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Maroc, L’Université formera des ingénieurs pour l’automobile et l’aéronautique

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  • Maroc, L’Université formera des ingénieurs pour l’automobile et l’aéronautique

    C’EST L’OBJET D’UNE CONVENTION CADRE QUI A ÉTÉ SIGNÉE, MARDI DERNIER À RABAT, ET QUI A POUR BUT DE RENFORCER LA FORMATION D’INGÉNIEURS, DE CADRES MOYENS ET DE TECHNICIENS SUPÉRIEURS DANS DIFFÉRENTS SECTEURS INDUSTRIELS

    C’est l’un des maux de notre système de formation depuis toujours. Les profils formés ne correspondent pas à ceux demandés sur le marché du travail, surtout dans le secteur de l’industrie. Aujourd’hui, une initiative a été prise pour rectifier ce problème d’inadéquation. En effet, le ministère de l’enseignement supérieur s’est engagé à mobiliser les universités pour former des ingénieurs, des cadres moyens et des techniciens supérieurs selon les besoins spécifiques exprimés par les industriels via la CGEM, l’AMICA et le GIMAS. L’objectif étant de combler le gap quantitatif et qualitatif en formation des ingénieurs, cadres moyens et TS, à l’horizon 2025.


    C’est l’objet d’une convention cadre qui a été signée, mardi à Rabat, par le ministre de l’industrie et du commerce, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, le président de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), Abdelmoumen Hakim, et le président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Karim Cheikh. Cette convention met le partenariat public-privé au service d’une formation adaptée au besoin croissant et de plus en plus pointu des industriels en compétences spécialisées.

    Concrètement, il s’agit de l’adaptation du contenu des filières existantes relatives à 10 macro-filières pour les profils ingénieurs et 8 macro-filières pour les TS et les cadres moyens et la création de 13 nouvelles filières/spécialisations dans les nouveaux métiers de l’industrie. Le ministère de l’enseignement supérieur va procéder, ainsi, à l’augmentation du volume consacré aux aspects soft skills et à l’intégration de modules de formation liés à l’industrie 4.0 et à la production durable / décarbonée. Et pour ce faire, il incitera notamment les universités à impliquer les acteurs industriels et leurs représentants (CGEM, AMICA et GIMAS) dans la conception des programmes de formation.

    Quant à la CGEM, l’AMICA et au GIMAS, ils s’engagent à conclure des conventions spécifiques avec les universités pour former des profils déterminés selon leurs besoins (actualisés annuellement), à contribuer à l’amélioration des programmes de formation et à l’insertion des diplômés au sein des entreprises qu’ils représentent. Ils s’engagent, également, à impliquer les entreprises dans la conception des programmes de formation, entre autres.

    Pour sa part, le ministère de l’industrie et du commerce s’engage à mobiliser les acteurs industriels et leurs représentants (CGEM, AMICA et GIMAS) à conclure des conventions spécifiques avec les universités et à contribuer à la conception et à la mise en œuvre des programmes de formation. A cette fin, il facilitera les partenariats entre les parties privées et le ministère de l’enseignement supérieur/les universités, pour la création de filières et de spécialisations. Cette convention cadre sera mise en œuvre dans le cadre de conventions spécifiques qui seront conclues entre la CGEM, l’AMICA, le GIMAS et les universités.

    la vie économique

  • #2
    C'est une excellente chose, mais l'horizon 2025 me parait un peut optimiste.
    -1/ on ne forme pas un ingénieur dans une université, mais dans un institut technologique, c'est très différent car cela demande la mise en place d'équipement très différents de ce que l'on trouve en université. Cela demande également des formateurs très spécialisés, pour guider les futurs ingénieurs dans les champs de recherche et d'applications des différentes spécificités des domaines concernés : en automobile il n'y a pas un seul domaines mais des dizaines et il faut également des chargés de coordinations à plusieurs niveaux. Pour rappel les Chinois avec toute leur puissance de feu font encore appel à la technologie européenne ,américaine, japonaise et coréenne pour la construction dans ce domaine ainsi que dans l'aéronautique.
    -2/ la crise Covid a mis à jour les problèmes de délocalisation, et les grand constructeurs on commencé la relocalisation . Si ce mouvement s'amplifie, vous verrez vos cerveaux fuir à l'étranger chercher de meilleures conditions.

    Mais la formation de Techniciens supérieurs, ( 2 ans post bac) est plus simple à mettre en oeuvre, bien qu'il faille également mettre en oeuvre en amont des lycées techniques, qui eux aussi réclament des équipements spéciaux , ce qui est bien plus cher que de simples tables, chaises et tabeaux.

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    • #3
      vous verrez vos cerveaux fuir à l'étranger chercher de meilleures conditions.
      Sûr et certain : en plus du salaire, l'expérience, la double nationalité avec un passeport européen (ouest) et nord-américain attirent de plus en plus de monde.

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      • #4
        Je ne sais pas mais vous perdez votre temps. Le 1 millions des marocains vivent en Algérie. Pourquoi ?
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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        • #5
          Il serait peut-être plus judicieux de former des techniciens supérieurs puis de les faire évoluer *ingénieur maison *au sein des entreprises.
          Comme cela, ils ne pourraient pas se faire syphonner par l'étranger...ou du moins, plus difficilement.
          Dernière modification par hmida, 20 février 2022, 09h25.
          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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          • #6
            El_Hour1 : le million (waw ! des chiffres qui sortent d'où?) ont choisi de vivre en Algérie pour remplacer les dizaines de milliers d'algériens qui ont choisi de partir en Europe par la mer pour répandre la démocratie et le bien être, ainsi que le savoir vivre que le régime algérien exporte vers l'europe..

