Les "sukuks" pèseront 200 milliards de dollars en 2010
Le marché des obligations islamiques (sukuks) atteindrait les 200 milliards de USD d'ici 2010, selon une étude réalisée par l'agence de notation financière Moody's. Les sukuks sont des obligations qui, à la différence des bons du Trésor classiques, n'ont pas de taux d'intérêt, mais rapportent à celui qui y souscrit une part des bénéfices générés par les actifs ainsi financés.
(L'Echo) - La finance dite islamique, respectueuse de la charia qui proscrit l'usure (l'intérêt), a crû de 15% par an sur les trois dernières années dans le monde et présente d'excellentes perspectives dans les prochaines années, selon une étude réalisée par l'agence de notation financière Moody's. Celle-ci attribue cette croissance "en partie à la richesse accrue des pays musulmans, qui a été tirée par des cours élevés du pétrole". Selon Moody's, la finance islamique "représente une petite part de la finance mondiale, sa valeur étant estimée à environ 700 milliards de dollars dans le monde". Moody's signale que le segment des sukuks bénéficie "d'une croissance phénoménale", avec 97,3 milliards de USD d'encours dans le monde fin 2007.
Les sukuks sont des obligations qui, à la différence des bons du Trésor classiques, n'ont pas de taux d'intérêt, mais rapportent à celui qui y souscrit une part des bénéfices générés par les actifs ainsi financés. En 2007, le volume des émissions de sukuks a progressé de 71% par rapport à l'année précédente, à 32,65 milliards de USD, pour un total de 119 opérations, dont 74% par les entreprises et 26% par les Etats. "En 2008, nous prévoyons que l'émission totale de sukuks devrait continuer à augmenter d'environ 30 à 35% pour atteindre la barre des 200 milliards de USD d'ici 2010", estime Faisal Hijazi, l'auteur de l'étude.
Le marché de l'assurance islamique ("takaful") devrait par ailleurs croître de 13% par an d'ici à 2015, selon Moody's, qui indique que pour l'instant, 90% des assurés sont en Malaisie. La finance islamique n'a pas de succès que dans le monde musulman, puisque le Japon prévoit une première émission de sukuks au premier trimestre, entre 300 et 500 millions de dollars.
Source : le quotidien belge l'ECHO
Stanislas
Le marché des obligations islamiques (sukuks) atteindrait les 200 milliards de USD d'ici 2010, selon une étude réalisée par l'agence de notation financière Moody's. Les sukuks sont des obligations qui, à la différence des bons du Trésor classiques, n'ont pas de taux d'intérêt, mais rapportent à celui qui y souscrit une part des bénéfices générés par les actifs ainsi financés.
(L'Echo) - La finance dite islamique, respectueuse de la charia qui proscrit l'usure (l'intérêt), a crû de 15% par an sur les trois dernières années dans le monde et présente d'excellentes perspectives dans les prochaines années, selon une étude réalisée par l'agence de notation financière Moody's. Celle-ci attribue cette croissance "en partie à la richesse accrue des pays musulmans, qui a été tirée par des cours élevés du pétrole". Selon Moody's, la finance islamique "représente une petite part de la finance mondiale, sa valeur étant estimée à environ 700 milliards de dollars dans le monde". Moody's signale que le segment des sukuks bénéficie "d'une croissance phénoménale", avec 97,3 milliards de USD d'encours dans le monde fin 2007.
Les sukuks sont des obligations qui, à la différence des bons du Trésor classiques, n'ont pas de taux d'intérêt, mais rapportent à celui qui y souscrit une part des bénéfices générés par les actifs ainsi financés. En 2007, le volume des émissions de sukuks a progressé de 71% par rapport à l'année précédente, à 32,65 milliards de USD, pour un total de 119 opérations, dont 74% par les entreprises et 26% par les Etats. "En 2008, nous prévoyons que l'émission totale de sukuks devrait continuer à augmenter d'environ 30 à 35% pour atteindre la barre des 200 milliards de USD d'ici 2010", estime Faisal Hijazi, l'auteur de l'étude.
Le marché de l'assurance islamique ("takaful") devrait par ailleurs croître de 13% par an d'ici à 2015, selon Moody's, qui indique que pour l'instant, 90% des assurés sont en Malaisie. La finance islamique n'a pas de succès que dans le monde musulman, puisque le Japon prévoit une première émission de sukuks au premier trimestre, entre 300 et 500 millions de dollars.
Source : le quotidien belge l'ECHO
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