Le secteur des hydrocarbures n’emploie que 2% de la population active alors qu’il assure à l’Algérie les trois quarts de ses revenus, selon le rapport final du Fonds monétaire international (FMI). Face à ces chiffres, cet organisme recommande vivement à l’Algérie de diversifier son économie afin de réussir à endiguer le chômage qui reste à un niveau élevé notamment chez la population juvénile. Les hydrocarbures, notent les experts du FMI, représente plus de 50% du produit intérieur brut (PIB). Ils constatent néanmoins une amélioration de la croissance de la productivité qui était pratiquement inexistante pendant une longue période.
Des signes de bonne santé
Le défi qui attend l’Algérie est de s’éloigner de sa forte dépendance des hydrocarbures qui rendent son économie très vulnérable du fait de l’extrême volatilité des cours du pétrole. Le FMI estime que toutes les conditions macroéconomiques sont réunies et la conjoncture est favorable pour que l’Algérie amorce des réformes de sorte à sortir définitivement du marasme économique dans lequel elle se trouve. Selon toujours les prévisions du FMI, la croissance du PIB devrait enregistrer une hausse en 2008 passant de 4,5% à 5%.
Ce taux devrait être maintenu pendant les cinq prochaines années, souligne le FMI en raison de la progression des activités de nombreux secteurs hors hydrocarbures. Ce scénario suppose une poursuite des investissements publics et des réformes structurelles engagés par l’Algérie, indique encore le Fonds.
La position sur le plan international devrait être renforcée malgré une augmentation des importations d’une façon significative, ajoute-on. Depuis le remboursement d’une très grande partie de sa dette et l’augmentation vertigineuse de ses réserves de change, l’Algérie est passé du statut de débiteur à celui de créditeur net.
Cette croissance sera soutenue par les dépenses publiques notamment les investissements dans l’industrie, les services et le bâtiment mais aussi une hausse de la production des hydrocarbures tirée elle-même par la hausse de la demande européenne en gaz naturel et la fin des travaux de maintenance sur les sites de production et de raffinage.
Le rapport du FMI relève également que l’activité du secteur privé connaît un essor grâce à l’augmentation des crédits bancaires qui leur sont accordés. Ainsi, les banques se montrent de moins en moins réticente à financer les investissements du secteur privé. Pour le FMI, il s’agit d’un bon signe pour l’économie algérienne.
L’inflation reste cependant le parent pauvre de cette économie. Le gouvernement algérien peine à la stabiliser et à la maintenir à un taux maîtrisable même si une amélioration a été constatée ces dernières années.
Le FMI salue toutefois la bonne gestion de cette situation par la Banque d’Algérie qui a réagi à temps en apportant des changements à sa politique des taux d’intérêts. Grâce à cette mesure, le taux d’inflation a été maintenu à moins 4% en 2007. Elle avait atteint un pic de 5,5% en
octobre dernier.
Yasmine Idjer (Le Financier)
Des signes de bonne santé
Le défi qui attend l’Algérie est de s’éloigner de sa forte dépendance des hydrocarbures qui rendent son économie très vulnérable du fait de l’extrême volatilité des cours du pétrole. Le FMI estime que toutes les conditions macroéconomiques sont réunies et la conjoncture est favorable pour que l’Algérie amorce des réformes de sorte à sortir définitivement du marasme économique dans lequel elle se trouve. Selon toujours les prévisions du FMI, la croissance du PIB devrait enregistrer une hausse en 2008 passant de 4,5% à 5%.
Ce taux devrait être maintenu pendant les cinq prochaines années, souligne le FMI en raison de la progression des activités de nombreux secteurs hors hydrocarbures. Ce scénario suppose une poursuite des investissements publics et des réformes structurelles engagés par l’Algérie, indique encore le Fonds.
La position sur le plan international devrait être renforcée malgré une augmentation des importations d’une façon significative, ajoute-on. Depuis le remboursement d’une très grande partie de sa dette et l’augmentation vertigineuse de ses réserves de change, l’Algérie est passé du statut de débiteur à celui de créditeur net.
Cette croissance sera soutenue par les dépenses publiques notamment les investissements dans l’industrie, les services et le bâtiment mais aussi une hausse de la production des hydrocarbures tirée elle-même par la hausse de la demande européenne en gaz naturel et la fin des travaux de maintenance sur les sites de production et de raffinage.
Le rapport du FMI relève également que l’activité du secteur privé connaît un essor grâce à l’augmentation des crédits bancaires qui leur sont accordés. Ainsi, les banques se montrent de moins en moins réticente à financer les investissements du secteur privé. Pour le FMI, il s’agit d’un bon signe pour l’économie algérienne.
L’inflation reste cependant le parent pauvre de cette économie. Le gouvernement algérien peine à la stabiliser et à la maintenir à un taux maîtrisable même si une amélioration a été constatée ces dernières années.
Le FMI salue toutefois la bonne gestion de cette situation par la Banque d’Algérie qui a réagi à temps en apportant des changements à sa politique des taux d’intérêts. Grâce à cette mesure, le taux d’inflation a été maintenu à moins 4% en 2007. Elle avait atteint un pic de 5,5% en
octobre dernier.
Yasmine Idjer (Le Financier)
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