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OFFSHORING au Maroc : vers un FIASCO ?

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    OFFSHORING au Maroc : vers un FIASCO ?
    06.02.2008

    Acte I : Tout va bien
    Officiellement le Casaneashore est ouvert depuis fin 2007 :
    "(...) Casanearshore a annoncé officiellement l’ouverture du Nearshore Park le 31 décembre 2007, date à laquelle les premiers locataires recevront les clés de leurs locaux. Aujourd’hui, les 34 000 m2 de bureaux disponibles ont été entièrement loués (...)"
    Voici quelques éléments concrets pour permettre d’y voir un peu plus claire dans une communication quelque peu approximative :
    Acte II : Pas aussi Bien
    Le Casanearshore accuse beaucoup de retards
    Contrairement à ce qui est dit officiellement, le Casaneashore n’a pas été livré en décembre 2007. Le 1er bâtiment, d’une superficie approximative de 10 000/15 000 m2, devrait être livré au mieux dans 2 mois (je parierai volontiers pour juin 2008). Cela fait très peu sur une surface totale annoncée de 250 000 m2. Le second bâtiment (voir photo), devrait être probablement livré dans 6/8 mois. Les ouvriers travaillent certes le week-end, mais le projet semble manquer cruellement de ressources et accusera un retard conséquent. Mis à part ces 2 bâtiments, la livraison du reste, au rythme actuel prendra énormément de temps. On peut même se demander si le projet immobilier ira à terme.

    Le Casaneashore n’est pas une zone offshore
    Contrairement à ce que l’appellation pourrait faire croire, le Casaneashore n’est pas une zone offshore. Le Casaneashore ne procure aucun avantage fiscal particulier en dehors des dispositions normales concernant l’exportation de services, et certaines aides pour la formation. Pour les société qui voudraient bénéficier des avantages des zones offshore (absence de taxes d’import/export), il leur faudra se rendre à Tanger.

    Un prix à peine compétitif
    Le Casanearshore procure des locaux à un prix de 90 dh /m2 (8h). D’une part il faudra vérifier ce prix une fois le produit effectivement livré. D’autre part, il faut ajouter à chiffres différents coûts supplémentaires : coûts de gardiennage, coût de transport (le Casaneashore est éloigné du centre ville) ainsi que les coûts de restauration. Quand on fait le calcul, le Casaneashore est à peine compétitif par rapport à des locaux dans le centre de Casablanca (100/130 dh /m2). Enfin, si l’on veut séduire des collaborateurs, le choix du centre ville est un avantage.

    Les signatures seront t’elle confirmées ?
    Autre problème, les sociétés qui ont signé un bail au Casanearshore, ont du trouver d’autre locaux pour démarer leur activité (BNP, Tata, …). Il est possible qu’ils finissent par dénoncer leurs intentions de s’installer au Casaneashore, pour ne pas avoir à supporter les conséquences d’un nouveau déménagement (coût financier, coût social, …).
    Un exemple concret : un des clients de notre agence, une société de service informatique qui a doit s’installer au Casanearshore, vient signer un bail précaire de 18 mois pour des locaux dans le centre ville. C’est le délai qu’il escompte pour s’installer au Casaneashore. Par sécurité, cette société a intégré à son bail la possibilité de le prolonger de 18 mois supplémentaires.
    La communication ???

    La communication autour du Casanearshore est un énorme gâchis. On peut comprendre un retard dans certains projets, mais j’ai du mal a comprendre que l’on puisse “bricoler” la réalité aussi ouvertement. D’un coté on écrit que les premiers clients ont reçu les clefs alors qu’il suffit de se rendre sur place pour se rendre compte que c’est faux.

    En conclusion, le dossier de l’Offshoring au Maroc semble mal géré aussi bien en terme de communication que de choix dans les investissements. On peut se demander par exemple si les 2,8 milliards de dh investis notamment dans la construction de bureaux n’auraient pas été mieux utilisés sur le volet de la formation. En effet, pourquoi faire contruire par l’état des bureaux alors que les sociétés actuelles (call center par exemple) ont aujourd’hui surtout des problèmes de ressources humaines ?
    Acte III : Plutôt mal
    • Où l’on apprend pêle-mêle que :
    • Le Casanearshore accuse beaucoup de retards, que contrairement à ce que l’appellation pourrait faire croire, le Casaneashore n’est pas vraiment une zone offshore (il ne procure aucun avantage fiscal particulier), que quand on fait le calcul, le Casaneashore est à peine compétitif par rapport à des locaux dans le centre de Casablanca, et qu’il n’est pas encore certain que toutes les signatures seront confirmées (...)

