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L’avenir touristique de l’Algérie se construit sur le long terme

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  • L’avenir touristique de l’Algérie se construit sur le long terme

    L’Algérie est-elle prête pour le tourisme ? Le ministre algérien du secteur, Cherif Rahmani, a clos mardi deux jours de débats autour d’un ambitieux plan de développement qui veut donner du temps au temps.

    « Préférez le risque à la rente », c’est ce que Chérif Rahmani, le ministre algérien de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, a demandé mardi soir au millier de conférenciers présents dans l’enceinte du Palais des Nations, en banlieue d’Alger, à l’occasion des Assises nationales et internationales du tourisme algérien.

    Le pays d’Afrique du nord dispose de toutes les potentialités pour devenir une destination d’avenir, mais tout y est à faire, de la formation des acteurs du tourisme aux infrastructures d’accueil et au transport. Le caractère transversal de l’activité, imbriquée avec de nombreux autres secteurs de la société, qui demandent eux aussi à être développés, ne facilitera pas la tâche de l’Algérie.

    Le précédent ministre du tourisme, Nouredine Moussa, avait esquissé un plan de développement en 10 ans. Chérif Rahmani, lui, a mis sur pied un ambitieux Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT) de l’Algérie, avec une double échéance à l’horizon 2015 et une autre à 2025. L’équivalent de 350 millions d’euros y seraient investis chaque année durant cette période.

    La « situation économique est très favorable aux affaires », assure ainsi Djamel Zeriguine, chef de la division des investissements étrangers à l’ANDI (Agence nationale de développement des investissements). Plus prosaïque, le président du Forum des entrepreneurs algériens précise que c’est « la situation d’aisance financière [qui] offre une chance exceptionnelle à l’Algérie pour induire dans la durée le développement du tourisme. »

    Sécurité : l’Algérie au niveau du Maroc et de la Tunisie selon l’OCDE

    Pour cela, l’une des tâches les plus ardues sera de modifier l’image d’une Algérie associée à la quinzaine d’années de violence qui l’a traumatisée. Djamel Zeriguine rappelle sur ce point que le facteur risque-pays de l’Algérie est passé de 6/7 en 1999 à 3 en 2008 selon l’OCDE. Le même score que la Tunisie et le Maroc voisins et un point de mieux que le Brésil (4).

    Quant à Francesco Frangialli, le secrétaire général de l’Organisation mondiale du Tourisme (OMT), il a rappelé que « l’Algérie n’est pas le seul pays à subir ces incidents et [que] personne n’est à l’abri, qu’il soit chez lui ou dehors ». Madrid, où se trouve le siège de l’organisme qu’il dirige, n’a-t-elle pas été secouée par des attentats en mars 2004, de même que Louxor en Egypte ou Djerba en Tunisie ? interroge-t-il.

    « Les choses ont changé de par le monde et l’on n’est plus à l’époque où les attentats terroristes provoquaient des désastres dans le secteur du tourisme, a-t-il poursuivi, devant le millier de conférenciers présents dans l’enceinte du Palais des Nations, en banlieue d’Alger. Les consommateurs ou les voyageurs savent faire la part des choses et prennent désormais en compte le volet se rapportant à la sécurité ».
    Prête pour le tourisme de masse ?

    Des propos que la presse algérienne, exténuée elle aussi par des années de violence et par l’image parfois trompeuse donnée de l’Algérie dans les médias étrangers, s’est empressée de relayer. Sans préciser que le secrétaire général de l’OMT a dû forcer la main à sa direction, à New York, pour se rendre à Alger et être avec ses amis, même « dans les moments les plus difficiles », comme il l’a expliqué.

    L’attentat qui a frappé Alger et le bureau du HCR, le 11 décembre dernier, est toujours dans les mémoires.

    Un tour opérateur italien a d’ailleurs expliqué se faire peu d’illusions quant au développement d’un tourisme de masse, en Algérie, tant qu’existera ce que les autorités appellent le terrorisme « résiduel ».

    Même les plus motivés, comme le Français Jean-François Saunier, de l’agence 1001 Soleils, restent dubitatif. Lui-même projette de lancer une offre sur Alger pour contribuer à redorer l’image de La Blanche, malgré les risques. Mais il imagine mal comment, dans l’immédiat, ses collègues pourraient le suivre de façon massive.

    source : **********

  • #2
    L’avenir touristique de l’Algérie se construit sur le long terme
    Tant Mieux , et Mieux Tard que Jamais ...

    Y'a pas Longtemps on Ignorait Carrément l'idée du Tourisme .... et c'est un Pas en Avant je trouve ....

