La décision de Renault d’implanter sa première usine africaine au Maroc continue de susciter des réactions en Algérie. Après les responsables politiques, c'est au tour des patrons de critiquer le choix du constructeur français.
Jeudi, à Oran, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE, principale organisation patronale algérienne), Réda Hamiani, a renvoyé dos à dos le gouvernement et Renault. « Renault a annoncé des investissements dans une usine de montage de voitures au Maroc. Au même temps, il a annoncé l'ouverture en Algérie du plus grand magasin de pièces de rechange au Maghreb », a-t-il regretté. Pessimiste, il a affirmé que ni Renault ni Peugeot ne construira des usines de montages de voitures dans notre pays. La cause ? « Pourquoi ces constructeurs vont-ils le faire ? Ils n'ont aucune contrainte pour vendre leurs voitures sur notre marché. Aucune contrainte, ni exigence », a estimé M. Hamiani.
Le président du FCE a déploré le manque de protection du marché algérien et le libéralisme sauvage appliqué par le gouvernement. Il a cité les exemples de la Tunisie et de l'UE qui protègent leurs marchés contre l'invasion des produits asiatiques. « Chez nous, tout est ouvert aux produits étrangers. Il y a un télescopage entre les intérêts des importateurs et des producteurs au détriment de la production nationale », a expliqué M. Hamiani.
Un constat économique amer, mais qui reflète la réalité de l'économie algérienne, tournée vers l'importation et incapable de produire en dehors des hydrocarbures. « Sur le milliard de dollars d'exportations hors hydrocarbures, il a seulement 250 millions de dollars de produits réellement hors hydrocarbures. Le reste est constitué de déchets ferreux et non ferreux et de produits parapétroliers », a expliqué le président du FCE.
Jeudi, à Oran, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE, principale organisation patronale algérienne), Réda Hamiani, a renvoyé dos à dos le gouvernement et Renault. « Renault a annoncé des investissements dans une usine de montage de voitures au Maroc. Au même temps, il a annoncé l'ouverture en Algérie du plus grand magasin de pièces de rechange au Maghreb », a-t-il regretté. Pessimiste, il a affirmé que ni Renault ni Peugeot ne construira des usines de montages de voitures dans notre pays. La cause ? « Pourquoi ces constructeurs vont-ils le faire ? Ils n'ont aucune contrainte pour vendre leurs voitures sur notre marché. Aucune contrainte, ni exigence », a estimé M. Hamiani.
Le président du FCE a déploré le manque de protection du marché algérien et le libéralisme sauvage appliqué par le gouvernement. Il a cité les exemples de la Tunisie et de l'UE qui protègent leurs marchés contre l'invasion des produits asiatiques. « Chez nous, tout est ouvert aux produits étrangers. Il y a un télescopage entre les intérêts des importateurs et des producteurs au détriment de la production nationale », a expliqué M. Hamiani.
Un constat économique amer, mais qui reflète la réalité de l'économie algérienne, tournée vers l'importation et incapable de produire en dehors des hydrocarbures. « Sur le milliard de dollars d'exportations hors hydrocarbures, il a seulement 250 millions de dollars de produits réellement hors hydrocarbures. Le reste est constitué de déchets ferreux et non ferreux et de produits parapétroliers », a expliqué le président du FCE.
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