    • Si le Maroc ne protège pas les données personnelles, la CNIL française et ses consoeurs européennes opposeront leur veto aux délocalisations vers le Maroc, en commençant par y effectuer des contrôles (...)

    • Les ressources humaines se font rares dans le secteur des TIC au Maroc. Ce n’est pas seulement parce que le système éducatif ne produit pas suffisamment d’ingénieurs et de techniciens mais la qualité des lauréats est encore manifestement en-deçà des attentes (...)


      Autant d’exemples qui montrent bien les nombreuses incertitudes qui planent autour du développement de l’offshoring au Maroc !

      A suivre...

  • #2
    Bjour Jawzia


    D'habitude t'est opas du genre à exagerer tes titres

    mais il aurait été plus judicieux de titre CASANEARSHOR vers un fiasco

    Car l'offshoring c pa seulement casa


    J'ai malgrès tous une reserve concernant l'article elle concerne l'affirmation :
    (il ne procure aucun avantage fiscal particulier),
    A ma connaissance il y a des avantages certains en terme de taxation et du cout de loyen au m² par rapport au autre site s de casa
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Hum, je ne sais pas d'ou ces "bribes" de commentaires sont prises, ni de la date ou elles ont ete ecrites, mais CasaNearshore affiche deja complet....

      no comment...

      CasaNearshore affiche complet !

      « L’offre de l’offshoring est bien ficelée ». Ces propos sont de Mohamed Lasry, administrateur et directeur général de CasaNeashore, à l’occasion d’une rencontre avec la presse, hier mercredi. Au programme, l’état d’avancement des travaux. « Si des retards ont été enregistrés, ils ont vite été rattrapés et aujourd’hui l’offre marocaine est concrète et prometteuse », décrit-il.


      Dans le détail, le développement du Casablanca Nearshore Park se fera à une cadence annuelle de 50.000m2. La première tranche, d’une superficie de 57.000 m2, est déjà opérationnelle. Livrée fin 2007, des clients de gros calibres (HPS,Tata.) y sont déjà installés. Les responsables de ce parc revendiquent, déjà, un taux d’occupation de 100% pour cette partie finie.

      Selon la direction du site, un taux de réservation de 100 % est également annoncé pour les prochaines tranches. « Ce succès s’explique par les prestations offertes aux investisseurs », affirme Anouar Atmani, directeur business et stratégie.

      Les bâtiments sont pré-cablés aux normes internationales, une infrastructure telecom en fibres optiques est déjà installée et les bâtiments livrés incluent une armoire technique reliée à tous les services proposés par le site (climatisation, portes au sol, boucle telecom).

      « Nous n’avons pas de locaux standard, nous collaborons avec nos clients sur les versions finales des produits qui seront livrés, car chaque opérateur a ses propres spécificités », souligne Lasry.

      Les investisseurs peuvent aussi compter sur le guichet unique proposé par le site. Il permet d’interagir avec les différents organismes de l’administration au même endroit, Il s’agit notamment du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la mise à niveau de l’Economie, du Centre régional des investissement (CRI), de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) et de la Commune urbaine pour la certification des documents.

      « Nos objectifs ont été atteints, voire dépassés. Nous voulons réaliser 200.000 m2 d’ici 2010 et 350.000 d’ici 2012 », ajoute Atmani. Au niveau des compétences, la formation de 22.000 personnes d’ici 2009 est annoncée pour accompagner les entreprises.

      Enfin, Mdina Bus promet aussi de soutenir ce projet. Son directeur d’exploitation, Joseph Hoffman, promet pas moins de cinq lignes avec un rythme d’un bus toutes les deux minutes.

      Package

      Casablanca Nearshore Park propose pour un loyer mensuel de 90 DH/m2 (HT), plus 15 % pour les charges locatives, une large gamme de services. En effet, tout est compris, nettoyage interieur et extérieur, sécurité et entretien du parc et des parties communes.

