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Le pétrole a frôlé les 114 dollars

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  • Le pétrole a frôlé les 114 dollars

    L’or noir enchaîne les records.
    Les cours du baril de pétrole s’échangeaient, hier, à des niveaux jamais vus, à New York.

    En quelques heures, seulement, le cours du pétrole brut a dépassé 113 dollars le baril pour la première fois, et frôlé les 114, toujours tirés par la dépréciation du dollar, le maintien d’une prévision de hausse de la demande par l’OPEP et des problèmes d’approvisionnement, rapportent les agences.


    Le baril de «light sweet crude» coté à New York a grimpé jusqu’à 113,66 dollars peu après 12h00 GMT, effaçant ses précédents sommets atteints dans la matinée. Vers 13h05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mai valait 113,27 dollars, en hausse de 1,51 dollar par rapport à sa clôture de lundi.

    Lors des échanges électroniques précédant l’ouverture du marché, le prix du baril a dépassé pour la première fois le seuil symbolique des 113 dollars, à 113,74 dollars. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, le brent de la mer du Nord, échangé à Londres, a poussé jusqu’à 111,85 dollars puis jusqu’à 112,08 dollars, enregistrant aussi un nouveau sommet absolu. Les cours, selon les agences, ont été dopés par la faiblesse du dollar. Chaque baisse du billet vert, dans lequel sont libellés les prix des matières premières, alimente une nouvelle ruée des investisseurs munis d’autres devises et qui veulent se prémunir contre l’inflation.

    Parmi, aussi, les raisons de cette envolée des cours du pétrole, on cite le maintien par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de la prévision d’une hausse de 1,4% de la demande de brut dans le monde en 2008.


    Les experts de l’OPEP ont, cependant, noté «une volatilité exceptionnelle le mois dernier» des prix du brut. Toutefois, toujours selon les experts de l’OPEP, «malgré les importantes fluctuations des prix du brut, le marché physique connaît une transition normale vers la demande moins soutenue du deuxième trimestre». Plusieurs problèmes d’approvisionnement ont fini, par ailleurs, par assoiffer les investisseurs, entre autres, la fermeture d’un oléoduc dans le Tennessee, qui traite 1,1 million de barils de pétrole par jour. En outre, des incendies se sont déclarés sur des installations pétrolières au Nigeria, à la suite de sabotages. La perte de production est évaluée à 5 000 barils par jour. Ces records en série sont expliqués, également, par l’annonce par le Mexique de la fermeture d’un quatrième terminal destiné à l’export pour cause de mauvais temps, sans qu’il avance de date de réouverture pour les quatre terminaux fermés.

    Signalons que le Mexique est le troisième fournisseur de pétrole brut aux Etats-Unis.

    Parallèlement, la Chine a annoncé de son côté un bond de 49% des importations de gazole en mars. Selon l’analyste Phil Flynn, les investisseurs font le pari que la baisse de la demande énergétique prévue aux Etats-Unis sera compensée par la consommation en Chine et en Inde par exemple, dont les économies sont en forte croissance.


    - InFoSoir
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