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Banque Mondiale : Le Maroc parmi les pays les plus endettés d’Afrique

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  • Banque Mondiale : Le Maroc parmi les pays les plus endettés d’Afrique

    L’encours de la dette extérieure du Maroc en 2021 s’élevait à 65 milliards de dollars. Le Royaume fi gure ainsi parmi les 10 pays africains les plus endettés vis-à-vis de l’extérieur, selon la Banque Mondiale.

    La Banque Mondiale a estimé que l’encours total de la dette extérieure du Maroc s’élevait à 65,414 milliards de dollars n 2021. C’était presque le même chiffre de l’année précédente, lorsque la dette s’élevait à 65,726 milliards. Dans son dernier rapport « International Debt Report (IDR) 2022, Updated International Debt Statistics », l’institution de Bretton Woods indique que ces 65,414 milliards de dollars comprennent l’utilisation du crédit du FMI chiffrée à 4,085 milliards de dollars contre 3,906 milliards de dollars en 2020.

    L’IDR est une publication annuelle de la Banque Mondiale qui présente des statistiques et des analyses de la dette extérieure pour les 121 pays à revenu faible et intermédiaire qui rendent compte au Système de notification de la dette de la Banque Mondiale. En outre, la dette extérieure à long terme du Maroc s’élevait à 52,251 milliards de dollars en 2021 contre 53,673 milliards de dollars en 2020. Parallèlement, la dette extérieure à court terme a atteint 9,079 milliards de dollars en 2021 contre 8,146 milliards USD en 2020. Selon le rapport, le ratio entre l’encours de la dette extérieure et les exportations du Maroc s’élevait à 13% en 2021.

    Le Maroc dans le Top 10 des pays africains les plus endettés vis-à-vis de l’extérieur

    La Banque Mondiale nous apprend également que le stock de la dette extérieure totale des pays du continent africain s’est établi à 1.074 milliards de dollars, dont 790 milliards de dollars contractés par les pays d’Afrique subsaharienne et 284 milliards de dollars par les pays africains de la région MENA.

    La dette extérieure africaine est fortement concentrée dans 10 pays africains les plus endettés vis-à-vis de l’extérieur cumulant une dette globale de 734 milliards de dollars, soit plus de 68,34% de la dette extérieure totale du continent. Ces pays sont : Afrique du Sud (170,01 milliards de dollars), Egypte (143,25 milliards), Nigeria (76,21 milliards), Angola (67,28 milliards), Maroc (65,41 milliards), Mozambique (62,82 milliards), Tunisie (41,6 milliards), Kenya (41,20 milliards), Ghana (36,18 milliards) et Ethiopie (30,02 milliards).

    La dette extérieure des pays en développement a doublé en 10 ans

    Dans ce document, la Banque Mondiale met en lumière aussi les risques croissants liés à la dette pour toutes les économies en développement, qu’elles soient à revenu faible ou intermédiaire. Fin 2021, la dette extérieure de ces économies s’élevait à 9.000 milliards de dollars, soit plus du double d’il y a dix ans.

    Au cours de la même période, la dette extérieure totale des pays membres de l’Association Internationale de Développement (IDA) a presque triplé pour atteindre 1.000 milliards de dollars. La hausse des taux d’intérêt et le risque de ralentissement de la croissance mondiale ont fait basculer un grand nombre de pays dans une crise de la dette. Environ 60% des pays les plus pauvres sont déjà exposés à un risque élevé de surendettement ou sont déjà en difficulté.

    À la fin de 2021, les paiements au titre du service de la dette des pays éligibles à l’IDA sur la dette extérieure publique à long terme et à garantie publique s’élevaient à 46,2 milliards de dollars, soit 10,3% de leurs exportations de biens et services et 1,8% de leur Revenu National Brut (RNB), selon le rapport. Ces pourcentages ont considérablement augmenté par rapport à 2010, où ils s’élevaient respectivement à 3,2% et 0,7%.

    En 2022, les paiements au titre du service de la dette des pays IDA sur leur dette publique et garantie par l’État devraient augmenter de 35% pour atteindre plus de 62 milliards de dollars, l’une des plus fortes augmentations annuelles des deux dernières décennies. La Chine devrait représenter 66% des paiements au titre du service de la dette à effectuer par les pays IDA sur leur dette bilatérale officielle.