      A tout cela, il faut aussi ajouter les avantages fiscaux décrétés par l’article 6-B1 et 7-IV du Code des impôts qui stipule que les charges fiscales au titre de l’IR n’excéderont pas les 20%.


      Source : L’Economiste - Aziz El Yaakoubi
      Dernière modification par ayoub7, 09 mars 2008, 19h53.

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      • #4
        Bjour Jawzia


        D'habitude t'est opas du genre à exagerer tes titres
        SAlut Pihman

        Je n'ai pas exagéré le titre puisque j'ai reproduit celui de l'article d'origine tel quel.

        En fait, j'ai rassemblé deux articles connexes pour en faire trois actes.

        Voici les sources:
        Acte I et Acte II : http://www.munci.org/20080204/Blog-Q...Nearshore-Park
        Acte III : http://www.munci.org/20080206/Offsho...vers-un-FIASCO

        Ceci pour la forme. Concernant les avantages liés au cout du m2, l'auteur le souligne mais montre que cet avantage se dilue dans les surcout induits par l'eloignement du site et ceux de la restauration
        Dernière modification par jawzia, 09 mars 2008, 20h16.

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        • #5
          Voila les avantages de Casashore:

          http://www.casanearshore.com

          • Infrastructures et services World Class
          • Infrastructures (immobilières, télécoms, etc.) aux meilleurs standards internationaux
          • Des coûts compétitifs (loyer de 90 dh H.T /m² pour le lancement, télécoms jusqu'à 30% moins chères) et un accompagnement de services (guichet unique, transports, restauration…)
          • Pool de ressources considérable et aide à la formation.
          • Localisation aux portes de Casablanca, premier réservoir du Maroc en matière de ressources humaines qualifiées et prêtes à l’emploi
          • Rapport qualité/prix très compétitif des ressources humaines par rapport aux pays européens.
          • Subventions et aides au recrutement et à l’embauche
          • Programme National Intégré de formation lancé
          • Cadre incitatif spécial et coûts d’opérations hors pair
          • «Taux effectif*» d’IR de 20% (Marocains et expatriés)
          • Subvention de formation pour toute recrue marocaine (35 – 75 KDh sur les 3 premières années d’embauche)
          • IS à 0% pendant 5 premières années et abattement de 50% par la suite (soit 17,5% au taux actuel)
          • Cadre de travail et qualité de vie uniques
          • Site localisé à 15 mn du centre ville et 20 mn de l’aéroport international Mohamed V
          • Concept d’aménagement de style campus intégré dans une forêt naturelle
          • Design et conception très aérés ,offrant tous les services de base pour un cadre de vie agréable et de qualité


          Pour le reste je pense que certains ne lisent pas ce qu'on leur poste, la premiere tranche affiche complete, elle a ete louee completement, a 100%, on ca commencer la seconde tranche deja...

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          • #6
            Extraits d'un Acte IV : Offshoring au Maroc : quid des ressources humaines ?
            La compétitivité du pays pourrait en prendre un coup.

            Quoi qu’il en soit, si la courbe des salaires ne fléchit pas, la compétitivité du Maroc risque d’en prendre un coup. Déjà, au début de 2007, un baromètre d’activité du cabinet d’audit Ernst & Young montrait une légère baisse des intentions d’implantation au Maroc. D’après cette enquête, ces intentions sont passées de 44 % en 2005 à 39 % en 2006.

            Selon la même étude, le niveau de satisfaction des entrepreneurs à propos des charges et coûts salariaux a reculé de quatre points, passant de 61% en 2005 à 57% en 2006. Les observateurs les plus alarmistes affirment même que le pays a encore des efforts à faire, et ce, à très court terme. « Le Maroc a une opportunité de développement unique, mais il aura du mal à supporter la concurrence de pays comme Madagascar ou la Roumanie », commente-t-on.

            On n’en est pas encore à ce stade, mais les mauvaises langues annoncent que certaines entreprises sont décidées à plier bagage en raison du problème des RH.

