L'encours de la dette publique du Maroc a terminé l'année 2007, pour la première fois de son histoire, avec une baisse estimée à 1 milliard de dirhams (MMDH), pour se fixer à 330,1 MMDH contre 331,1 MMDH en 2006, a indiqué Zouhair Chorfi, directeur du Trésor et des Finances extérieures.
Cet encours représente 54,9% du PIB en baisse de 3 points par rapport à l'année 2006, a ajouté M. Chorfi, qui s'exprimait sur le financement du Trésor en 2007 et les perspectives de 2008 lors d'une conférence de presse, tenue mardi à Rabat.
La baisse de l'encours de la dette publique a été accompagnée d'une stabilisation du service de la dette à 3,2% du PIB, a-t-il précisé ajoutant que ce service, rapporté aux recettes ordinaires, ne représente plus que 12,7% en 2007 contre une moyenne de 14,4% sur les années 2005 et 2006.
Dans ce total, la dette extérieure a atteint en 2007 quelque 122,3 MMDH, en hausse de 5,5% par rapport au niveau enregistré en 2006. Cette progression intervient après une diminution continue en moyenne de 5% par an depuis la fin de rééchelonnement en 1993 et jusqu'en 2004 et une stabilité entre 2004 et 2006, a précisé M. Chorfi.
Cette inversion de tendance s'explique essentiellement par l'accélération des financements extérieurs mobilisés auprès des bailleurs de fonds étrangers aussi bien par le Trésor que par les établissements et entreprises publics.
L'endettement extérieur du Trésor en 2007 a été marqué notamment par l'émission réussie du Trésor sur le marché financier international, d'un montant de 500 millions d'euros. Cette émission a été notée "Investment grade" par les agences de notation "Fitch Ratings" et "Standard et Poor's" et a connu un grand succès auprès des investisseurs avec une souscription de 3,5 fois, rappelle M. Chorfi.
Pour sa part, la dette intérieure, qui représente 80% de l'encours total de la dette publique, a enregistré une baisse de 1,9 MMDH, pour se situer à 264,1 MMDH en 2007, soit 44% du PIB, a-t-il ajouté.
Cette baisse s'explique notamment par le recul de l'encours des Bons émis par adjudication, la régression de l'encours des emprunts conventionnels, ainsi que par la poursuite de la baisse de la dette intérieure d'origine bancaire, qui ne représente désormais que 28% de l'encours de la dette intérieure du Trésor.
L'année 2007 a été caractérisée également par la poursuite de l'apurement des passifs du Trésor par le remboursement intégral et définitif des avances conventionnelles de Bank Al-Maghrib et le début du retrait des dépôts des particuliers auprès de Barid Al-Maghrib logés dans les circuits du Trésor, a souligné M. Chorfi.
Pour l'année en cours, le directeur du Trésor et des Finances extérieures a indiqué que des efforts seront déployés en direction de l'amélioration de la gestion de la trésorerie publique à travers notamment la conclusion avec Bank Al-Maghrib d'une convention relative aux interventions du Trésor sur le marché monétaire pour des fins de gestion active de la trésorerie publique, le déploiement du système de télé-adjudication et le lancement des opérations de rachat et d'échange de Bons de Trésor pour un volume qui pourrait se situer entre 2 et 3 MMDH.
- Le Matin -
Cet encours représente 54,9% du PIB en baisse de 3 points par rapport à l'année 2006, a ajouté M. Chorfi, qui s'exprimait sur le financement du Trésor en 2007 et les perspectives de 2008 lors d'une conférence de presse, tenue mardi à Rabat.
La baisse de l'encours de la dette publique a été accompagnée d'une stabilisation du service de la dette à 3,2% du PIB, a-t-il précisé ajoutant que ce service, rapporté aux recettes ordinaires, ne représente plus que 12,7% en 2007 contre une moyenne de 14,4% sur les années 2005 et 2006.
Dans ce total, la dette extérieure a atteint en 2007 quelque 122,3 MMDH, en hausse de 5,5% par rapport au niveau enregistré en 2006. Cette progression intervient après une diminution continue en moyenne de 5% par an depuis la fin de rééchelonnement en 1993 et jusqu'en 2004 et une stabilité entre 2004 et 2006, a précisé M. Chorfi.
Cette inversion de tendance s'explique essentiellement par l'accélération des financements extérieurs mobilisés auprès des bailleurs de fonds étrangers aussi bien par le Trésor que par les établissements et entreprises publics.
L'endettement extérieur du Trésor en 2007 a été marqué notamment par l'émission réussie du Trésor sur le marché financier international, d'un montant de 500 millions d'euros. Cette émission a été notée "Investment grade" par les agences de notation "Fitch Ratings" et "Standard et Poor's" et a connu un grand succès auprès des investisseurs avec une souscription de 3,5 fois, rappelle M. Chorfi.
Pour sa part, la dette intérieure, qui représente 80% de l'encours total de la dette publique, a enregistré une baisse de 1,9 MMDH, pour se situer à 264,1 MMDH en 2007, soit 44% du PIB, a-t-il ajouté.
Cette baisse s'explique notamment par le recul de l'encours des Bons émis par adjudication, la régression de l'encours des emprunts conventionnels, ainsi que par la poursuite de la baisse de la dette intérieure d'origine bancaire, qui ne représente désormais que 28% de l'encours de la dette intérieure du Trésor.
L'année 2007 a été caractérisée également par la poursuite de l'apurement des passifs du Trésor par le remboursement intégral et définitif des avances conventionnelles de Bank Al-Maghrib et le début du retrait des dépôts des particuliers auprès de Barid Al-Maghrib logés dans les circuits du Trésor, a souligné M. Chorfi.
Pour l'année en cours, le directeur du Trésor et des Finances extérieures a indiqué que des efforts seront déployés en direction de l'amélioration de la gestion de la trésorerie publique à travers notamment la conclusion avec Bank Al-Maghrib d'une convention relative aux interventions du Trésor sur le marché monétaire pour des fins de gestion active de la trésorerie publique, le déploiement du système de télé-adjudication et le lancement des opérations de rachat et d'échange de Bons de Trésor pour un volume qui pourrait se situer entre 2 et 3 MMDH.
- Le Matin -
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