Le déficit du budget fédéral américain devrait dépasser 500 milliards de dollars (315 milliards d'euros) pour l'année fiscale prenant fin en septembre 2008, selon les experts de la banque Goldman Sachs, soit bien au-dessus des 410 milliards de dollars prévus au mois de février.
Une récession, même légère, le creuserait davantage en 2009. A l'inverse, le déficit de la balance courante des Etats-Unis, de 739 milliards de dollars en 2007, se réduit du fait du dollar faible qui stimule les exportations et réduit le rythme des importations.
En 2009, le déficit budgétaire devrait être le plus important des deux, et les inquiétudes qui pèsent sur le niveau du déficit courant s'effaceront devant celles concernant les dépenses publiques.
Deux facteurs expliquent que le déficit budgétaire de 2008 atteigne le double des 239 milliards de dollars prévus un an plus tôt. Premièrement, le paquet fiscal décidé par l'administration américaine en faveur des consommateurs coûtera environ 150 milliards de dollars. Deuxièmement, la croissance économique est moins forte que les 2,9 % prévus dans le budget, ce qui réduit les recettes fiscales. Selon Goldman Sachs, celles provenant de l'impôt sur les sociétés se situent maintenant 14 milliards de dollars en dessous des anticipations officielles pendant que celles issues de l'impôt sur le revenu progressent moins vite que l'inflation.
En 2009, ce problème s'aggravera. Le budget présenté le mois dernier, qui anticipe un déficit de 407 milliards de dollars, basé sur une croissance du produit intérieur brut de 2,7 % est dès lors très improbable. Une récession douce devrait déjà pousser le déficit budgétaire des Etats-Unis autour de 800 milliards de dollars en 2008. Mais des troubles économiques plus profonds pourraient le propulser au-dessus de 1 000 milliards de dollars en 2009 ou en 2010.
Par le Monde
Une récession, même légère, le creuserait davantage en 2009. A l'inverse, le déficit de la balance courante des Etats-Unis, de 739 milliards de dollars en 2007, se réduit du fait du dollar faible qui stimule les exportations et réduit le rythme des importations.
En 2009, le déficit budgétaire devrait être le plus important des deux, et les inquiétudes qui pèsent sur le niveau du déficit courant s'effaceront devant celles concernant les dépenses publiques.
Deux facteurs expliquent que le déficit budgétaire de 2008 atteigne le double des 239 milliards de dollars prévus un an plus tôt. Premièrement, le paquet fiscal décidé par l'administration américaine en faveur des consommateurs coûtera environ 150 milliards de dollars. Deuxièmement, la croissance économique est moins forte que les 2,9 % prévus dans le budget, ce qui réduit les recettes fiscales. Selon Goldman Sachs, celles provenant de l'impôt sur les sociétés se situent maintenant 14 milliards de dollars en dessous des anticipations officielles pendant que celles issues de l'impôt sur le revenu progressent moins vite que l'inflation.
En 2009, ce problème s'aggravera. Le budget présenté le mois dernier, qui anticipe un déficit de 407 milliards de dollars, basé sur une croissance du produit intérieur brut de 2,7 % est dès lors très improbable. Une récession douce devrait déjà pousser le déficit budgétaire des Etats-Unis autour de 800 milliards de dollars en 2008. Mais des troubles économiques plus profonds pourraient le propulser au-dessus de 1 000 milliards de dollars en 2009 ou en 2010.
Par le Monde