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La production pétrolière algérienne continue de chuter : l’Algérie parmi les 5e pays les plus faibles

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  • La production pétrolière algérienne continue de chuter : l’Algérie parmi les 5e pays les plus faibles


    La production pétrolière algérienne continue de chuter : l’Algérie parmi les 5e pays les plus faibles du cartel de l’OPEP

    La production pétrolière algérienne continue de chuter dangereusement provoquant ainsi des pertes financières considérables au pays dont les recettes en devises dépendant à plus de 90 % des exportations des hydrocarbures. Le dernier Rapport mensuel sur le marché pétrolier de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) nous apprend effectivement que l’Algérie a terminé le mois de mars 2021 avec une production quotidienne dont le pic le plus élevé n’a pas dépassé les 870 mille barils de pétrole brut par jour.

    C’est un niveau de production nationale très faible qui ne permet nullement à l’Algérie d’exporter du pétrole brut en grandes quantités à l’étranger en raison de la consommation nationale de plus en plus élevée. Depuis 2019, la consommation nationale du pétrole brut nécessite l’exploitation de 450 mille barils par jour. Il ne reste donc à l’Algérie qu’une minime quantité pour les exportations et les ventes en devises, les fameuses recettes précieuses pour financer les importations du pays et le fonctionnement des institutions de l’Etat. Les recettes de la fiscalité pétrolière représentent jusqu’à 49 % de toutes les recettes fiscales de l’Etat algérien.

    Quand l’Algérie produit moins de pétrole brut. Elle en vend moins à l’étranger et de ce fait elle gagne beaucoup moins d’argent. Ce qui l’empêche de financer ses déficits budgétaires ou de couvrir ses besoins les plus élémentaires comme le financement de projets de développement, le financement des budgets d’équipements des ministères ou institutions les plus névralgiques, ou le paiement des salaires des fonctionnaires algériens, importer les produits alimentaires depuis l’étranger, etc.

    Avec une production d’à peine 870 mille barils de pétrole par jour, l’Algérie se condamne à subir les affres de la crise financière et la disette. La production algérienne du pétrole recule dangereusement par rapport aux mois précédents. Ainsi, au mois de février 2021, l’Algérie pouvait produire jusqu’à 878 mille barils de pétrole par jour. En un mois, la capacité de production a faibli de pas moins de 8 mille barils par jour. Une véritable dégringolade qui cause du tort financièrement à l’Algérie. Il faut savoir que la moyenne de production du pétrole en Algérie était de l’ordre de 862 mille barils de pétrole par jour au 4e trimestre de 2020. En 2021, l’Algérie n’a fait aucun effort pour renforcer sa production et elle s’est privée ainsi de l’opportunité de profiter de l’augmentation des prix du baril de pétrole qui atteint aujourd’hui les 67 dollars US.

    L’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir explique n’est pas la seule raison qui explique ce repli de la production algérienne de pétrole. Bien avant le début de la pandémie, les bulletins statistiques de l’OPEP nous apprennent que l’Algérie produisait à peine 1,02 million de barils par jour. Ce qui est le pic le plus élevé de la production algérienne car en réalité, la moyenne de production algérienne tournait autour de 900 mille barils de pétrole par jour.

    Ainsi, la chute de la production a commencé bien avant la crise née dans le sillage de la pandémie de la COVID-19. En 2009, l’Algérie produisait en moyenne 1,7 million de barils par jour. En 2013, elle produisait jusqu’à 1,4 million de barils par jour. A partir de 2019, l’Algérie a commencé à produire moins de 1 million de barils par jour. L’Algérie, contrairement aux autres pays pétroliers, a totalement négligé l’investissement production dans l’outil de production et du forage pétrolier. Elle a également abandonné l’investissement dans les efforts d’exploration et d’exploitation de nouveaux gisements pétroliers. Et comme les anciens gisements sont en train de se tarir et les réserves prouvées diminuent de plus en plus faute de découvertes de nouvelles importantes réserves, l’Algérie ne peut plus produire au delà d’un million de baril de pétrole par jour. Et cette production est en chute régulière d’une année à un autre. Depuis 2019, à cause de l’instabilité politique et du mauvais management, la Sonatrach n’a fait aucune avancée notable en matière de découvertes de nouveaux gisements et d’amélioration de la production des gisements en activité. A ce rythme, l’Algérie va perdre tout son prestige au sein de l’OPEP et ne pourra plus compter sur son pétrole pour survivre face aux crises financières.

    Notons enfin que l’Algérie est devenue en 2021 l’un des 5 pays les plus faibles du cartel de l’OPEP. Avec le Congo Brazzaville, la Guinée Equatoriale, le Gabon et le Vénézuela en faillite, l’Algérie est parmi ces ces pays qui produisent moins de 900 mille barils de pétrole par jour alors que les autres membres de l’OPEP produisent en moyenne 2,3 millions de barils de pétrole comme l’Iran jusqu’à plus de 8 millions de barils comme… l’Arabie Saoudite.

    algerie partplus

  • #2
    La prediction que je faisais tient toujours: L'Algerie deviendra importatrice de gaz et de pétrole a l'horizon 2030....
    "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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    • #3
      https://youtu.be/uG8dngKUKao

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      • #4
        Doublant
        Dernière modification par loursse, 04 mai 2021, 17h38. Motif: Doublant

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        • #5
          Ca fait plusieurs fois que AlgeriePart se trompe sur les chiffres. Il regarde le rapport de l'opep qui excut les condensats/ GPL et aussi la production qui revient au parternaire.

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