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Maroc, Baisse du déficit budgétaire à 5,1% du PIB en 2022

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  • Maroc, Baisse du déficit budgétaire à 5,1% du PIB en 2022

    LA SITUATION DES CHARGES ET RESSOURCES DU TRÉSOR (SCRT) À FIN DÉCEMBRE 2022 FAIT RESSORTIR UN DÉFICIT BUDGÉTAIRE DE 69,5 MILLIARDS DE DIRHAMS (MMDH), OU 5,1% DU PIB, EN AMÉLIORATION DE PRÈS DE 0,4 POINT DE PIB, PAR RAPPORT À LA MÊME PÉRIODE DE 2021, SELON LE MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES.

    Cette maîtrise du déficit s’explique, selon la même source, par l’amélioration des recettes, tant fiscales que non fiscales, qui a permis de couvrir l’augmentation des dépenses découlant notamment des mesures prises par l’Etat pour contrer l’impact de l’envolée des prix sur le pouvoir d’achat des ménages et sur l’activité des entreprises et maintenir l’effort d’investissement à un niveau soutenu.

    Les recettes fiscales ont affiché globalement un bon comportement, avec un taux de progression de 17,4% (+37,3 MMDH), affichant ainsi un taux de réalisation de 113%, et ce, en dépit de l’effort important de l’État en matière de remboursements fiscaux, qui ont porté sur un montant total de 19,5 MMDH. Pour leur part, les recettes non fiscales, s’établissant à près de 48,7 MMDH, ont enregistré un taux de réalisation de 135% par rapport aux prévisions de la LF.

    La SCRT fait ressortir aussi une augmentation des dépenses ordinaires de près de 36,4 MMDH (+14,4%) et un taux d’exécution de 110%. Par rapport à l’année 2021, cette évolution s’explique principalement par la hausse des charges de la compensation (+20,3 MMDH) et des dépenses au titre des biens et services (+14,7 MMDH).

    L’augmentation des charges de la compensation est attribuable, notamment, à la hausse du cours du gaz butane, qui a atteint une moyenne de 739 $/t contre près de 627 $/t à fin décembre 2021. Ces charges, qui se sont situées à 42,1 MMDH, comprennent des subventions accordées aux professionnels du secteur du transport pour un montant de près de 4,4 MMDH.

    La progression des dépenses de biens et services recouvre, quant à elle, un montant de près de 7,3 MMDH au titre des dépenses de personnel et de 7,4 MMDH aux « autres biens et services ».

    Les intérêts de la dette ont, pour leur part, connu une hausse de 1,5 MMDH pour se situer à 28,6 MMDH, résultant d’une augmentation des intérêts de la dette intérieure (+1,2 MMDH) et, dans une moindre mesure, des intérêts afférents à la dette extérieure (+275 millions de dirhams MDH).

    Ces évolutions des recettes et des dépenses ordinaires se sont traduites par un solde ordinaire positif de 15,7 MMDH, contre près de 4 MMDH en 2021.

    En ce qui concerne les dépenses d’investissement, les émissions ont atteint 93,8 MMDH, contre près de 16 MMDH un an auparavant. Comparativement aux prévisions de la LF 2022, leur taux de réalisation s’est élevé à près de 120%.

    De leur côté, les comptes spéciaux du Trésor (CST) ont dégagé un solde excédentaire de 8,6 MMDH, contre 3,6 MMDH à fin décembre 2021.

    Les ressources des CST tiennent compte d’un montant de 6,7 MMDH correspondant au produit de la Contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et revenus, affecté au Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale, contre près de 4 MMDH en 2021

    la vie économique

  • #2
    Tout va bien

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    • #3
      C'est à dire en un mot : austérité budgétaire.
      وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

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      • #4
        Il suffit d’ouvrir la loi de finance pour lire la supercherie.

        le déficit est en réalité de 193 milliards de DH. On est à 15% du PIB.

        129 milliards d’emprunts viennent ramener ce déficit à 5 %

        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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