            L’exemple mis en exergue est celui de Net Effektif, call-center qui a récemment décidé de prendre le large. Phénomène isolé ? Peut-être. Il serait naïf en effet de croire que 100% des entreprises réussissent leur implantation au Maroc. « Si une entreprise connaît des difficultés, c’est qu’elle a procédé à son externalisation de manière trop rapide », explique Stéphane Branquart, directeur du développement chez Pyxicom. La confiance ne s’est donc pas effilochée, d’autant plus que le problème des ressources humaines n’est pas une fatalité. « Le même phénomène s’est produit en France », rappelle Marouane Miloudi. La solution, selon ce dirigeant, est d’accélérer la cadence de formation et de revaloriser les études courtes. Il souligne en substance que c’est pendant les années 80 que les instituts universitaires de technologie (IUT) ont été créés et valorisés en France. « Tout le monde y trouve son compte », conclut-il. Mohammed Lakhlifi, vice-président de l’Apebi, voit dans la formation universitaire des pépinières de compétences.

            A travers son entreprise, Logica CMG, il a même initié des projets gérés par des étudiants de l’université de Settat. A côté du programme « 10 000 Ingénieurs » qui, selon le DG de l’ANRT, Mohamed Benchaâboun, chargé d’en superviser la mise en œuvre, « se déroule dans de bonnes conditions », certains managers du privé forment également des ressources. Reste que la partie est encore loin d’être gagnée.

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            • #7
              jawzia a part la question des ressources humaine suffisante (ce qui est en elle meme un bon point puisque ca veut dire que l offre est la )..........bah vos article date un peu.
              le casa nearshore a debuter vraiment malgrer tt ............et ca marche tres tres bien.
              autre chose casa nearshore c juste un site bah ya tanger qui marche a plein vent .............rabat qui vient de drainer la totalité de l'externalisation de la firm AXA .......etc etc .
              a part ca au moin au maroc ya de l'activité creatrice d'emploie ce qui est au fond le plus important.
              dernierement dire que l'offshoring au maroc est un fiasco bah c se riduciliser car tt simplement le maroc est leader francophone est ca nul ne peut le contester....

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              • #8
                Le Munci est un organisme qui defend les interets des salaries francais, c'est normal qu'il voit tout ce qui se passe au Maroc comme negatif on leur pique leur "beef"... pour eux l'equation est simple : un nouveau poste au maroc - un poste de perdu en France.

                d'ailleur tu peux chercher tout leur site, tu ne trouveras pas un article positif sur l'offshoring ou que ce soit

                A sidi le Maroc fait une tres grande erreur, une "erreur fatale" en choisissant l'offshoring comme axe de developpement, juste que chacun s'occupe de sa tasse...

                Le Maroc a des defis a relever concernant la formation que ces nouveaux besoins demanderont, c'est tout, le foncier a le champ libre, la fiscalite est deja attractive, le support technologie qu'utiliseront ces centres est deja bien rode, etc...

                Wallah je me marre, quad le chat ne peut pas atteindre la viande, il dit que c'est pourri.
                Dernière modification par ayoub7, 09 mars 2008, 20h48.

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                • #9
                  voici les vrait probleme de l'offshoring

