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Les exportations d'hydrocarbures de l'Algérie ont atteint 75 milliards en 2008

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  • Les exportations d'hydrocarbures de l'Algérie ont atteint 75 milliards en 2008

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    D’ici à 2012, des projets majeurs vont entrer en service accroissant la capacité de production de gaz et de liquides. Si le cycle haussier se poursuit pendant cette période, l’Algérie va engranger des recettes en devises plus importantes.


    Le FMI prévoit plus de 75 milliards de dollars en 2008 de recettes en devises tirées des exportations d’hydrocarbures. Selon la Coface, la production d’hydrocarbures va augmenter l’année en cours, tirée par le gaz. Les prix du pétrole s’établiront autour de 90 dollars en moyenne. De ce fait, les exportations vont augmenter en volume et en valeur. Les ventes de gaz vont croître de 6 milliards de mètres cubes par an vers la fin de l’année, résultat de l’extension du gazoduc Enrico Mattei vers l’Italie. L’Algérie va bénéficier de la montée en cadence de la production des gisements d’In Amenas et d’In Salah. Les deux champs devront produire en principe 18 milliards de mètres cubes par an de gaz et 50.000 barils/jour de liquides.
    Le secteur des hydrocarbures continuera à procurer des revenus en croissance. Les 59 milliards de dollars de recettes ont permis quasiment à l’Algérie de porter ses réserves en devises à 110 milliards de dollars, soit une progression d’environ 2,6 milliards de dollars par mois. Grâce à des revenus en hausse depuis 2000 et aux remboursements massifs par anticipation, la dette extérieure a été ramenée à 4,5 milliards de dollars.
    Le cumul au niveau du fonds de régulation a atteint 3000 milliards de dinars, soit plus de 40 milliards de dollars. Le solde budgétaire global est estimé à 15,9 milliards de dollars. La dette interne se situe à 1 000 milliards de dinars. Elle serait portée à 500 milliards de DA vers la fin de l’année.
    Ce désendettement est du principalement aux revenus en croissance tirés des exportations d’hydrocarbures.
    Le service de la dette représente moins de 3% des exportations. En 2009-2010, jusqu’en 2012, il est prévu une croissance des exportations d’hydrocarbures. Le FMI prévoit la poursuite du cycle haussier jusqu’en 2012. La croissance des revenus tirée des exportations d’hydrocarbures se maintiendra, suivant ce scénario.
    Au cours de cette période, deux gazoducs seront mis en service, Medgaz et Galsi reliant directement l’Algérie à respectivement l’Espagne et l’Italie. Deux trains de Gnl seront en principe achevés, celui de Skikda et d’Arzew. Les gisements du bloc 208 seront mis en service avec une production de 100.000 barils/jour de pétrole.Les premiers gisements de gaz du sud ouest pourront être mis en exploitation en fin de période.
    Dans le secteur de la pétrochimie, plusieurs complexes seront mis en service en principe en fin de période. Ces installations sont destinées principalement à l’exportation.
    Beaucoup d’experts partagent cet optimisme. Mais, pour le ministre de l’énergie, l’Algérie n’est pas à l’abri d’un retournement du marché pétrolier. L’économie mondiale pourrait être en récession, faisant baisser la demande et partant les prix du pétrole, avancent nombre d’analystes internationaux.
    Dans ce scénario pessimiste, l’Algérie restera à l’abri de ce choc pendant au moins deux ans et demi, mais au prix d’une fonte des réserves en devises et de l’argent accumulé dans le fonds de régulation. Si on inclut que sur instruction du président de la république, 30 milliards de dollars des réserves de change et l’équivalent de 10 milliards de dollars du fonds de régulation ne doivent pas être touchés par principe de précaution.
    Les recettes records ont permis de donner du répit à l’Algérie. Pendant ces deux ans et demi, et suivant ce scénario pessimiste, l’Algérie peut asseoir les bases d’un développement durable, d’une économie de substitution aux hydrocarbures, c'est-à-dire d’une économie plus diversifiée. Encore faut-il une volonté politique réelle de sortir de cette dépendance vis-à-vis des fluctuations des cours du brut. Après plus de trois années de mise en œuvre du plan de relance et plus de huit ans de poursuite des réformes, l’Algérie n’est pas au rendez vous de l’efficacité. Si on gâche cette opportunité exceptionnelle de sortir du tunnel, l’Algérie risque de connaitre d’autres crises génératrices de violences et de frustrations.
    M. Kherdine





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