La destination Algérie a-t-elle besoin aujourd’hui de plus de promotion ? C’est une question sur laquelle une bonne partie des spécialistes du secteur du tourisme ne partagent pas le même avis. Certains parmi eux estiment que le secteur n’a pas besoin d’autant de promotion telle que l’envisagent les autorités publiques, car, au niveau de plusieurs pays, l’Algérie est déjà une destination privilégiée qui a séduit des milliers de touristes. Pour ces mêmes spécialistes, les actions doivent être entreprises ailleurs que dans la promotion. Le renforcement du tourisme en Algérie n’a besoin que de décisions fermes et courageuses, à travers une prise en charge sérieuse du secteur qui est à la traîne depuis déjà plusieurs années, s’accordent-ils à dire. Des années durant, des pays voisins ont pu enregistrer des recettes colossales au détriment de la destination Algérie.
Et pourtant, le tourisme est l’un des secteurs qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années sans drainer de touristes, comme ce fut le cas durant les années qui ont précédé les dix années de terrorisme. 1 193 210 est ce nombre de touristes enregistrés en 1991 à titre illustratif. Ce chiffre prouve la capacité de séduction de notre pays sans un discours applaudissant la promotion de la destination Algérie qui ne convainc pas grand monde aujourd’hui. Le jeu doit actuellement, se concentrer au niveau de la promotion des investissements nationaux et étrangers à travers plusieurs paramètres, dont l’allégement des procédures administratives, la facilité d’octroi des crédits bancaires, la disponibilité des assiettes de terrain aménagées, la formation du personnel, la mise à niveau du parc hôtelier existant, la prise en charge du travail associatif activant dans le secteur, la mise en place d’un cahier des charges rigoureux régissant les agences du tourisme, la formation de guides dont l’Algérie ne dispose actuellement que de près d’une vingtaine, pour un pays dont la surface dépasse les deux millions de kilomètres carrés !
Des efforts doivent être consentis dans le domaine des transports, notamment aérien par la promotion du charter, une démarche qui permettra à la destination Algérie une ouverture progressive aux marchés internationaux. Alors que les deux pays voisins encouragent davantage cette option, Air Algérie augmente le prix du billet indéfiniment et sans même avertir les clients, sans pour autant évoquer les problèmes des retards des vols. Ce sont là les différents problèmes qui retardent le développement du tourisme en Algérie et qui doivent être sérieusement discutés, lors des «Assises nationales et internationales sur le tourisme» qu’organise le ministère de l’Aménagement du territoire de l’Environnement et du Tourisme, les 11 et 12 du mois en cours au palais des Congrès, Club des Pins.
Prévue initialement pour décembre dernier, cette manifestation regroupera, selon le communiqué du département de Rahmani, 3 000 participants (opérateurs, organismes et institutions publics et privés, investisseurs, experts, chercheurs et universitaires, formateurs, mouvement associatif …) qui animeront des ateliers thématiques sur plusieurs thèmes, dont la valorisation de la destination Algérie, l’articulation de la chaîne touristique, les pôles d’excellence. Utile de rappeler que le programme tracé par le ministère de tutelle est riche, il prévoit, en plus de l’exposition des projets hôteliers d’envergure en cours de lancement ou de réalisation par les investisseurs nationaux ou étrangers, une excursion dans la vallée de M’zab (Ghardaïa) réservée exclusivement aux participants étrangers. Ces derniers auront l’occasion, lors de leur séjour en Algérie, de découvrir de la ville d’Alger et ses environs.
source : la Tribune
Et pourtant, le tourisme est l’un des secteurs qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années sans drainer de touristes, comme ce fut le cas durant les années qui ont précédé les dix années de terrorisme. 1 193 210 est ce nombre de touristes enregistrés en 1991 à titre illustratif. Ce chiffre prouve la capacité de séduction de notre pays sans un discours applaudissant la promotion de la destination Algérie qui ne convainc pas grand monde aujourd’hui. Le jeu doit actuellement, se concentrer au niveau de la promotion des investissements nationaux et étrangers à travers plusieurs paramètres, dont l’allégement des procédures administratives, la facilité d’octroi des crédits bancaires, la disponibilité des assiettes de terrain aménagées, la formation du personnel, la mise à niveau du parc hôtelier existant, la prise en charge du travail associatif activant dans le secteur, la mise en place d’un cahier des charges rigoureux régissant les agences du tourisme, la formation de guides dont l’Algérie ne dispose actuellement que de près d’une vingtaine, pour un pays dont la surface dépasse les deux millions de kilomètres carrés !
Des efforts doivent être consentis dans le domaine des transports, notamment aérien par la promotion du charter, une démarche qui permettra à la destination Algérie une ouverture progressive aux marchés internationaux. Alors que les deux pays voisins encouragent davantage cette option, Air Algérie augmente le prix du billet indéfiniment et sans même avertir les clients, sans pour autant évoquer les problèmes des retards des vols. Ce sont là les différents problèmes qui retardent le développement du tourisme en Algérie et qui doivent être sérieusement discutés, lors des «Assises nationales et internationales sur le tourisme» qu’organise le ministère de l’Aménagement du territoire de l’Environnement et du Tourisme, les 11 et 12 du mois en cours au palais des Congrès, Club des Pins.
Prévue initialement pour décembre dernier, cette manifestation regroupera, selon le communiqué du département de Rahmani, 3 000 participants (opérateurs, organismes et institutions publics et privés, investisseurs, experts, chercheurs et universitaires, formateurs, mouvement associatif …) qui animeront des ateliers thématiques sur plusieurs thèmes, dont la valorisation de la destination Algérie, l’articulation de la chaîne touristique, les pôles d’excellence. Utile de rappeler que le programme tracé par le ministère de tutelle est riche, il prévoit, en plus de l’exposition des projets hôteliers d’envergure en cours de lancement ou de réalisation par les investisseurs nationaux ou étrangers, une excursion dans la vallée de M’zab (Ghardaïa) réservée exclusivement aux participants étrangers. Ces derniers auront l’occasion, lors de leur séjour en Algérie, de découvrir de la ville d’Alger et ses environs.
source : la Tribune