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    • #3
      Y'a pas Longtemps on Ignorait Carrément l'idée du Tourisme ....
      Levé du "peid gauche" aujourd'hui ?

      Lorsque Tipaza, zeralda, djanet, ghardaia regorgeaient de touristes Kech était une bourgade.

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      • #4
        Lorsque Tipaza, zeralda, djanet, ghardaia regorgeaient de touristes Kech était une bourgade.
        Il est vrai que l'Algerie touristique et appréciée des touristes au début des années 70 est mal connu... à l'etranger.
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
        Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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        • #5
          Lorsque Tipaza, zeralda, djanet, ghardaia regorgeaient de touristes Kech était une bourgade.
          Mais quand donc l'algérie a regorgé de touristes depuis l'indépendance ??

          Dans mes souvenirs, je ne me rappelle que de coopérants russes, syriens, égyptiens etc ....... mais point d'invasion touristique à proprement parler.


          P.S: A moins que ce phénomène n'ait eu lieu dans un passé ......... à trop long terme pour ma petite mémoire
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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          • #6
            A moins que ce phénomène n'ait eu lieu dans un passé ......... à trop long terme pour ma petite mémoire
            Tout dépend de votre âge au début des années 70. En plus du bon moment, il fallait être au bon endroit.

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            • #7
              Salut jawzia: mon âge n'a strictement rien à voir dans ce débat puisque l'importance du secteur touristique d'un pays n'est point une question d'âge mais se résume à un seul chiffre: celui inscrit dans la balance des paiements.

              Or, aussi loin que mes souvenirs puissent remonter, je n'ai jamais eu connaissance d'aucun plan durant les 40 dernières années visant à développer le tourisme en Algérie.

              En effet, la seule allusion au tourisme que je connaisse date de 1976 dans ce qu'on appelait alors la charte nationale, mais où il était plutôt question de favoriser le tourisme pour les nationaux, et au détriment du tourisme international.

              De là à dire qu'il n'y a jamais eu de volonté de nos dirigeants à promouvoir un tourisme qui aurait pu être dérangeant, il n'y a qu'un pas.

              En conclusion, ce n'est pas avec des effets d'annonce et autres vociférations qu'on va rattrapper 30 années de retard dans ce domaine, d'où peut-être l'explication des projections de résultats à l'horizon .......... 20025 !!
              Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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              • #8
                salut scootie

                En 1970, les complexes de Sidi Fredj, Tipaza, Zeralda et les destinations Sud du pays travaillaient (à certaines périodes de l'année) à plein régime. Ces endroits n'étaient pas dans les cordes (financières) des autochtones.

                Pour les algériens de l'époque, c'était soit le camping ou les escapades journalières.

                C'est justement à la fin des années 70 (peut être à cause de la charte) que le secteur du tourisme connu le début de la courbe à tangente négative.

                PS : Je n'ai jamais affirmé qu'il y eut un plan "promotion du Tourisme" par les gouvernements successifs. J'ai fait le constat que la destination Algérie était prisée à une époque où Kech était une bourgade.

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                • #9
                  Kech était une bourgade
                  Alors prions en se disant "kech ma n'dirou" ......... pour que demain, on puisse soutenir une rivalité amicale avec ce joyau du maghreb qu'est devenue Marrakech ............ d'ici là faudra, avant toute chose, couper la tête aux serpents qui veulent couler l'Algérie.

                  Et si on s'adressait aux spécialistes de la place djemaa el fna ?
                  Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                  • #10
                    Alors prions en se disant "kech ma n'dirou" ......... pour que demain, on puisse soutenir une rivalité amicale avec ce joyau du maghreb qu'est devenue Marrakech ............
                    Objectif à très long terme.

                    Et si on s'adressait aux spécialistes de la place djemaa el fna ?
                    Les ecologistes leur menent la vie dure ces derniers temps. Pas impossible qu'on prohibe les metiers de charmeurs de serpents et autres animaux pour cause de maltraitance.

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                    • #11
                      P.S: A moins que ce phénomène n'ait eu lieu dans un passé ......... à trop long terme pour ma petite mémoire

                      J'étais trop jeune à l'époque,mais j'ai vus un filme des années 70 avec Al pacino "une après midi de chien", l'histoire de deux type qui foirent le braquage d'une banque se retrouvent avec une tripoté d'otage.Au fil du film, les otages et la communauté en générale se mettent du coté des braqueurs.A un moment donné ils demandent un avion, mais pour aller où? Al pacino regarde les otage et leur dit: et si on allait en Algérie? Une des otage sourie et dit oui toute exité, comme si on lui avait dit "aux maldives", et c'est là que je me suis dis: il y a du y avoir une période faste pour le tourisme en Algérie.
                      On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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