ALGER - Les opportunités d'investissement et les mesures incitatives prises pour encourager l'investissement dans les secteurs des hydrocarbures et des énergies renouvelables en Algérie ont été soulignées, mardi à Alger, lors de la deuxième édition du Forum d'affaires Algérie-Union européenne (UE) sur l'énergie.
Les participants au forum ont mis en avant les opportunités d'investissement existantes en Algérie dans les domaines énergétiques et les mesures incitatives introduites, évoquant notamment les possibilités d'investir dans les activités d'exploration et d'extraction des hydrocarbures, ainsi que de production des énergies renouvelables.
Dans ce contexte, Miloud Medjelled, directeur général au ministère de l'Energie et des Mines, a souligné, le "cadre juridique favorable à l'investissement dans le secteur énergétique, à la faveur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures 19 -13".
C'est un texte "très attractive en matière de système fiscal et d'avantages fiscaux", a-t-il relevé, en précisant que les compagnies bénéficieront de mesures de flexibilité et de possibilité de choisir le système contractuel voulu (contrat de partage de production, contrat de concession...).
Cette nouvelle loi sur les hydrocarbures garantit, selon le représentant du ministère, tout ce qui a trait à la question de la sécurité et de la protection de l'environnement, à travers une dizaine d'articles consacrés à la préservation de l'eau, de la prise en charge des gaz torchés.
"Nous attendons une participation très active et une implication dans l'amant gazier et pétrolier, avec les sociétés européennes et d'autres sociétés étrangères", a-t-il déclaré, tout en annonçant qu'un avis d'appel d'offres international sera lancé "prochainement".
Dans ce sens, le vice-président chargé de la stratégie et de la planification économique auprès de Sonatrach, Rachid Zerdani, a évoqué les opportunités d'investissements dans le domaine gazier en Algérie.
Il a présenté, à cette occasion, un exposé détaillé sur les activités de la compagnie nationale des hydrocarbures qui compte plus de 100 filiales, tandis que la production de 2021 avait atteint les 185 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), dont 132 milliards M3 de gaz pour un montant total des exportations avoisinant les 35 milliards de dollars.
"Nous disposons d'importantes infrastructures gazières et pétrolières construites depuis l'indépendance, d'un réseau de transport de plus de 12.000 km avec trois gazoducs et une bonne flexibilité en matière d'exportation de produits pétroliers", a-t-il indiqué.
M. Zerdani a cité également le plan d'investissement de Sonatrach de l'ordre de 40 milliards de dollars pour la période de 2022-2026 .
De son côté, le directeur exécutif chargé de la stratégie et de l'organisation au sein de Sonelgaz, Aziz Ameyoud, a évoqué les projets programmés par le groupe à l'horizon de 2030, assurant que le plan de développement de Sonelgaz à moyen et à long termes focalisera sur le renouvelable.
M. Ameyoud a rappelé qu'actuellement l'électricité est produite en Algérie à base du gaz à hauteur de 98 %, alors que Sonelgaz envisage de réduire cette proportion en développant davantage les énergies renouvelables, et ce, avec le soutien des pouvoirs publics.
Pour sa part, la directrice de la promotion de l'investissement auprès l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (ex-ANDI), Safia Kouirat, s'est focalisée sur la nouvelle loi sur l'investissement, un texte qui a pour objectif, a-t-elle expliqué, "de renforcer la confiance de l'investisseur dans le marché algérien et de présenter des garanties de protection suffisante pour que l'investissement se fasse dans de bonnes conditions".
Allant dans les détails, elle a précisé que "la nouvelle loi prévoit une refonte du paysage institutionnel et le renforcement de l'Agence chargée désormais d'accompagner les investisseurs y compris étrangers, à travers la création d'un guichet unique dédié aux grands projets et aux investissements étrangers".
Dans le même sillage, elle a souligné que le guichet unique réunit tous les intervenants devant s'impliquer dans le processus de création de l'entreprise et des investissements, soutenu par la création d'une plateforme numérique de l'investisseur collaborative avec toutes les parties institutionnelles.