                  Le Plan Emergence se porte un peu mal. La for*mation piétine sur l'offshoring et l'aéronautique risque de ne plus trouver domicile au Maroc.
                  Le Plan Emergence semble connaître quelques déceptions. Lancé en grande pompe en 2005 et présenté comme la stratégie qui sauvera les positions extérieu*res du Maroc, ce plan s'est fixé des objectifs ambitieux. Il suffit dé rappeler qu'il vise à contri*buer pour plus de 20% au PIB. Trois ans après l'annonce de ce plan industriel, les réalisations sur le terrain font des heureux, mais des sceptiques aussi. Les heureux d'abord. Le plan vise à booster le rendement de quatre secteurs industriels (l'aéronauti*que, l'électronique, l'automobile et l'agro-alimentaire) jugés straté*giques en plus de l'offshoring et de l'artisanat. L'automobile sem*ble sur la bonne voie, même si les Casablancais grincent des dents suite au nouveau positionnement des Tangérois. Avec la signature de l'alliance Renault-Nissan et l'extension de la production de Somaca, Emergence automobile est sauvé. Si la concrétisation du Plan avance sur certains chapitres, là stratégie trébuche sur d'autres. Commençons par l'offshoring. Réputé en avance par rapport au reste de la stratégie Emergence, le pôle offshoring connaît aussi des difficultés. Surtout sur son volet formation. En principe, le plan national focalisé sur les métiers de l'offshoring a été mis sur pied pour 15 filières clés. En plus de l'aide à la formation post-embauche (avec une prise en charge pouvant atteindre 50.000 DH par employé à hauteur de 100% la première année et de 75% pour les deux autres), qui sera mise en place en début d'exploitation des sociétés de l'offshoring, un calen*drier annuel de formation a été prévu. Jusqu'à novembre dernier, date de la réunion du dernier co*mité de pilotage de l'offshoring, les chiffres n'annonçaient rien de vraiment bon. Si l'université s'en sort bien (pour une fois) sur ce dossier, l'Agence nationale de la promotion de l'emploi (Ana-pec) et l'Office de la formation professionnelle (OFPPT) font du surplace. Selon les informations que nous avons recoupées, les réa*lisations dépassent les 120% pour l'université, qui a formé 1.249 lau*réats au lieu de 1.211 prévus. Plus maigres sont les données émanant de l'OFPPT. Selon nos sources, l'Office a formé 533 lauréats au lieu des 1.550fixés comme objectif. L'Anapec n'a pas fait mieux, sur un objectif de reconversion de 1.950 candidats, son compteur affichait zéro jusqu'à novembre dernier. Contactés hier, les cadres de l'agence nous ont promis les chiffres pour... aujourd'hui.

                  En outre, l'aéronautique ne plane pas aussi haut qu'on le fait croire. Selon des sources proches de la technopole de Casablanca, pour la seule plateforme au Maroc dé*diée à cette industrie, la demande progresse à une vitesse qui dépasse la disponibilité du foncier.

                  La technopole de Nouaceur ar*rive à saturation et les possibilités d'extension sont presque nulles. «Les demandes pleuvent sur le Centre régional d'investissement de Casablan*ca mais il finira par les faire attendre si le problème du foncier n'est pas résolu », nous explique notre source. Contacté à ce sujet, Hamid Ben Lafdil est resté injoignable,. Le ministère, non plus, n'a pas pus nous communiquer son bilan.

                  Khalid Tritki
                  Source: Le Soir Echos

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                  • #10
                    Après l'outsourcing ... le ré-insourcing

                    Externalisation : les entreprises américaines déchantent

                    Edition du 21/03/2007 - par Sandrine Chilotti

                    96 % des sociétés américaines envisagent de reprendre en interne tout ou une partie des services externalisés, une fois leur contrat arrivé à échéance tel est le constat d'une étude menée par Compass Management Consulting. Désormais, le re-insourcing est de plus en plus souvent envisagé en Amérique du Nord. Plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, les clients sont déçus vis-à-vis de l'externalisation, elles ont davantage confiance en leur capacité de gérer un service informatique en interne ou encore préfèrent le sourcing sélectif avec maintien des services stratégiques en interne.

                    Mais la cause principale de cette tendance résulte du fait que l'externalisation ne permet que rarement d'atteindre les économies significatives attendues par les entreprises. En effet, les coûts baissent de 15 % en moyenne pendant les 18 premiers mois qui suivent le démarrage du contrat d'externalisation. Mais en réalité, à l'échéance du contrat, les dépenses de l'entreprise peuvent être 30% plus élevées que celles d'un service bien géré en interne. Cet écart s'explique par des prix excessifs appliqués par le prestataire pour les services hors scope .
                    Ainsi, les sociétés qui ont eu, à l'origine, recours à l'externalisation pour des raisons de difficultés financières et qui les ont aujourd'hui surmontées, révisent leur stratégie d'externalisation. Elles pensent gérer leurs services de façon plus optimale en interne.
                    Quant à celles qui attendaient de l'externalisation, un coût moindre assorti à une réactivité et une fiabilité supérieures sont aujourd'hui, souvent déçues de la prestation et réétudient leur décision d'externaliser.
                    Parfois, certaines échouent même leur projet d'externalisation à cause d'une mauvaise gestion de la relation avec leur fournisseur : manque d'investissement, absence de gouvernance du contrat et de support de leur part, incapacité du fournisseur à renouveler la technologie etc.

