pays Maghrébins ont été créées à la même période, la structure du capital notamment présente une grande dissemblance. Au Maroc, le système est privatisé, en Tunisie partiellement privatisé mais en Algérie, l’Etat refuse de lâcher les commandes.
    Cependant, «c’est un système qui évolue vers son benchmark», note le conférencier. Notamment à travers les fusions des pôles bancaires ou les initiatives de croissance à l’étranger.
    Par ailleurs, certains défis techniques et économiques se posent avec acuité et concernent particulièrement le Maghreb.
    «D’abord, il faut comprendre que le processus de privatisation est irréversible. Dans ce sens, il importe d’intégrer dans les stratégies bancaires les transactions internationales à travers des partenariats avec des groupes leaders», souligne Saidane qui a établi une liste de recommandations susceptibles de tirer le système financier maghrébin vers une situation meilleure.
    Ainsi, il faut tirer les leçons des restructurations bancaires dans le monde «soit par concentration, en s’appuyant sur les produits classiques, soit par diversification en développant de nouveaux services», explique le professeur tunisien. Il faut aussi assainir les banques et chercher l’efficience en misant sur la transparence .
    L’ouverture des banques locales aux capitaux étrangers est également recommandée, mais avec prudence et tout en consolidant la coopération avec les partenaires historiques.
    Saidane insiste aussi sur le fait que «l’espace économique maghrébin se fera par les banques ou ne se fera pas», évoquant ainsi l’importance des établissements régionaux de financement et d’investissement.
    Il faudra aussi constituer des champions nationaux. A ce titre, le Maroc est «un leader régional dans ce domaine», a-t-il ajouté.
    Enfin, il a mis l’accent sur l’importance de poursuivre le processus de privatisation, car sans un environnement financier privatisé, il s’avère difficile d’instaurer un système maghrébin intégré.
    Sur le plan économique, «on assiste à une sorte de revanche d’Adam Smith sur Marx et Keynes, en ce sens que le libéralisme s’impose dans un monde de plus en plus «Market oriented», affirme Saidane.
    En effet, le monde des finances est en perpétuelle mutation et les banques ont du mal à suivre le rythme. Conséquence: elles encaissent des pertes suite à des fraudes,erreurs de spéculation ou dissimulation. La crise des subprimes ou le récent scandale de la Société Générale peuvent servir d’exemple.
    «Le montant des pertes subies par les banques a tendance à augmenter au fil des années», souligne le professeur tunisien.
    «Cela résulte des grands changements qu’ont connus les banques sur le plan mondial», ajoute-t-il. Les changements survenus peuvent être groupés en trois catégories.
    Les changements techniques se traduisent par l’introduction des nouvelles technologies dans le fonctionnement des banques à travers le développement des portefeuilles électroniques ou les ventes à distance.
    La 2e catégorie de changements concerne l’environnement financier. Sur ce plan, «il y a un changement de modèle, en ce sens que l’on passe d’une situation de Bank oriented vers une situation de Market oriented dans laquelle l’Etat délègue au marché les fonctions de régulation», constate Saidane.
    Cependant, les changements fondamentaux ont concerné les stratégies des banques.
    «La banque est devenue une entreprise concurrentielle alors qu’il y a quelques années, elle était encore une administration contrôlée par l’Etat», poursuit-il.
    L’autre aspect de ce changement de stratégie consiste dans la recherche de la grande taille. «Les Américains disent: Big is Beautiful. Une banque de grande taille ne peut pas être abandonnée par l’Etat, vu son poids sur le marché financier. En cas de crise, l’Etat intervient pour la sauver en sa qualité de prêteur en dernier ressort», explique-t-il.
    La conséquence directe de ces changements est le déclin de l’activité traditionnelle des banques.
    En effet, sur les 20 dernières années, les banques ont enregistré un déclin des produits financiers. Ce déclin a été compensé par les produits non financiers à travers le développement de différents services.
    A cela, s’ajoute la mondialisation des fonds de capital. Ainsi, le capital bancaire se mondialise à travers l’accroissement du taux de détention des investisseurs étrangers. D’ailleurs,»la moitié des effectifs bancaires exerce à l’étranger», note Saidane.

    Une monnaie unique?


