Algérie : l’inflation a atteint 12% en 2007
Par sonia lyes le 06/03/2008 à 12:02
En 2007, le pouvoir d’achat des Algériens s’est fortement dégradé. Selon un document du centre de recherche américain Casey Research publié jeudi 5 mars et dont ******************** a obtenu une copie (Cliquez ici), le taux d’inflation a atteint près de 12% en 2007. L’Algérie affiche ainsi l’un des taux d’inflation les plus élevés de la zone Afrique du Nord- Moyen-Orient. Dans cette région, les prix ont augmenté en moyenne de 8% en 2007. Pour calculer l’inflation en Algérie, Casey Research s’est appuyé sur des données émanant de plusieurs institutions internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI).
Ces données émanant d’une institution internationale connue pour son sérieux démentent les indications fournies, fin janvier, par l’OMS, puis mardi dernier par le Gouverneur de la Banque centrale d’Algérie. Le premier organisme avait estimé à 3,5% le taux d’inflation, soit un niveau inférieur ou égal à ceux enregistrés par des pays de la zone euro ou les Etats-Unis. Pour sa part, Mardi 4 mars, Mohamed Laksaci avait indiqué devant les directeurs des principales banques publiques que les prix n’ont augmenté en moyenne que de 4,6%.
Le 26 janvier, ********************, se basant sur des données disponibles auprès du gouvernement algérien mais jamais rendues publiques, avait révélé que le taux d’inflation était supérieur à 10% (lire notre article). «L’Algérie dépend des importations dans presque tous les domaines. Or, les prix des produits comme le lait, la semoule et ceux des matières premières ont connu une forte hausse ces derniers mois sur les marchés internationaux. On peut difficilement imaginer que cette hausse n’a eu qu’un impact de 1 point sur l’inflation algérienne. C’est donc quasiment impossible d’obtenir le chiffre avancé par l’ONS», souligne un économiste interrogé par ********************.
En 2008, la tendance inflationniste devrait se poursuivre. Depuis janvier, les prix de plusieurs produits alimentaires ont fortement augmenté. « Heureusement que l’Algérie n’importe pas de pétrole, ajoute l’économiste. Si elle subissait la hausse des prix du brut sur les marchés internationaux, l’Algérie se serait retrouvée avec un taux d’inflation de plus de 20% ». Cette poussée inflationniste inquiète le gouvernement. Les autorités redoutent notamment des émeutes populaires qui rendraient la situation incontrôlable, d’autant que pour lutter contre l’inflation, le gouvernement a décidé de geler les salaires des fonctionnaires en 2008.
TSA
Par sonia lyes le 06/03/2008 à 12:02
En 2007, le pouvoir d’achat des Algériens s’est fortement dégradé. Selon un document du centre de recherche américain Casey Research publié jeudi 5 mars et dont ******************** a obtenu une copie (Cliquez ici), le taux d’inflation a atteint près de 12% en 2007. L’Algérie affiche ainsi l’un des taux d’inflation les plus élevés de la zone Afrique du Nord- Moyen-Orient. Dans cette région, les prix ont augmenté en moyenne de 8% en 2007. Pour calculer l’inflation en Algérie, Casey Research s’est appuyé sur des données émanant de plusieurs institutions internationales, dont le Fonds monétaire international (FMI).
Ces données émanant d’une institution internationale connue pour son sérieux démentent les indications fournies, fin janvier, par l’OMS, puis mardi dernier par le Gouverneur de la Banque centrale d’Algérie. Le premier organisme avait estimé à 3,5% le taux d’inflation, soit un niveau inférieur ou égal à ceux enregistrés par des pays de la zone euro ou les Etats-Unis. Pour sa part, Mardi 4 mars, Mohamed Laksaci avait indiqué devant les directeurs des principales banques publiques que les prix n’ont augmenté en moyenne que de 4,6%.
Le 26 janvier, ********************, se basant sur des données disponibles auprès du gouvernement algérien mais jamais rendues publiques, avait révélé que le taux d’inflation était supérieur à 10% (lire notre article). «L’Algérie dépend des importations dans presque tous les domaines. Or, les prix des produits comme le lait, la semoule et ceux des matières premières ont connu une forte hausse ces derniers mois sur les marchés internationaux. On peut difficilement imaginer que cette hausse n’a eu qu’un impact de 1 point sur l’inflation algérienne. C’est donc quasiment impossible d’obtenir le chiffre avancé par l’ONS», souligne un économiste interrogé par ********************.
En 2008, la tendance inflationniste devrait se poursuivre. Depuis janvier, les prix de plusieurs produits alimentaires ont fortement augmenté. « Heureusement que l’Algérie n’importe pas de pétrole, ajoute l’économiste. Si elle subissait la hausse des prix du brut sur les marchés internationaux, l’Algérie se serait retrouvée avec un taux d’inflation de plus de 20% ». Cette poussée inflationniste inquiète le gouvernement. Les autorités redoutent notamment des émeutes populaires qui rendraient la situation incontrôlable, d’autant que pour lutter contre l’inflation, le gouvernement a décidé de geler les salaires des fonctionnaires en 2008.
TSA
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