                    Cette tendance à l'internalisation révèle la maturité croissante du marché de l'externalisation. Les entreprises sont de plus en plus analytiques vis-à-vis de leurs besoins de sourcing. Elles reconnaissent aujourd'hui que la gestion d'une relation d'externalisation exige un investissement conséquent. Or, elles ont longtemps sous-estimé ce coût. Ayant découvert les difficultés associées à la gestion d'un prestataire, elles estiment désormais moins ambitieux de gérer le service directement.
                    Du coup, quelques sociétés en profitent pour devenir leur propre prestataire. Une banque multinationale ayant des services en Pologne peut, par exemple, y consolider les mainframes tout en bénéficiant d'une main d'oeuvre qualifiée à moindre coût.

                    L'internalisation a de nombreux avantages. En effet, rien ne vaut une bonne organisation interne pour délivrer des services à des coûts très compétitifs. Mais pas seulement, l'internalisation permet aussi améliorer l'alignement entre l'informatique et les métiers. Les limites imposées par l'externalisation ont élargi plutôt que réduit l'écart entre l'informatique et la stratégie. De la même façon, les entreprises ont découvert que pour disposer de flexibilité dans un environnement externalisé, il faut payer le prix fort. En reprenant le contrôle du service, elles peuvent se concentrer sur la mise en oeuvre d'une stratégie efficace de sourcing et rester dynamique et flexible quand les besoins des métiers changent.

                    Mais attention, le re-insourcing peut entraîner des risques et des déceptions. Il est probable que les utilisateurs considéreront l'équipe interne comme un prestataire et auront les mêmes attentes.
                    Le re-insourcing nécessite une évaluation exhaustive des capacités de gestion internes qui ne doivent en aucun cas avoir été identifiées comme un facteur responsable des difficultés liées à l'externalisation. Les raisons pour lesquelles le service a été externalisé au départ doivent être prises en compte. Trouver des salariés qualifiés pour faire fonctionner le service peut, par ailleurs, s'avérer difficile.

                    Les coûts de transition liés à la ré-internalisation peuvent être plus élevés que dans le cas d'une externalisation. Ils doivent intégrer l'achat d'équipements ainsi que les besoins immobiliers.

                    http://www.reseaux-telecoms.net/actu...ent-15817.html

                    Commentaire


                    • #11
                      == MODERATION ==
                      Soyez poli et évitez les messages provocateurs - Lisez la charte du forum.
                      Dernière modification par axapac, 09 mars 2008, 21h48.

                      Commentaire


                      • #12
                        awadi de quoi tu parle ?

                        L'offshoring vise à faire du Maroc une plate-forme d'investissement et d'exportation attractive et compétitive, a affirmé Salaheddine Mezouar, ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie. M. Mezouar, qui était l'invité de l'émission Economie en question diffusée lundi soir par la première chaîne de télévision nationale TVM a indiqué que l'offshoring représente un des piliers du programme Emergence et de la stratégie du développement sur les 10 prochaines années pour le Maroc.
                        L'offshoring constitue un programme qui vient s'ajouter à tout un dispositif qui existe aujourd'hui au Maroc élargissant la palette pour accélérer le rythme de la croissance en s'orientant vers les secteurs d'exportation, a-t-il dit.
                        A noter que l'offshoring, qui offre des formations qualifiantes sur des métiers émergents, est un phénomène naissant de la délocalisation de services. Il intervient lorsqu'une entreprise délocalise certaines de ses activités, qu'il s'agisse de services informatiques, de processus commerciaux ou encore de réseaux convergents, dans un autre pays, pour bénéficier, soit d'un savoir-faire très pointu, soit d'une législation du travail plus avantageuse sur le plan fiscal ou salarial (ou les deux à la fois).
                        Selon M. Mezouar, cette stratégie peut générer dans une dizaine d'années pour le Royaume un potentiel de 400 à 500 mille emplois et de contribuer de 90 à 100 milliards de DH au Produit intérieur brut (PIB) en accélérant le rythme de croissance d'environ 1,6%. C'est un métier ambitieux mais réalisable, a-t-il estimé, expliquant qu' il est basé sur une véritable analyse des potentiels du Maroc et des mutations que vont connaître les secteurs au niveau mondial mais aussi sur le plan régional. Il s'agit d' ''un programme qui est inscrit dans un schéma cohérent avec des ambitions clairement identifiées.
                        Il y a une dimension de promotion qui s'inscrit dans une approche globale pour l'ensemble des secteurs de l'activité économique du Maroc, a tenu à préciser le ministre. Aujourd'hui, c'est un potentiel externalisable de près de 9 milliards d'euros, 1,5 à deux fois le PIB industriel marocain", a-t-il dit, tout en soulignant que lors des cinq prochaines années ce mouvement va s'accélérer.
                        Le Maroc dispose d'atouts naturels et des ressources humaines disponibles qu'il faut orienter et requalifier vers les métiers ciblés parce que, a-t-il affirmé, l'un des objectifs de ce programme est d'attirer davantage d'investissements étrangers.