    L’établissement d’une monnaie unique dans les pays du Maghreb est encore en l’état de rêve.
    Cependant,» une monnaie unique suppose que le capital soit privé, alors que les pays maghrébins ne sont pas tous arrivés à un niveau avancé de privatisation», remarque Dhafer Saidane. Du même avis, le président de l’IMRI, jawad Kerdoudi a souligné que «la monnaie unique constitue l’aboutissement d’un long processus de convergence des économies réelles».

    Mohamed Ali Mrabi

  • #2
    Algeria vows to press on with banking reform

    By Andrew England

    Published: February 1 2008

    Algeria insists it will move ahead with reforms to the financial sector in spite of the postponement of the first sale of a state bank, a key privatisation that would have gone some way to convincing doubters that the government was serious about change.

    The Algiers government has gradually implemented changes to the banking sector. It has opened up to foreign groups, which make up all 17 of the private-sector banks, introduced modern payment systems and begun to restructure the six public sector banks, which account for about 90 per cent of the sector in terms of assets and loans.

    But a critical step in the process was to be the sale of 51 per cent of Crédit Populaire d'Algérie. It would have been the first state bank to be privatised, delivering a message in a nation struggling to shake off its socialist past and convincing doubters that Algiers is serious about reform.

    However, the subprime crisis and its impact on international groups forced the drawn-out sale, expected to raise about $1.5bn (€1bn, £754m), to be put on hold, government officials say.

    In late November the government should have been receiving bids for CPA. But Citigroup, one of several foreign banks originally short-listed, declared it could no longer participate after the resignation of the group's CEO, Chuck Prince. Citigroup had viewed CPA, with 140 branches, as a "good fit" to expand into the retail market, says Kamel Driss, managing director at the US bank.

    With Crédit Agricole of France requesting its presentation be delayed, plus the earlier withdrawal of Banco Santander of Spain, the government was left with a shortlist of three French banks.

    "With just three banks we felt the competition was false so we decided to postpone the privatisation," Fatiha Mentouri, minister for financial reform, told the Financial Times. "Those who were blaming us can now see that we were right after the situation with Société Générale."

    SocGen, reeling from huge losses and alleged fraud from a rogue trader, was on the short-list.

    Mrs Mentouri said the sale of CPA would resume "when we see things are clear and the uncertainty is removed", and insisted reforms would continue. The government was preparing to begin the process of selling a 30 per cent stake in the smallest state-owned bank, Banque Développement Local, which had specialised in financing smaller companies, she added.

    With CPA, the government insisted bidders had a capital requirement of at least €3bn ($4.4bn, £2.2bn) and at least 400 branches in their home markets to restrict the offer to large institutions. However, with BDL it was seeking a regional group with experience of small and medium-sized enterprises, hence the decision to move forward on that sale, Mrs Mentouri said.

    International groups still appear keen to enter a market that is hugely under-banked, with just one branch per 26,000 people and where debit cards and automatic teller machines are only beginning to appear.

    Bankers say significant potential exists in the hydrocarbons-rich nation, which has reduced its debt and built up foreign reserves of $110bn, even if the nonhydrocarbons economy and private sector are severely underdeveloped.

    "There are scores [of groups] which are applying because they see very large potential in a country where you have the economic fundamentals," says Lachemi Siagh, managing director at Strategica. "In 2010 we project foreign exchange reserves at $150bn, while foreign debt is less than 5 per cent of GDP."

    Last May Deutsche Bank acquired a 51 per cent in Strategica, an Algerian investment house. The group is applying for a licence and will have the option for the remaining 49 per cent of the Algerian entity.

    HSBC, which received authorisation last year, hopes to open its first branch in May to target large international and domestic corporates.

    The group has already agreed a partnership with Banque Extérieure d'Algérie, the largest state bank, which services the accounts of Sonatrach, the state oil company. BEA will be the key financier of the government's multibillion dollar plans to develop petrochemicals and other downstream industries.

    The agreement gives HSBC the right of first refusal to provide management and advisory services to the project financing, giving it access to the hydrocarbons sector.

    SocGen and BNP Paribas are already active in the retail market. But complaints persist about the general pace of reform.

    "You have those who are conservative and whatever change you bring they consider it very fast and fraught with risks," says Mr Siagh. But for those who "wanted to see things happen very quickly to bring the country up to what is happening elsewhere, for them the change is very slow".

    Copyright The Financial Times Limited 2008

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    • #3
      en esperant que la mise a niveau se fera finalement en algerie et que le sercteur s'ouvrira a la concurrence. ca fera certainement accelerer les choses.

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