La troisième édition du Choiseul Africa Business Forum, organisée à Casablanca les 19 et 20 octobre, a été à la hauteur des attentes de ses initiateurs et des participants. L’événement a réuni plus de 600 décideurs et hauts dirigeants économiques et institutionnels parmi les plus influents d’Afrique, d’Europe et du Golfe, venus échanger autour des enjeux et défis du continent africain. Et ce à travers différents panels thématiques, mais également des rencontres d’échanges, de partage d’expérience et de décryptage des tendances dans le monde des affaires en Afrique.
La troisième édition du Choiseul Africa Business Forum, qu'a abritée Casablanca les 19 et 20 octobre, et ce pour la première fois en Afrique, aura permis d'explorer davantage les opportunités d’affaires en Afrique et avec l’Afrique et de relever le niveau du débat sur les partenariats à engager à cet égard. Cette plateforme d’affaires a réuni plus de 600 décideurs et hauts dirigeants économiques et institutionnels parmi les plus influents d’Afrique, d’Europe et du Golfe, venus échangés autour des enjeux et défis du continent africain. Ce qui en a fait «une occasion d’enrichir le dialogue entre les différents acteurs du continent et leurs partenaires», a déclaré, en ouverture du Forum, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. «Pour relever les défis, notre continent a besoin de plus d’intégration, notamment en continuant à renforcer la Zone de libre-échange continental africaine ainsi que des partenariats économiques avec les différents acteurs du continent. Mais l’Afrique doit également se penser dans un marché globalisé. Le Maroc peut jouer le rôle de facilitateur pour les investisseurs étrangers pour le continent avec l’Europe, mais également avec le reste du monde», poursuit le Chef du gouvernement.
choix du Maroc pour l'organisation de cet évènement qui se tient pour la première fois en Afrique n’est pas fortuit, soulignent les organisateurs. «Casablanca représente une véritable plateforme stratégique entre l’Europe et l’Afrique», a affirmé le président de l’Institut Choiseul, Pasca Lorot. Un constat partagé par le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, qui précise que la capitale économique est une «vitrine de l’essor économique fulgurant de ces dernières décennies. C’est un exemple à suivre». La tenue d’un tel événement «est un symbole fort d’espoir et de résilience», poursuit-il.
En fait, face aux différentes crises que connaît le monde actuellement, «il devient urgent et nécessaire d’établir des partenariats innovants et win-win, dans les secteurs à forts enjeux, comme les énergies renouvelables, l’agroalimentaire ou encore le digital», a déclaré, de son côté, le président de la CGEM, Chakib Alj. En guise d'illustration du grand potentiel de ces partenariats, le président de la République du Madagascar note qu'avec 60% des terres arables non exploitées, «le continent africain représente l’avenir de l’humanité. Il faut qu’il se mobilise pour la génération future. Nous en avons les ressources et l’énergie». En outre, l’Afrique qui représente une superficie de 30,37 millions de km est plus grande que l’Europe, la Chine et les États-Unis réunis. Un atout qui permet des réserves d’énergie solaire «théoriquement disponibles de près de 60 millions de térawattheures par an, contre 37,5 millions pour l’Asie et le Moyen-Orient et seulement 3 millions pour l’Europe», illustre Chakib Alj. Le président de la CGEM indique également que «les capacités solaires de l’Afrique ne représentent que 1% du total de la production mondiale, sans parler de l’éolien et de l’hydrogène vert. Je vous laisse imaginer l’impact de ces opportunités si elles sont concrétisées». L’énergie a, d’ailleurs, été une des thématiques des panels du forum.
À ce secteur s’ajoutent également l’investissement, la cybersécurité, la transformation numérique et la place des PME. Une édition entièrement dédiée, selon le président de la région de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, «au partenariat pour un développement humain durable et à la promotion d’un investissement responsable et mutuellement avantageux dans les différents territoires du continent dans le cadre d’un partenariat Sud-Sud-Nord
Le matin