Le journal soutient que le gouvernement s'aidera de la future agence de gestion des participations stratégiques pour "la mise en œuvre des opérations de restructuration des EEP faisant partie de son champ de compétence, telles que les regroupements d'établissements publics, leur transformation en société anonymes, les fusions et scissions". L'Etat entend ainsi "rehausser l’efficience économique et sociale des établissements publics en corrigeant leurs dysfonctionnements structurels et en garantissant une complémentarité et une cohérence optimales entre leurs missions respectives". Cela s'est déjà produit dans l'audiovisuel avec le rapprochement entre la SNRT, 2M et Medi1 TV.
L'Économiste est convaincu que cette opération devrait être suivie d'autres, notamment d'une reconfiguration dans le secteur financier avec l'émergence d'un pôle public. Il parle même "de réflexions relativement avancées". En attendant, le quotidien évoque "un regroupement de Crédit Agricole Maroc, CIH Bank, Al Barid Bank et CDG Capital au sein d'une même holding pour harmoniser et cibler l'intervention de l'Etat et contribuer de manière plus importante au financement des activités économiques". Il s'agit concrètement "d’exploiter les complémentarités, de créer des synergies entre les différentes banques publiques et de favoriser le développement d’offres innovantes".
L'Économiste pense que, dans ce futur pôle, le Crédit Agricole apportera son expertise dans le financement du monde agricole, CIH Bank dans l'immobilier et Al Barid Bank dans le low income banking, alors que "CDG Capital apporterait son expertise dans la banque de financement et d'investissement". Le journal soutient la possibilité d'intégrer le Fonds d'Equipement Communal (FEC) dans le pôle". Dans ce cas, "le futur pôle financier public pèserait un total bilan de 319 milliards de dirhams (sur la base des comptes à fin 2020), soit le quatrième acteur du secteur
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