Outre les entreprises algériennes, le 2e forum d'affaires Algérie-UE sur l'énergie a vu la participation des représentants de haut niveau d'entreprises européennes, à l'instar de TotalEnergies, Equinor, Solar Power Europe, Baker Hughes, Wintershall Dea.
Les participants au forum ont mis en avant les opportunités d'investissement existantes en Algérie dans les domaines énergétiques et les mesures incitatives introduites, évoquant notamment les possibilités d'investir dans les activités d'exploration et d'extraction des hydrocarbures, ainsi que de production des énergies renouvelables.
Dans ce contexte, Miloud Medjelled, directeur général au ministère de l'Energie et des Mines, a souligné, le "cadre juridique favorable à l'investissement dans le secteur énergétique, à la faveur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures 19 -13".
C'est un texte "très attractive en matière de système fiscal et d'avantages fiscaux", a-t-il relevé, en précisant que les compagnies bénéficieront de mesures de flexibilité et de possibilité de choisir le système contractuel voulu (contrat de partage de production, contrat de concession...).
Cette nouvelle loi sur les hydrocarbures garantit, selon le représentant du ministère, tout ce qui a trait à la question de la sécurité et de la protection de l'environnement, à travers une dizaine d'articles consacrés à la préservation de l'eau, de la prise en charge des gaz torchés.
"Nous attendons une participation très active et une implication dans l'amant gazier et pétrolier, avec les sociétés européennes et d'autres sociétés étrangères", a-t-il déclaré, tout en annonçant qu'un avis d'appel d'offres international sera lancé "prochainement".
Dans ce sens, le vice-président chargé de la stratégie et de la planification économique auprès de Sonatrach, Rachid Zerdani, a évoqué les opportunités d'investissements dans le domaine gazier en Algérie.
Il a présenté, à cette occasion, un exposé détaillé sur les activités de la compagnie nationale des hydrocarbures qui compte plus de 100 filiales, tandis que la production de 2021 avait atteint les 185 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), dont 132 milliards M3 de gaz pour un montant total des exportations avoisinant les 35 milliards de dollars.
"Nous disposons d'importantes infrastructures gazières et pétrolières construites depuis l'indépendance, d'un réseau de transport de plus de 12.000 km avec trois gazoducs et une bonne flexibilité en matière d'exportation de produits pétroliers", a-t-il indiqué.
M. Zerdani a cité également le plan d'investissement de Sonatrach de l'ordre de 40 milliards de dollars pour la période de 2022-2026 .
De son côté, le directeur exécutif chargé de la stratégie et de l'organisation au sein de Sonelgaz, Aziz Ameyoud, a évoqué les projets programmés par le groupe à l'horizon de 2030, assurant que le plan de développement de Sonelgaz à moyen et à long termes focalisera sur le renouvelable.
M. Ameyoud a rappelé qu'actuellement l'électricité est produite en Algérie à base du gaz à hauteur de 98 %, alors que Sonelgaz envisage de réduire cette proportion en développant davantage les énergies renouvelables, et ce, avec le soutien des pouvoirs publics.
Pour sa part, la directrice de la promotion de l'investissement auprès l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (ex-ANDI), Safia Kouirat, s'est focalisée sur la nouvelle loi sur l'investissement, un texte qui a pour objectif, a-t-elle expliqué, "de renforcer la confiance de l'investisseur dans le marché algérien et de présenter des garanties de protection suffisante pour que l'investissement se fasse dans de bonnes conditions".
Allant dans les détails, elle a précisé que "la nouvelle loi prévoit une refonte du paysage institutionnel et le renforcement de l'Agence chargée désormais d'accompagner les investisseurs y compris étrangers, à travers la création d'un guichet unique dédié aux grands projets et aux investissements étrangers".
Dans le même sillage, elle a souligné que le guichet unique réunit tous les intervenants devant s'impliquer dans le processus de création de l'entreprise et des investissements, soutenu par la création d'une plateforme numérique de l'investisseur collaborative avec toutes les parties institutionnelles.
Outre les entreprises algériennes, le 2e forum d'affaires Algérie-UE sur l'énergie a vu la participation des représentants de haut niveau d'entreprises européennes, à l'instar de TotalEnergies, Equinor, Solar Power Europe, Baker Hughes, Wintershall Dea.
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