AvtoVAZ produira des pièces détachées pour Renault-Nissan (Business & Financial Markets)
Le partenariat avec Renault pourrait faire d'AvtoVAZ un acteur à part entière dans l'industrie automobile mondiale, lit-on vendredi dans le magazine Business & Financial Markets.
Renault qui sera dès l'été prochain détenteur d'une minorité de blocage dans l'usine russe compte obtenir un accès à la production de pièces détachées d'AvtoVAZ. La transaction est avantageuse pour les deux partenaires : Renault approvisionnera ses unités de production situées dans le monde entier en pièces bon marché tandis qu'AvtoVAZ trouvera là important débouché.
Selon le PDG de Renault Carlos Ghosn, l'accord définitif sera signé dans les semaines à venir. Renault est prêt non seulement à partager ses technologies avec AvtoVAZ, mais aussi à profiter des réalisations de l'usine russe. M. Ghosn affirme que la transaction avec AvtoVAZ intéresse Renault en tant que perspective d'extension de ses capacités de production ainsi que dans l'optique d'une production massive d'équipements automobiles en Russie.
Gérard Detourbet, directeur du projet Renault X90 (modèle Logan), indique qu'après la transaction avec AvtoVAZ, la firme française espère accéder à la production de pièces détachées à l'usine automobile Voljski et dans ses filiales.
Selon lui, AvtoVAZ peut produire des pistons et des pièces en plastique qui seront fournis aux usines de Renault-Nissan en Russie et dans le monde entier.
L'usine automobile Voljski est déjà capable de produire pour Renault environ 10% des pièces détachées fabriquées d'après des technologies simples, estime Sevastian Kozitsyne, analyste de BrokerCreditService: "Une localisation plus poussée - production de systèmes de pistons et, peut-être, de boîtes de vitesses - sera possible au bout de deux ans. Mais cette production devra être organisée par Renault", poursuit l'expert.
Dans les pays aux marchés développés, la concurrence élevée fait que l'objectif principal est de réduire le prix de revient des différents produits. En règle générale, les grands constructeurs mondiaux confient la production de pièces détachées à des entreprises spécialisées. Sur ce plan, l'alliance avec AvtoVAZ peut être très avantageuse pour Renault: l'usine russe maitrise depuis longtemps le cycle complet de production d'automobiles.
Cependant, l'idée de Renault d'utiliser AvtoVAZ comme sous-traitant ne rentre pas dans la stratégie de développement de l'usine Voljski, fait remarquer Mikhaïl Liamine, analyste de la Banque de Moscou. La réforme d'AvtoVAZ prévoit justement de se débarrasser de la production de pièces détachées, qui devra être sous-traitée. Si l'usine produit des pièces pour Renault-Nissan, cela nécessitera des investissements supplémentaires dans les équipements.
"Le rééquipement d'une usine moyenne de production de pièces détachées en plastique coûte environ 8 à 10 millions de dollars", estime l'expert.
Sources.intelink.info.
Le partenariat avec Renault pourrait faire d'AvtoVAZ un acteur à part entière dans l'industrie automobile mondiale, lit-on vendredi dans le magazine Business & Financial Markets.
Renault qui sera dès l'été prochain détenteur d'une minorité de blocage dans l'usine russe compte obtenir un accès à la production de pièces détachées d'AvtoVAZ. La transaction est avantageuse pour les deux partenaires : Renault approvisionnera ses unités de production situées dans le monde entier en pièces bon marché tandis qu'AvtoVAZ trouvera là important débouché.
Selon le PDG de Renault Carlos Ghosn, l'accord définitif sera signé dans les semaines à venir. Renault est prêt non seulement à partager ses technologies avec AvtoVAZ, mais aussi à profiter des réalisations de l'usine russe. M. Ghosn affirme que la transaction avec AvtoVAZ intéresse Renault en tant que perspective d'extension de ses capacités de production ainsi que dans l'optique d'une production massive d'équipements automobiles en Russie.
Gérard Detourbet, directeur du projet Renault X90 (modèle Logan), indique qu'après la transaction avec AvtoVAZ, la firme française espère accéder à la production de pièces détachées à l'usine automobile Voljski et dans ses filiales.
Selon lui, AvtoVAZ peut produire des pistons et des pièces en plastique qui seront fournis aux usines de Renault-Nissan en Russie et dans le monde entier.
L'usine automobile Voljski est déjà capable de produire pour Renault environ 10% des pièces détachées fabriquées d'après des technologies simples, estime Sevastian Kozitsyne, analyste de BrokerCreditService: "Une localisation plus poussée - production de systèmes de pistons et, peut-être, de boîtes de vitesses - sera possible au bout de deux ans. Mais cette production devra être organisée par Renault", poursuit l'expert.
Dans les pays aux marchés développés, la concurrence élevée fait que l'objectif principal est de réduire le prix de revient des différents produits. En règle générale, les grands constructeurs mondiaux confient la production de pièces détachées à des entreprises spécialisées. Sur ce plan, l'alliance avec AvtoVAZ peut être très avantageuse pour Renault: l'usine russe maitrise depuis longtemps le cycle complet de production d'automobiles.
Cependant, l'idée de Renault d'utiliser AvtoVAZ comme sous-traitant ne rentre pas dans la stratégie de développement de l'usine Voljski, fait remarquer Mikhaïl Liamine, analyste de la Banque de Moscou. La réforme d'AvtoVAZ prévoit justement de se débarrasser de la production de pièces détachées, qui devra être sous-traitée. Si l'usine produit des pièces pour Renault-Nissan, cela nécessitera des investissements supplémentaires dans les équipements.
"Le rééquipement d'une usine moyenne de production de pièces détachées en plastique coûte environ 8 à 10 millions de dollars", estime l'expert.
Sources.intelink.info.
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