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La confirmation d’une baisse de la production de l’OPEP de 2 millions de barils/jour jusqu’à fin 2023, les pressions sur l’offre russe avec le plafonnement des prix du pétrole russe $60 et le blocage des tankers avec du pétrole russe et kazakhes par la Turquie au détroit du Bosphore pour contrôler les assurances des tankers auraient dû pousser les prix du brut à la hausse. La Russie a annoncé vouloir arrêter de vendre du pétrole aux acheteurs qui forment ce cartel occidental. Ça, c’est l’offre.
Rien de tout cela. Les prix du Brent baissent. De $120 en juin à $80 aujourd’hui. Le marché est pour le moment concentré exclusivement sur la demande avec les intervenants anticipant une récession globale, se traduisant par des prix en contango.
Le marché fantasme sur la réouverture chinoise. La Chine offre une faible visibilité: elle atténue sa politique zéro Covid face à une population en colère avec les confinements brutaux, mais, étant peu immunisée à cause des confinements et des vaccins peu efficaces, les courbes d’infection explosent et la Chine devra peut-être se reconfiner. Un risque pour l’économie globale et pour la demande de pétrole. A court terme, les prix devraient donc restés dépréciés.
Mais à moyen terme, ils devraient remontés. La demande reviendra vers le printemps, début du remplissage des stocks après l’hiver. Les Etats-Unis vont devoir reconstituer leurs réserves stratégiques, après les avoir diminuées pour faire baisser les prix. Récemment, les stocks américains ont fortement diminué, un recul attribué en partie à l’accélération de l’activité des raffineries. Le taux d’utilisation des capacités des raffineries américaines a augmenté à 95.2%, un niveau plus atteint depuis trois ans. La demande pour les produits raffinés augmente et les raffineurs en profitent, car les marges sont élevées.
Les relations «amicales» historiques entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite font partie du passé. Trois plaques tectoniques apparaissent, celle des Occidentaux, celle de l’alignement (pas d’alliance) entre la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord, et la dernière constituée de pays ne pensant qu’à leur intérêt, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Inde pour les plus importants. Cette nouvelle géopolitique renforce le prix politique du pétrole.
La météo pourrait être un autre facteur haussier sur les prix, bien que son impact serait plutôt une source de coupures d’électricité durant l’hiver. Selon les météorologistes, l’hiver devrait être très froid aux Etats-Unis et en Europe. Annoncé depuis 3 mois, le phénomène climatique La Niña bouleverse temporairement le climat dans certaines régions du globe. En termes de température et d’enneigement, les prévisions pour cet hiver envisagent des scénarios inquiétants. En Amérique du Nord, la neige est plus abondante que prévu.
Rien de tout cela. Les prix du Brent baissent. De $120 en juin à $80 aujourd’hui. Le marché est pour le moment concentré exclusivement sur la demande avec les intervenants anticipant une récession globale, se traduisant par des prix en contango.
Le marché fantasme sur la réouverture chinoise. La Chine offre une faible visibilité: elle atténue sa politique zéro Covid face à une population en colère avec les confinements brutaux, mais, étant peu immunisée à cause des confinements et des vaccins peu efficaces, les courbes d’infection explosent et la Chine devra peut-être se reconfiner. Un risque pour l’économie globale et pour la demande de pétrole. A court terme, les prix devraient donc restés dépréciés.
Mais à moyen terme, ils devraient remontés. La demande reviendra vers le printemps, début du remplissage des stocks après l’hiver. Les Etats-Unis vont devoir reconstituer leurs réserves stratégiques, après les avoir diminuées pour faire baisser les prix. Récemment, les stocks américains ont fortement diminué, un recul attribué en partie à l’accélération de l’activité des raffineries. Le taux d’utilisation des capacités des raffineries américaines a augmenté à 95.2%, un niveau plus atteint depuis trois ans. La demande pour les produits raffinés augmente et les raffineurs en profitent, car les marges sont élevées.
Les relations «amicales» historiques entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite font partie du passé. Trois plaques tectoniques apparaissent, celle des Occidentaux, celle de l’alignement (pas d’alliance) entre la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord, et la dernière constituée de pays ne pensant qu’à leur intérêt, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Inde pour les plus importants. Cette nouvelle géopolitique renforce le prix politique du pétrole.
La météo pourrait être un autre facteur haussier sur les prix, bien que son impact serait plutôt une source de coupures d’électricité durant l’hiver. Selon les météorologistes, l’hiver devrait être très froid aux Etats-Unis et en Europe. Annoncé depuis 3 mois, le phénomène climatique La Niña bouleverse temporairement le climat dans certaines régions du globe. En termes de température et d’enneigement, les prévisions pour cet hiver envisagent des scénarios inquiétants. En Amérique du Nord, la neige est plus abondante que prévu.
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