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La stratégie économique nationale, de Temmar.

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  • La stratégie économique nationale, de Temmar.

    Le Maghreb du 15 Mars 2008.

    Privatisations, réforme bancaire, intelligence économique et stratégie industrielle.

    Temmar met les points sur les “I”

    La stratégie économique nationale a été présentée par le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, lors d'une rencontre économique organisée, hier, au siège de l'institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), où il a donné une conférence sur la nouvelle stratégie économique et l'état d'avancement de son application. "Contrairement aux analyses de certains experts économiques et publiées par la presse nationale, je vous assure que la stratégie économique menée par le gouvernement est très bien faite", a annoncé, M. Temmar, avant d'exposer son travail. Selon lui, sans la mobilisation de tous les acteurs, il ne peut y avoir de stratégie. Entre 1999 et 2004, les buts du gouvernement étaient la stabilisation sociale et la stabilisation macroéconomique. Un certain nombre de mesures ont été prises pour stabiliser la situation politique et économique. Les deux tiers des dépenses ont été injectés dans les projets de développement économique. Selon le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, après avoir stabilisé l'économie algérienne le gouvernement a lancé sa stratégie industrielle qui a pour cadre de référence, le suivi des évolutions du cadre international et la prise de l'innovation comme un facteur critique de développement. Les évolutions qu'a connues le nouveau théâtre international au niveau de la libre circulation des biens et des services et l'internationalisation des systèmes de production, sont des éléments importants qui peuvent servir l'économie nationale. Cependant, pour bénéficier de ce cadre exceptionnel qu'offre la mondialisation, l'économie nationale doit investir dans l'innovation et la formation des ressources humaines.

    Il faut une administration performante

    M. Temmar estime que pour réussir les réformes et pour avoir une économie performante, il faut une administration performante. "Le problème qui empêche l'économie algérienne de se développer est que l'administration fonctionne toujours d'une façon archaïque", dira-t-il avant d'ajouter que "l'Etat a beaucoup investi ces dernières années dans les infrastructures et maintenant il nous reste les ressources humaines". Le ministre signalera que depuis 2007, le gouvernement a opté pour une stratégie sectorielle. Certains secteurs ont eu la priorité par rapport à d'autres dans la nouvelle stratégie économique. En effet, des assises ont été organisées pour les secteurs de l'industrie, de l'agriculture, du tourisme et prochainement pour le secteur de la pêche. Selon le ministre, "la relance économique sera désormais basée sur les stratégies sectorielles, qui sont en réalité l'outil d'application de la stratégie industrielle qui reste vague comme concept". "Ce n'est pas en sortant des décrets qu'une stratégie sera mise en œuvre", dira-t-il. Et d'ajouter qu'"à partir du moment qu'une stratégie est faite, tous les acteurs économiques doivent s'impliquer pour la réussir".


    Lancement du processus de privatisation de la BDL


    En outre, la nouvelle stratégie économique qui prévoit la transformation du système économique national, accorde un grand intérêt à la réforme du système financier et au marché des capitaux. Selon le ministre, "le système monétaire et le système de paiement, restent au point embryonnaire". M. Temmar a signalé que l'Algérie est le seul pays au monde dont le secteur bancaire est à 70% public. Ce système doit passer à de nouvelles fonctions et répondre aux besoins de la société. Selon le ministre, de nombreux problèmes empêchent le développement des banques publiques. La politique de crédit pratiquée par les banques manque d'expertise et a montré ses limites. Cependant, le ministre estime que "le problème du secteur public est un problème dû à sa nature comme secteur public". A cette occasion, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a déclaré que le processus de privatisation de la BDL sera lancé la semaine prochaine. Cette banque sera privatisée à hauteur de 30%, suite à un appel d'offres qui sera lancé par le ministère des Finances dans les jours à venir. "L'Etat algérien exige des banques intéressées par l'offre de privatisation de la BDL de ramener leurs experts en matière de management, et de les employer dans cette banque, afin de transmettre leur expertise aux cadres algériens", a affirmé, M. Temmar lors de cette conférence.

    Pour la création d'une société de capital investissement

    Toujours à propos de la réforme du système financier, M. Abdelhamid Temmar a noté que la réforme du système bancaire ne va pas régler tous les problèmes. Il a souligné que dans tous les pays du monde, la croissance économique n'est pas tirée seulement par les banques, et que la mise en place d'un véritable marché des capitaux est devenue une nécessité. De ce fait, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a appelé à la création d'une société de capital investissement. Il a annoncé que le projet de création d'une banque d'investissement a été soumis au gouvernement et qu'il est en phase de négociation.

    L'émergence d'un marché du foncier transparent


    La nouvelle politique économique consacre un volet pour le problème du foncier. M. Temmar a appelé à l'émergence d'un marché du foncier transparent et organisé, qui ne sera pas soumis aux spéculateurs. Pour organiser ce marché, plusieurs décisions ont été prises, telles que le principe de cession et de concession au marché, l'obligation de toute publicité préalable à toute cession ou de concession et la mise en place de deux agences de contrôle pour limiter le champ d'action des spéculateurs.