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                        • #13
                          Il y a certainement des cas d'echec d'externalisation

                          MAIS cela ne se fera pas automatiquement au detriment des plateformes maghrébines

                          au contraire, c'est parfois à leur avantage pour les raison de facilité de communication et de de cout de formation

                          Un fournisseur d'équipement aeronautique a été obligé de renoncer à la roumanie et l'inde pour le maghreb pour ne pas avoir à traduire tous ses docs de procedures toutes ses correspondances et faire appel à des formateurs bilingues
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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                          • #14
                            Voila la "vision" du Munci et pourquoi il pense que ce qui se passe au Maroc est negatif, tout simplement ce que j'avais dit avant, il defend les interets des travailleurs francais, pour eux, un job cree au Maroc = un job perdu en France. bienvenue a la mondialisation...

                            Le Munci reproche à la CNIL son parti pris pro offshore

                            Lors de sa visite au Maroc, Alex Türk, le président de la CNIL, a non seulement mis en garde les prestataires offshore et leurs clients européens sur les risques liés à une protection insuffisante des données (cf notre brève du 7 février), mais il a également tenu des propos sur le développement de l’offshore au Maroc qui ont suscité la colère du Munci (Mouvement pour une Union Nationale et Collégiale des Informaticiens).

                            En voici la teneur (extrait de son interview auprès du journal marocain "l’économiste") : "Les chefs d’entreprises que nous avons rencontrés au patronat à Casablanca sont pressés. Normal, parce que cette problématique conditionne un développement économique très important. Le patronat nous a expliqué que le pays compte passer le seuil des 100.000 emplois dans le domaine de l’offshoring à l’échéance 2012. C’est une excellente chose. Et la CNIL est là pour accompagner ce développement. Nous ne sommes pas venus empêcher quoi que ce soit. "

                            En bref, le MUNCI lui reproche de cautionner le mouvement d’externalisation offshore, comme il l’a précisé dans un article du 11 février sur son site (extrait) : "Si de telles déclarations sont confirmées, le président de la CNIL, par ailleurs sénateur, tient là des propos IRRESPONSABLES, qui témoignent de la vision fréquemment indifférente ou approximative que nos dirigeants politiques ont de l’offshoring et de ses conséquences sociales en France... IRRESPONSABLES à la fois en tant que sénateur, censé défendre d’abord les intérêts de la France et des travailleurs français, mais aussi en tant que président d’une autorité administrative indépendante, la CNIL, qui est un organisme administratif agissant au nom de l’État. Or, jusqu’à nouvel ordre, la CNIL n’a strictement AUCUNE PREROGATIVE pour "accompagner le développement de l’offshore" au Maroc !!?"

                            Sources : www.munci.org / www.cnil.fr

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                            • #15
                              Ayoub

                              Sauf que la teneur des propos dans l'Acte II ne sont pas ceux du Munci mais ceux de Laurent Bervas qui les a exposé dans l'un de ses excellents billets.

                              Les seuls propos du Munci sont les trois points evoqués dans l'acte III et qui ne peuvent être sujets à equivoque puisque de notoriété publique :
                              • L'énorme retard dans la livraison du projet
                              • Le problème de la confidentialité des informations
                              • et la rareté des ressources humaines.


                              Donc comme tu vois, hormis le Munci, le fond du Topic est largement d'actualité.

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