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Algerie: Réformes du secteur financier.

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  • Algerie: Réformes du secteur financier.

    L’accélération de la numérisation s’impose

    41 centres des impôts seront numérisés à travers le pays, tout en permettant aux citoyens de retirer le livret foncier par voie électronique.

    Plus qu’une nécessité, la numérisation du secteur des finances s’avère incontournable dans le cadre des grandes réformes engagées. Elle s’articule autour de l’impératif d’établir des bases solides et efficaces de gestion, et de lutte contre la corruption et la bureaucratie. D’autant plus que le secteur des finances est au centre de toutes les politiques publiques, la colonne vertébrale de la transition économique. À ce titre, le ministre des Finances, Laâziz Fayed a affirmé, mercredi à devant des membres du Conseil de la nation lors d’une séance plénière, que « l’année en cours verra la prise de nouvelles mesures pour promouvoir et accélérer la numérisation du secteur des finances qui constitue une priorité pour les pouvoirs publics ». Un besoin qui tend à soutenir la cadence des concrétisations et des résultats obtenus sur le terrain, durant ces deux dernières années, de façon à confirmer et valoriser les premiers acquis en tant qu’indicateurs économiques fiables. Dans cette optique, Fayed a précisé que « la numérisation du secteur, notamment l’Administration des domaines de l’État et la Direction générale des impôts, constitue une priorité pour le ministère des Finances », soulignant que « son secteur a mobilisé tous les moyens matériels et humains pour concrétiser cet objectif ». Il faut dire que ces deux directions, représentent seules, les points névralgiques du secteur, du fait qu’elles régissent en amont et en aval, les processus de développement et d’investissement. Autrement dit, toute la pyramide de création de richesse et d’entreprises repose essentiellement sur l’importance du foncier en amont, et en aval, sur une fiscalité transparente qui apporte des motivations pour les opérateurs économiques. D’où l’importance d’accélérer la modernisation de ces instruments, afin de permettre aux politiques publiques de baliser les voies et les processus de la relance économique. Il y a lieu de convenir que devant les opportunités inédites à saisir, le plus grand défi économique demeure celui de la performance et de la célérité. Cela étant, il va sans dire que la mobilisation de la numérisation des ces axes nécessite une chronologie précise qui ne peut être établie et assignée aux actions de réformes que sur la base d’un état des lieux et des spécificités du secteur. Dans ce sillage, le ministre a tenu à évoquer un ordre d’importance à suivre, précisant qu’ «il est impossible de numériser tout le secteur du jour au lendemain. La numérisation est un processus que nous avons commencé à concrétiser progressivement, en fonction des priorités ». Autant dire que toute l’importance de cette accélération de la modernisation du secteur réside dans le passage à une économie productive soutenue par un système financier à la hauteur des directions économiques adoptées par l’Etat.L’objectif étant de mettre en place des mécanismes qui contribueront à éradiquer les niches des dysfonctionnements et de déperditions, et hisser l’administration au rang d’accompagnateur incontournable. Dans cet ordre d’idées, le grand argentier a tenu à expliquer à ce propos que son département ministériel s’est fixé des objectifs à court, moyen et long terme en matière de numérisation, précisant que « dans une première étape, 41 centres des impôts seront numérisés à travers le pays, tout en permettant aux citoyens de retirer le livret foncier par voie électronique, et ce avant la fin de l’année en cours ».


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