Les trois pays ont signé une lettre d'intention pour renforcer leur coopération sur les réacteurs nucléaires à neutrons rapides dits de quatrième génération pour un déploiement vers 2040.
La France, le Japon et les Etats-Unis ont signé une lettre d'intention pour renforcer leur coopération sur les réacteurs nucléaires à neutrons rapides dits de quatrième génération pour un déploiement vers 2040, a annoncé vendredi dans un communiqué le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
Ces réacteurs qui consomment beaucoup moins de combustible par quantité d'énergie produite sont refroidis au sodium, ce qui pose des problèmes de sécurité avec un liquide inflammable au contact de l'air et qui explose au contact de l'eau.
Des réacteurs expérimentaux de ce type ont déjà été construits notamment en France (Phénix, dont l'arrêt est prévu en 2009 et Superphénix, arrêté en 1997) et au Japon, où la centrale de Monju a dû être arrêtée en 1995 suite à un incendie.
"Un certain nombre de travaux sont en cours pour palier ce problème et l'objectif visé est d'obtenir des niveaux de sûreté au moins égales à ceux de la troisième génération" (par exemple, l'EPR), a déclaré à l'AFP Sunil Félix, assistant de Jacques Bouchard, président du Forum génération IV au CEA.
L'accord que le CEA a signé avec la Japan Atomic Energy Agency (JAEA) et le Department of Energy (DOE) américain prévoit "d'éviter toute duplication de développement technologique" par la mise en commun de "standards à appliquer aux prototypes".
Cette coopération ouverte à d'autres pays doit aussi permettre "d'identifier des règles communes du sûreté" et des "innovations technologiques à même de réduire les coûts de construction".
Selon M. Félix, les réacteurs de quatrième génération "vont permettre de minimiser la production des déchets radioactifs en en brûlant une certaine partie (les actinides mineurs) pour les réintégrer dans du combustible neuf".
Il y a aussi un avantage sur le plan de prolifération puisqu'"on n'aura pas de plutonium facilement manipulable", ce dernier ayant été "pollué, au sens positif du terme, avec des actinides mineurs", a encore expliqué l'expert du CEA.
Enfin, alors que les ressources de combustible nucléaire ne sont pas illimitées, on pourra "utiliser beaucoup moins d'uranium que dans la génération précédente étant donné qu'une partie du combustible provient des déchêts".
La France, le Japon et les Etats-Unis ont signé une lettre d'intention pour renforcer leur coopération sur les réacteurs nucléaires à neutrons rapides dits de quatrième génération pour un déploiement vers 2040, a annoncé vendredi dans un communiqué le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
Ces réacteurs qui consomment beaucoup moins de combustible par quantité d'énergie produite sont refroidis au sodium, ce qui pose des problèmes de sécurité avec un liquide inflammable au contact de l'air et qui explose au contact de l'eau.
Des réacteurs expérimentaux de ce type ont déjà été construits notamment en France (Phénix, dont l'arrêt est prévu en 2009 et Superphénix, arrêté en 1997) et au Japon, où la centrale de Monju a dû être arrêtée en 1995 suite à un incendie.
"Un certain nombre de travaux sont en cours pour palier ce problème et l'objectif visé est d'obtenir des niveaux de sûreté au moins égales à ceux de la troisième génération" (par exemple, l'EPR), a déclaré à l'AFP Sunil Félix, assistant de Jacques Bouchard, président du Forum génération IV au CEA.
L'accord que le CEA a signé avec la Japan Atomic Energy Agency (JAEA) et le Department of Energy (DOE) américain prévoit "d'éviter toute duplication de développement technologique" par la mise en commun de "standards à appliquer aux prototypes".
Cette coopération ouverte à d'autres pays doit aussi permettre "d'identifier des règles communes du sûreté" et des "innovations technologiques à même de réduire les coûts de construction".
Selon M. Félix, les réacteurs de quatrième génération "vont permettre de minimiser la production des déchets radioactifs en en brûlant une certaine partie (les actinides mineurs) pour les réintégrer dans du combustible neuf".
Il y a aussi un avantage sur le plan de prolifération puisqu'"on n'aura pas de plutonium facilement manipulable", ce dernier ayant été "pollué, au sens positif du terme, avec des actinides mineurs", a encore expliqué l'expert du CEA.
Enfin, alors que les ressources de combustible nucléaire ne sont pas illimitées, on pourra "utiliser beaucoup moins d'uranium que dans la génération précédente étant donné qu'une partie du combustible provient des déchêts".