Ils sont jeunes, créatifs, excentriques et débordent d’imagination. Ils ont même un style! Eux, ce sont des recrues fraîchement diplômées qui incarnent une nouvelle vague d’animateurs... 3 D, voire un business de nouvelle génération. Une activité où le succès repose principalement sur la capacité à innover, à imaginer et donc anticiper. Bref, repousser les limites du possible!
Ce sont des profils passionnés d’images qui cliquent à longueur de journée et «manipulent»... des pixels! La tendance doit ses origines notamment à l’installation au Maroc de l’éditeur et développeur de jeux vidéo Ubisoft, signale Abdellah El Fakir, artiste 3 D.
A l’origine de ce mouvement, entre autres, la vulgarisation du Net, mais aussi une dynamique enclenchée par le Concours 3 D lancé par Art’Com Sup ou encore le Festival de dessins animés et 3 D de Meknès, et la création d’agences conseil...
Depuis, et à l’instar de la vague des rappeurs ou des passionnés de la danse tektonik, les inconditionnels de la 3D mania se confirment et se positionnent tant au Maroc qu’à l’étranger.
Ils s’appellent Rachid Jadir, Abdellah El Fakir, Anass Rafik, Saâd Chlieh, Hatim El Kadmiri, Nabil El Akkouchi au Canada ou encore Farid El Yazami à Los Angeles... Au total, on parle d’une dizaine de pros, «des gros calibres» recrutés par Sigma Technologies ou Ubisoft, plus 2 à 3 venant de l’étranger.
Ils débordent d’imagination et ne jurent que par la «DreamWorks» et les StudiosPixar (société de production californienne appartenant à Walt Disney Company ayant réalisé la célèbre saga «Toy story»), qualifiés tous deux de temples attitrés de l’animation 3D, ou encore des effets spéciaux d’ILM; des Studios George Lucas (13.000 salariés): du nom du producteur-réalisateur de la série culte «Star Wars».
Les graphistes made in Maroc nourrissent de grandes ambitions. Et c’est tout à fait légitime! Car, avec l’international en pleine accélération, le business de la 3D est des plus lucratifs. Abdellah El Fakir, l’une des stars montantes, en veut pour exemple un film de guerre intitulé «300». Une fiction 3 D tournée uniquement dans des studios et qui aura coûté 65 millions de dollars. A lui seul, en un an, ce film culte en aura rapporté 750 millions.
Autre exemple édifiant de ce business mondial, «Transformers», une fiction qui a recouru aux effets 3D et qui a coûté quelque 150 millions de dollars. Le film a rapporté 1,25 milliard de dollars. «Je suis tenté de dire que la 3D a enrichi et revigoré un cinéma en mal de cinéphiles», estime l’artiste 3D.
Sur le seul créneau des jeux vidéo et des consoles dites de nouvelle génération (Wii, Xbox 360, DS...), le business se chiffre à plus de 28 milliards de dollars.
Certes, le Maroc en est à ses balbutiements, la 3 D ne brasse pas encore des milliards, mais la dynamique est enclenchée depuis 3 ans: Al Jazeera Children diffuse déjà une série de dessins animés 100% marocaines «Adam & Ramzy»: un feuilleton confié à l’agence casablancaise Sigma Toon’s; ou encore Sigma Technologies qui est en cours de réaliser une grosse production «The Elephant» (voir encadré): une fiction de 20 à 25 millions de dollars (environ 200 millions de DH) étalée sur 3 ans. La sortie de ce film est prévue pour 2012. Rien que pour ce long métrage, il va falloir recruter 100 à 150 artistes 3D. Or le problème est que ces artistes des temps modernes ne courent pas les rues. S’il le faut, on n’exclut pas du côté de Sigma de recruter des freelances de France ou d’ailleurs…
leconomiste.com
Ce sont des profils passionnés d’images qui cliquent à longueur de journée et «manipulent»... des pixels! La tendance doit ses origines notamment à l’installation au Maroc de l’éditeur et développeur de jeux vidéo Ubisoft, signale Abdellah El Fakir, artiste 3 D.
A l’origine de ce mouvement, entre autres, la vulgarisation du Net, mais aussi une dynamique enclenchée par le Concours 3 D lancé par Art’Com Sup ou encore le Festival de dessins animés et 3 D de Meknès, et la création d’agences conseil...
Depuis, et à l’instar de la vague des rappeurs ou des passionnés de la danse tektonik, les inconditionnels de la 3D mania se confirment et se positionnent tant au Maroc qu’à l’étranger.
Ils s’appellent Rachid Jadir, Abdellah El Fakir, Anass Rafik, Saâd Chlieh, Hatim El Kadmiri, Nabil El Akkouchi au Canada ou encore Farid El Yazami à Los Angeles... Au total, on parle d’une dizaine de pros, «des gros calibres» recrutés par Sigma Technologies ou Ubisoft, plus 2 à 3 venant de l’étranger.
Ils débordent d’imagination et ne jurent que par la «DreamWorks» et les StudiosPixar (société de production californienne appartenant à Walt Disney Company ayant réalisé la célèbre saga «Toy story»), qualifiés tous deux de temples attitrés de l’animation 3D, ou encore des effets spéciaux d’ILM; des Studios George Lucas (13.000 salariés): du nom du producteur-réalisateur de la série culte «Star Wars».
Les graphistes made in Maroc nourrissent de grandes ambitions. Et c’est tout à fait légitime! Car, avec l’international en pleine accélération, le business de la 3D est des plus lucratifs. Abdellah El Fakir, l’une des stars montantes, en veut pour exemple un film de guerre intitulé «300». Une fiction 3 D tournée uniquement dans des studios et qui aura coûté 65 millions de dollars. A lui seul, en un an, ce film culte en aura rapporté 750 millions.
Autre exemple édifiant de ce business mondial, «Transformers», une fiction qui a recouru aux effets 3D et qui a coûté quelque 150 millions de dollars. Le film a rapporté 1,25 milliard de dollars. «Je suis tenté de dire que la 3D a enrichi et revigoré un cinéma en mal de cinéphiles», estime l’artiste 3D.
Sur le seul créneau des jeux vidéo et des consoles dites de nouvelle génération (Wii, Xbox 360, DS...), le business se chiffre à plus de 28 milliards de dollars.
Certes, le Maroc en est à ses balbutiements, la 3 D ne brasse pas encore des milliards, mais la dynamique est enclenchée depuis 3 ans: Al Jazeera Children diffuse déjà une série de dessins animés 100% marocaines «Adam & Ramzy»: un feuilleton confié à l’agence casablancaise Sigma Toon’s; ou encore Sigma Technologies qui est en cours de réaliser une grosse production «The Elephant» (voir encadré): une fiction de 20 à 25 millions de dollars (environ 200 millions de DH) étalée sur 3 ans. La sortie de ce film est prévue pour 2012. Rien que pour ce long métrage, il va falloir recruter 100 à 150 artistes 3D. Or le problème est que ces artistes des temps modernes ne courent pas les rues. S’il le faut, on n’exclut pas du côté de Sigma de recruter des freelances de France ou d’ailleurs…
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