Sonatrach et le groupe omanais Suhail Bahwan (SBGH) ont procédé, hier, aux statuts de la société dénommée El-Djazaïria El-Omania lil asmida SPA, chargée de la réalisation et de l’exploitation du futur complexe d’ammoniac et d’urée, détenue à 51% par SBGH et à 49% par la compagnie pétrolière nationale. Le mégacomplexe, qui sera réalisé à Mers El-Hadjadj, dans la zone industrielle d’Arzew, aura une capacité de production de 4 000 tonnes/jour d’ammoniac et 7 000 tonnes/jour d’urée et sera destiné principalement à l’exportation. Via ce projet et celui réalisé en partenariat avec Orascom, dont les travaux ont déjà démarré, Sonatrach entend se placer sur le marché international des engrais qui connaîtra une croissance de 30% d’ici à 2025. En un mot, une forte demande est enregistrée sur ces produits.
Le contrat EPC avait été attribué à la japonaise Mitsubishi pour un montant de 2,4 milliards de dollars. D’un coût de 3 milliards de dollars, le projet sera financé à hauteur de 70% en monnaie locale, assuré par un groupe de banques publiques dont le chef de file est le CPA, le restant par les fonds propres des deux associés. Le mode de financement retenu est le projet financing, c'est-à-dire un projet dont le financement est remboursé par les revenus procurés par l’exploitation du complexe (recettes dans ce cas tirées essentiellement de l’exportation des engrais). Ce complexe utilisera 2 milliards de mètres cubes/an de gaz fourni par Sonatrach. Il participe à la diversification du portefeuille de la compagnie pétrolière nationale et au développement des exportations de l’Algérie grâce à une série de projets pétrochimiques à réaliser en partenariat. Dans la foulée, Sonatrach compte signer les statuts de deux autres sociétés, l’une pour la réalisation d’un complexe de vapocraquage d’éthane avec Total, l’autre de méthanol avec le consortium international Almet.
source : Liberté
Le contrat EPC avait été attribué à la japonaise Mitsubishi pour un montant de 2,4 milliards de dollars. D’un coût de 3 milliards de dollars, le projet sera financé à hauteur de 70% en monnaie locale, assuré par un groupe de banques publiques dont le chef de file est le CPA, le restant par les fonds propres des deux associés. Le mode de financement retenu est le projet financing, c'est-à-dire un projet dont le financement est remboursé par les revenus procurés par l’exploitation du complexe (recettes dans ce cas tirées essentiellement de l’exportation des engrais). Ce complexe utilisera 2 milliards de mètres cubes/an de gaz fourni par Sonatrach. Il participe à la diversification du portefeuille de la compagnie pétrolière nationale et au développement des exportations de l’Algérie grâce à une série de projets pétrochimiques à réaliser en partenariat. Dans la foulée, Sonatrach compte signer les statuts de deux autres sociétés, l’une pour la réalisation d’un complexe de vapocraquage d’éthane avec Total, l’autre de méthanol avec le consortium international Almet.
source : Liberté