Depuis que l’on a annoncé les projets de e-gov, d’administration électronique et de e-business, dont les réformes ont fait les choux gras de la législature précédente, force est de constater que l’état des lieux de la «Ntisation» des procédures en termes de prestations en ligne aux clients et aux usagers n’a pas franchi encore une distance significative. Autrement dit, hormis les portails et autres sites d’informations des institutionnels et opérateurs on line, souvent non actualisés ou carrément «bloqués», les grandes promesses de prestations à domicile, notamment en matière de formalités administratives, peinent à voir le jour. Le comble, c’est que l’on continue à exciper du poncif de dématérialisation des procédures alors que les pratiques paperassières et les travers bureaucratiques semblent s’aggraver. Ceci est valable aussi pour des systèmes d’information censés «liquider» les compilations de fichiers manuels, ce qui n’’est pas du tout le cas, jusqu’à présent où les registres physiques demeurent incontournables. Et le comble du comble, c’est que les acteurs persistent à parler de chantiers en cours qualifiés de «gisements de réductions des coûts», une obsession théorique de plus dont le pragmatisme n’est pas le souci primordial. Et on a vu l’engorgement monstre du port de Casablanca, l’été dernier alors que l’EDI (Echange de données informatisées) est, nous assure-t-on opérationnelle. Quant à la transmission préalable des données automatisées dans les échanges commerciaux internationaux, il faudra poireauter, étudier, adapter, peaufiner…bref, un autre projet de plus, en somme.
Par Benhamed Mohammadi.
Sources.La Gazette du Maroc.
Par Benhamed Mohammadi.
Sources.La Gazette du Maroc.
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