    Une charte de régulation des marchés sera mise en place


    Un autre volet a été consacré au marché des biens et services. Selon le ministre, ce marché est dans un état de délabrement total. Il connaît des dysfonctionnements structurels et une grande efficience. Le ministre qui a tenu un langage strict contre l'informel, a conclu que ce phénomène fait partie du marché des biens et services et contribue à la croissance nationale. Cependant, M. Temmar a noté que la nouvelle stratégie économique prévoit la création d'institutions pour réguler les marchés pour développer, selon ses propos, "une doctrine de régulation qui harmonise l'ensemble de ce travail ". Pour cela, il a annoncé qu'une charte de régulation concernant tous les marchés sera prochainement mise en place. Par ailleurs, concernant la privatisation et la mise à niveau des entreprises, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a annoncé que la privatisation a pour but de renforcer les capacités techniques et commerciales des entreprises. Il a ajouté que le Conseil des participations de l'Etat continue à mener les opérations de privatisation des entreprises publiques. Avec chiffres à l'appui, M. Temmar a annoncé que jusqu'à décembre 2007, l'Etat a réalisé pas moins de 110 privatisations en partenariat. Cela a créé plus de 55 000 postes d'emploi. Quant à la mise à niveau des entreprises, le ministre a indiqué que cette semaine il va se réunir avec les hommes d'affaires pour faire le bilan de la mise à niveau des entreprisses. La nouvelle stratégie économique prévoit un nouveau programme de mise à niveau. Selon M. Temmar, "désormais la mise à niveau sera faite d'une façon générale pour toucher le plus d'entreprises".


    Développer l'intelligence économique.


    L'un des plus importants projets que prévoit la stratégie économique est la création d'une intelligence économique. Selon le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, "le développement de l'information d'affaires est une nécessité absolue qui appelle une approche systématique". Une banque de données sera lancée au niveau de la Chambre algérienne de commerce et d'Industrie (Caci), pour fournir l'information d'affaires. Selon le ministre, une dizaine d'experts ont déjà été affectés à ce projet. "Cette banque de données entamera ses activités dès que le siège qui va l'accueillir sera prêt", a annoncé le ministre.



    Hamza Benhalima
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Bonjour l'imprévisible.

    Il faut une administration performante

    M. Temmar estime que pour réussir les réformes et pour avoir une économie performante, il faut une administration performante. "Le problème qui empêche l'économie algérienne de se développer est que l'administration fonctionne toujours d'une façon archaïque", dira-t-il avant d'ajouter que "l'Etat a beaucoup investi ces dernières années dans les infrastructures et maintenant il nous reste les ressources humaines".
    Notre administration est papivore au possible!
    Des papiers, toujours des papiers!
    Aux Etats-Unis par exemple, le citoyen utilise un seul "acte de naissance" pour toutes démarches administratives et ce durant toute sa vie!
    Pourquoi pas un service de la "Paperasserie" tous services confondus payant sous forme d'un timbre?
    Sans parler de la centralisation un insupportable calvaire!
    Les ressources humaines sont nécessaire mais la facilité et la fluidité des lois surtout dans la paperasserie est VITALE!
    Des lois se sont rajoutées à d'autres pour mieux "protéger" le citoyen mais ont eu l'effet inverse et par conséquent laissé le champs vide et libre à la corruption...



    Développer l'intelligence économique.

    ..Une banque de données sera lancée au niveau de la Chambre algérienne de commerce et d'Industrie (Caci), pour fournir l'information d'affaires. Selon le ministre, une dizaine d'experts ont déjà été affectés à ce projet. "Cette banque de données entamera ses activités dès que le siège qui va l'accueillir sera prêt", a annoncé le ministre.
    A la bonne heure!
    Il a compris Temmar..enfin j'espère!
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

    Commentaire


    • #3
      arayzon, bonjour.

      Moi j'ai la rage à la lecture des propos de ce tripe idiot, c'est tout de même énorme, quand un incapable cherche à rejeté la responsabilité de ses erreurs sur le dos de la SOCIÉTÉ, alors que ce sont là ses prérogatives à lui....

      je te laisse te faire ta propre idée.
      _____________________________
      El watan du 15 Mars 2008.



      « La faute à la société, pas au gouvernement »


      « Les choses avancent bien, mais notre société est juste impatiente », tel est le constat fait hier par le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, lors d’un exposé de la stratégie économique du gouvernement, à l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) à Alger.

      Pour le ministre, « le gouvernement fait son travail » et l’échec incombe à la société : « Quand je lis la presse ou les rapports d’experts, on a l’impression que le gouvernement n’a pas de stratégie, pourtant, nous avons une approche bien organisée, très bien conçue mais, précise-t-il, la mise en œuvre incombe à tous les acteurs : entreprises, syndicats et associations. » « Le gouvernement a pris ses responsabilités, aux autres de prendre les leurs », a-t-il asséné.

