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Pêche et aquaculture: Le Maroc en tête des pays exportateurs vers l'UE

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    Pêche et aquaculture: Le Maroc en tête des pays exportateurs vers l'UE



    Par Zaina Jnina

    La dépendance du marché de l’Union européenne (UE) en matière de produits de la pêche et de l’aquaculture à l’égard des producteurs externes est significative, avec le Maroc se positionnant parmi les trois principaux exportateurs de ces produits, dévoile une étude du Département thématique des politiques structurelles et de cohésion relevant du Parlement Européen.

    Baptisée « Options politiques pour renforcer la compétitivité du secteur de la pêche et de l’aquaculture de l’UE », l’étude donne un aperçu des indicateurs de compétitivité existants ainsi que les principales tendances de l’offre de produits de la pêche et de l’aquaculture de l’UE à travers les importations extra-UE, tout en identifiant les principaux facteurs internes et externes affectant la compétitivité du secteur.

    En 2022, les produits phares du marché européen de la pêche et de l’aquaculture ont été les salmonidés, avec un chiffre d’affaires de 8,58 milliards d’euros, suivi des crustacés, générant 5,64 milliards d’euros de recettes. Les poissons de fond ont également été significatifs, bien qu’en légère baisse par rapport à leur pic de 5,15 milliards d’euros en 2019, avec un chiffre d’affaires de 4,75 milliards d’euros. Le thon a également contribué de manière notable, totalisant 3,23 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

    En ce qui concerne les principaux fournisseurs externes à l’UE, la Norvège s’est distinguée en tant que leader incontesté avec des exportations atteignant 8,58 milliards d’euros, représentant ainsi 27 % des importations totales de l’UE en valeur. La Chine a également joué un rôle majeur en fournissant des produits de la mer d’une valeur de 1,81 milliard d’euros. Le Maroc a notamment été un fournisseur clé, exportant 1,61 milliard d’euros de produits de la pêche vers l’UE. Le Royaume-Uni et l’Islande ont complété ce groupe de principaux fournisseurs extra-UE, avec des exportations respectives de 1,57 milliard d’euros et 1,32 milliard d’euros.

    De plus, le marché européen de la pêche a été marqué par les performances de plusieurs produits clés en 2022. Le calmar a été notable, avec les îles Falkland, l’Inde et le Maroc se démarquant en tant que principaux fournisseurs de l’UE, totalisant respectivement 69.400 tonnes, 42.800 tonnes et 21.200 tonnes.

    Les petits pélagiques ont également joué un rôle significatif, avec l’UE important environ 469.000 tonnes de ces espèces, d’une valeur totale de 933 millions d’euros. Le maquereau, le hareng, les sardines et l’anchois ont retenu l’attention sur le marché européen, avec la Norvège, le Royaume-Uni, l’Islande et les îles Féroé dominant les fournitures pour les pêcheries nordiques, tandis que le Maroc a été un acteur majeur pour les pêcheries du sud.

    Les sardines ont également connu une croissance significative au cours de la période 2008-2022, tant en volume, atteignant 84.000 tonnes en 2022, soit une augmentation de 15%, qu’en valeur, atteignant 182 millions d’euros en 2022, soit une augmentation de 30%. Cette hausse est principalement attribuable à la hausse des prix (+63 %).

    D’après l’étude, le Maroc a dominé les importations extra-UE de sardines, représentant 93% du total en 2022. Parmi les espèces concernées, la sardine (Sardina pilchardus) a été au centre de l’attention, représentant 48% de la capture de la zone de la CECAF.

  • #2
    Les sardines ont également connu une croissance significative au cours de la période 2008-2022, tant en volume, atteignant 84.000 tonnes en 2022, soit une augmentation de 15%, qu’en valeur, atteignant 182 millions d’euros en 2022, soit une augmentation de 30%. Cette hausse est principalement attribuable à la hausse des prix (+63 %).

    D’après l’étude, le Maroc a dominé les importations extra-UE de sardines, représentant 93% du total en 2022. Parmi les espèces concernées, la sardine (Sardina pilchardus) a été au centre de l’attention, représentant 48% de la capture de la zone de la CECAF.

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    • #3
      En bon élève au service du pays ça poste tout et n'importe quoi toute la propagande économique marocaines trouver sur internet

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      • #4
        D’après l’étude, le Maroc a dominé les importations extra-UE de sardines, représentant 93% du total en 2022. Parmi les espèces concernées, la sardine (Sardina pilchardus) a été au centre de l’attention, représentant 48% de la capture de la zone de la CECAF.

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        • #5
          Jeudi dernier, l’avocate générale de la Cour de Justice de l’Union Européenne, Tamara Ćapeta, a livré son avis relatif à l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE, plaidant en faveur de son annulation, en usant du traditionnel argument de la « marocanité» des denrées échangées et leur étiquetage. L’information s’est propagée comme une traînée de poudre et comme à l’accoutumée les analystes et experts de différentes spécialités se sont penchés sur le rapport pour en ressortir les tenants et les aboutissants (voir le Fait du Jour de la présente édition). Pas plus de 24 heures plus tard, la Commission Européenne publie également un rapport, chantant les louanges des accords conclus entre le Maroc et le Vieux continent, affirmant qu’ils sont bénéfiques à la population du Sahara dont 18% de la population active en profite.

          Cette polémique intervient dans un contexte sensible où le Maroc et les Vingt-sept renégocient leur accord de libre-échange (ALE), alors que les agriculteurs européens font pression pour éliminer le maximum de concurrence possible, surtout marocaine, étant donné sa qualité et son prix. Le timing de ce débat interpelle donc à plus d’un titre, surtout que depuis 2010, date d’entrée en vigueur des Accords agricole et de pêche entre le Maroc et l’UE, les différentes instances européennes commencent à souffler le chaud et le froid à chaque ouverture des négociations entre les deux parties, laissant quelques soupçons d’éventuelles tentatives de parasitages. Toutefois, les intentions importent peu du moment que le Maroc a fixé une condition claire et sans équivoque pour ses échanges commerciaux : pas de produits du Sahara, pas de business.

          Mais loin des polémiques médiatiques, les deux parties ont intérêt à ce que les accords soient renouvelés vu l’interdépendance de leurs économies et l’ampleur de leur partenariat commercial. L’UE a besoin d’assurer sa sécurité alimentaire alors que les tensions géopolitiques continuent de peser sur les chaînes d’approvisionnement, tandis que le Royaume gagnerait à maintenir un marché dont il maîtrise les rouages.

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