    La crise de la dette s’aggrave

    « La crise de la dette à laquelle sont confrontés les pays en développement s’est intensifiée », a déclaré le président du Groupe de la Banque Mondiale, David Malpass. Une approche globale est nécessaire pour réduire la dette, accroître la transparence et faciliter une restructuration plus rapide, afin que les pays puissent se concentrer sur les dépenses qui soutiennent la croissance et réduisent la pauvreté.

    Sans cela, de nombreux pays et leurs gouvernements sont confrontés à une crise budgétaire et à une instabilité politique, avec des millions de personnes tombant dans la pauvreté.

    Quoiqu’il en soit, la Banque Mondiale estime que les indicateurs de la dette semblent s’être améliorés en 2021. Alors que la croissance économique a repris après la récession mondiale de 2020, la dette extérieure publique et garantie par l’État en pourcentage du RNB a retrouvé ses proportions d’avant la pandémie, explique la même source. Cependant, ce n’était pas le cas pour les pays IDA, où le ratio dette/ RNB est resté supérieur au niveau d’avant la pandémie à 25%. De plus, les perspectives économiques se sont considérablement dégradées. En 2022, la croissance mondiale ralentit fortement. Au milieu de l’un des épisodes de resserrement des politiques monétaires et budgétaires les plus synchrones au niveau international que le monde ait connu depuis 50 ans, le risque d’une récession mondiale l’année prochaine a augmenté.

    Les dépréciations monétaires ont aggravé la situation de nombreux pays en développement dont la dette est libellée en dollars américains. L’amélioration du ratio dette/ RNB en 2021 est donc probablement temporaire. Au cours de la dernière décennie, la composition de la dette des pays IDA a considérablement changé. La part de la dette extérieure due aux créanciers privés a fortement augmenté.

    Fin 2021, les économies à revenu faible et intermédiaire devaient 61% de leur dette publique et à garantie publique à des créanciers privés, soit une augmentation de 15 points de pourcentage par rapport à 2010. Les pays éligibles à l’IDA devaient 21% de leur dette extérieure à des créanciers privés à la fin de l’année dernière, une augmentation de 16 points par rapport à 2010.

    En outre, la part de la dette due aux créanciers gouvernementaux qui n’appartiennent pas au Club de Paris (comme la Chine, l’Inde, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et d’autres) a grimpé en èche. Fin 2021, la Chine était le plus grand prêteur bilatéral des pays IDA, représentant 49% de l’encours de leur dette bilatérale, contre 18% en 2010. Ces évolutions ont rendu beaucoup plus difficile pour les pays surendettés de restructurer rapidement leur dette.

    Pour conclure, la Banque Mondiale souligne que les paiements sur la dette publique des pays les plus pauvres du monde devraient augmenter de 35% cette année par rapport à 2021 pour atteindre quelque 62 milliards de dollars.

    lopinion
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    la dette est passé de 27 milliards de dollars en 2010 à 65 milliards de dollars aujourd'hui

    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Tant que c'est investi et que ça ne part pas dans le vent, c'est bénéf.
      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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      • #4
        Quand la dette représentera 95% du PIB en 2026 , c'est aussi tout bénef pour le peu de souveraineté qui vous reste.
        وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

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        • #5
          HADJRESS

          la dette globale a déjà dépassé ce taux

          les 65 milliards de dollars c’est la dette externe, d’où le blanchiment d’argent massif de la drogue

          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            bledard,
            Merci pour l'info, je ne le savais pas . Je me suis basé sur les prévisions du Maroc Hebdo.
            وألعن من لم يماشي الزمان ،و يقنع بالعيش عيش الحجر

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            • #7
              Le malheur que ces prêts ne sont pas de l'investissements mais dut à la fuite des capitaux des sommes pour pouvoirs au fonctionnement de l'état et de ses obligations.

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              • #8
                Tant que c'est investi et que ça ne part pas dans le vent, c'est bénéf.
                tout à fait.
                l'investissement dans les armes, dans l'achat de céréales, de carburant, des chateaux à paris, des résidences à Londres pour la famille, l'achat des voix des élus...

                Bientôt vous fêterez 80 milliards $ ...

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                • #9
                  malheur que ces prêts ne sont pas de l'investissements mais dut à la fuite des capitaux
                  Secret de polichinelle, on susurre que 2 à 4 milliards $ / an est une bonne moyenne pour caractériser le phénomène au maroc.

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