            Donc ces marocains qui vivent là bas, c'est juste en attendant le retour de ces algériens partis pour le shopping et le tourisme.. A regarder de près, les monégasques et les suisses sont entrain de descendre en masse chez vous;. il va falloir renforcer vos ports

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            • #7
              hmida L'idée est bonne , mais ne correspond pas au projet marocain. Le Maroc voudrait pouvoir proposer des ingés low-cost (un peu comme les ouvriers de chaîne de production) aux entreprises étrangères qui voudraient délocaliser chez eux. Seulement voilà, tu forme un ingénieur de qualité, donc tu as un gus intelligent et qui sait faire des additions. Dacia va proposer un poste à 1500 euros à ce mec , à Tanger, Montréal ou Sydney vont lui donner 5000 euros ( minimum ) ... Il fait quoi le mec ?
              La France qui n'est pas réputée être un pays à hauts salaires paye un bon technicien d'atelier entre 2000 et 2500 euros, et un TS à 3000....

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              • #8
                En somme, le Maroc compte 38 établissements publics de formation d’ingénieurs d’État dont vingt sept (27) sont affiliés aux universités marocaines. Pour le reste, on compte 4 structures relevant d’établissements publiques (INPT, AIAC, INSEA et ESI). Quatre (4) autres sous la tutelle des ministères (EHTP, ENSMR, ENFI et IAV). Deux (2) écoles militaires (ERA et ERN) et l’ENA de Méknes ayant le statut d’une personne morale parfaitement autonome.
                • Établissements issus d’un Partenariat Public-Privé (PPP)

                Cette initiative a eu aussi le mérite d’encourager l’État à renforcer son partenariat avec les opérateurs privés pour former plus d’ingénieurs d’État. Désormais, il est partenaire du privé dans 4 nouveaux établissements en plus de l’ESITH, à savoir : l’INSA Euro-Méditerranée à partir de 2014, de l’École Centrale de Casablanca à compter de 2015, de l’École Supérieure de Génie Biomédical relevant de l’UM6SS depuis 2016 et de l’Université International de Rabat fondée en 2010 et dont les diplômes ne seront reconnus par l’État qu’à partir de 2016.
                • Établissements Privés reconnus par l’État

                De plus, la contribution des établissements privés dans ce cycle a aussi connu une nette croissance depuis cette date. En l’occurrence et malgré l’éternelle polémique autour de la qualité de la formation dispensée par des entités créées avec une vocation commerciale. Le Maroc compte à présent, huit (8) établissements privés reconnus par l’État, à savoir : l’EMSI, l’EMG, l’Ecole de l’Ingénierie et d’Innovation de Marrakech relevant de l’Université Privée de Marrakech (E2IM -UPM), l’École Polytechnique Agadir (EPA), l’ESTEM Casablanca, la Faculté des Sciences de l’Ingénieur relevant de l’Université Privée de Fès (FSI – UPF), l’IGA et l’Université Internationale de Casablanca (UIC).

                En résumé, le Maroc dispose en 2021 de cinquante et un (51) établissements de formation habilités à délivrer des diplômes d’ « ingénieur d’État » dont les trois quarts appartiennent entièrement à l’État (74%).


                Maroc ingénierie

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                • #9
                  Oh ? mais c'est bien ça !! et avec toutes ces belles écoles d'ingénieurs vous ne fabriquez même pas un vélo 100% Maroc ?

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                  • #10
                    On le laisse à l'Algérie

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                    • #11
                      Négliger ce qui est anodin n'est pas très sage.
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                      • #12
                        Oui, vous avez raison de le laisser à l'Algérie, en attendant vos écoles d'ingénieurs (sauf en agronomie) n'ont jamais rien fabriqué, tout au plus ils font des réglages machine ...

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                        • #13
                          1/ on ne forme pas un ingénieur dans une université, mais dans un institut technologique
                          Merci pour la blague!

                          De 1, en Allemagne par ex. la formation des ingenieurs se fait principalement dans des universités
                          De 2, dans toute les universités du monde, il y'a des instituts, qu'ils soient technologiques, letterraire, de droit ou autres

                          Sinon, permettre à un trés grand nombre de marocains d'avoir des formations adéquates du 21. siècle est une nécessité absolut pour le développement du pays. Même s'ils partent aprés leur formation à l'etranger, ils auront toujours un impact positif direct ou indirect sur le développement du Maroc.

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                          • #14
                            Je parle de ce qu'est une université dans le Maroc actuel CAD des bâtiments avec de locaux et des profs, pas de machines ,pas de labos d'essais techniques, mécaniques etc ... tu compares le Maroc à l'Allemagne ? J'ai étudié au CNAM et au vu de la complexité des matières que nous pratiquions nous devions nous déplacer dans des entreprises partenaires parce que justement les investissements matériels ne sont pas possibles dans une structure d'enseignement. Nous avions pourtant des labos très équipés, mais quand il te faut parler presse hydraulique 2000 tonnes, je ne vois pas comment la faire rentrer dans une université.
                            De la même manière les grands centres de formation d'ingénieurs en Europe sont en majorité adossés à des structures industrielles. Mais bon tu dois certainement être un ingénieur, et donc tu sais de quoi tu parles...
                            Un institut littéraire ? chez moi c'est une fac de lettres. Pour les technologies ce sont des Instituts Universitaires Technologiques (IUT) et bizarrement pas des Universités Technologiques d'Instituts, donc laisses moi me moquer de ton intervention.

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