      Contrarié lors des débats par des questions qui contrastent avec le cours pédant qu’il a prodigué aux étudiants de l’ISGP, M. Temmar a indiqué que le changement du système économique nécessite beaucoup de temps, non sans désigner l’administration économique comme frein à la mise en œuvre rapide des réformes engagées tous azimuts.

      Des réformes, a-t-il indiqué, qui ont été basées de 1999 à 2004 sur la stabilisation de l’économie et de la société, et ce, à travers un traitement politique de la question sécuritaire (concorde civile) et l’organisation d’élections pour la stabilité sociale et le lancement du PRSE, une politique de maîtrise des changes et la réduction des services de la dette sur le plan économique.

      A partir de 2005, Abdelhamid Temmar a indiqué que le gouvernement s’est attelé à engager le processus des privatisations et la consolidation de la croissance. Et d’affirmer que désormais, le gouvernement est passé à des stratégies sectorielles touchant les secteurs de l’industrie, du tourisme, de l’agriculture, de la pêche et autres. Et de plaider pour l’accélération de la cadence des réformes qui, de son avis, « doivent être engagées toutes et en même temps ».

      « On ne m’a rien enlevé »

      Ayant fait des privatisations son cheval de bataille, M. Temmar ne considère nullement avoir été dépouillé de ses prérogatives suite à la décision de mettre les privatisations sous tutelle de chaque ministère concerné. Et d’expliquer : « Les SGP n’ont pas été retirées à mon ministère. Les SGP sont des sociétés par actions, et dans toute société par actions, publique ou privée, l’organe essentiel de base est l’assemblée générale.

      L’ordonnance 01/04 qui a créé le système actuel ne dit pas qui doit présider ces assemblées. Mais par habitude, une bonne partie de ces assemblées étaient présidées par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. Nous avons décidé, pour être plus efficaces, que dorénavant les assemblées générales seront présidées par le ministre sectoriel concerné. »

      Et d’ajouter : « Moi-même je suis à double titre, je participe à titre sectoriel puisque plus de 70% des entreprises concernées sont industrielles, et je participe en tant que ministre de la Promotion des investissements à toutes les assemblées générales de tous les secteurs. » Et de conclure : « On ne m’a rien enlevé, mais on a simplement décidé que dans les assemblées générales, il y aura le ministre sectoriel, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements et celui des Finances. » Abordant le secteur bancaire dont Temmar trouve exagérée la part du secteur public évaluée à 90%, il plaidera pour une ouverture plus rapide du système bancaire algérien.


      Pour le CPA, « C’est juste une halte »


      A ce titre, il a affirmé que le processus de privatisation de la BDL à hauteur de 30% est en phase de discussion pour le choix du bureau d’études qui va accompagner le gouvernement dans le processus de privatisation. Une privatisation engagée alors que celle entamée depuis belle lurette pour la reprise du CPA traîne en longueur. Pour le CPA, dira M. Temmar, « c’est juste une halte à cause de la situation financière internationale. Nous n’avons pas encore d’échéance de reprise, nous sommes en train d’évaluer les répercussions puisque les Etats-Unis sont entrés en dépression, donc nous tenons à prendre nos dispositions comme il le faut ».

      M. M.
      Dernière modification par l'imprevisible, 16 mars 2008, 15h33.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        M. Abdelhamid Temmar ... où il a donné une conférence sur la nouvelle stratégie économique
        La nouvelle stratégie... super...

        Il est ministre depuis combien de temps déjà Temmar?

        A+
        66

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        • #5
          Re-Bonjour l'imprévisible.

          En effet Temmar depuis qu'il est dans ce gouvernement il végète et il n'est pas le seul!
          Le projet économique est certes un projet de société qui nous incombe à tous d'y prendre part mais qu'en est-il de la réalité?
          La transition économique prend plus de temps que prévu et coute un argent fou au trésor sans parler de la course folle vers les zéniths des prix de consommation!
          Est-ce que nous avons le gouvernement que l'on mérite?
          Oui et Non.
          Oui parceque des pans entiers de notre société ne sont pas connectés aux réalités de la transition économique!
          Non parceque ce gouvernement nous a été imposé par les facteurs exogènes de la mondialisation et ses effets néfaste sur les économie dirigées comme fut la notre...
          La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
          De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
          .
          Merci.
          " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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          • #6
            L'échec est ésotérique avant toute chose

            C'est vraiment risible, depuis le temps qu'il est là......




            Enfin El Mouradia est un mouroir pour les mammouths, leur cimetière de rassemblement, ils convergent vers elle malgré eux, comme nous ne savons tous, une Tour de Babel, citadelle hermétiquement fermée au peuple.



            Pour que la responsabilité nous incombe il aurait fallut que nous soyons associés a leur fameux projet de société qui est quasi inexistant depuis.... depuis quand déjà ? milieu des 70's, n'est ce pas !


            Enfin...
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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