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L’Algérie atteindra un PIB de 400 milliards de dollars en 2026

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  • L’Algérie atteindra un PIB de 400 milliards de dollars en 2026

    Les ambitions de l’Algérie d’atteindre, et même de dépasser 400 milliards de dollars de PIB, semblent justifiées par des indicateurs économiques palpables et vérifiables sur le terrain, selon le ministre des finances Laâziz Faïd.

    S’exprimant lors d’une conférence de presse, animée au siège du ministère, sur les conclusions des réunions de printemps du groupe de la banque mondiale (BM) et du fonds monétaire international (FMI), auxquelles il avait pris part la semaine dernière à Washington, Faïd a indiqué qu’atteindre 400 milliards de dollars de PIB d’ici 2026 «n’est pas chose impossible», expliquant qu’il y a aujourd’hui «un potentiel extraordinaire dans notre économie».

    Pour le ministre des finances, ces estimations découlent même des chiffres avancés par les organismes internationaux. Il explique que la BM et le FMI estiment, selon leurs chiffres, qu’avec un baril de pétrole à 80 dollars, l’Algérie peut facilement arriver à un PIB de 340 jusqu’à 350 milliards USD. «Ce qui veut dire qu’avec un baril à 85 ou 90 dollars, on pourra dépasser les 400 milliards USD de PIB», a-t-il ajouté.

    En plus du pétrole, Faïd a également mis en avant le retour des investissements que l’Algérie est en train d’opérer dans différents domaines économique. Il cite, comme exemple, le dernier accord signé avec l’entreprise qatarie Baladna pour la production en Algérie de la poudre de lait. «C’est un projet de 3,5 milliards de dollars sur une superficie de plus de 100.000 ha, qui va créer des postes d’emploi et de la richesse. Ce sont des investissements énormes dans l’agriculture», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il ne faut pas oublier aussi les investissements du secteur privé dans ce même domaine de l’agriculture.

    «Il ne faut pas aussi perdre de vue le secteur de l’industrie», rappelle-t-il, soulignant que ce secteur «voit actuellement son PIB exploser». Selon le ministre des finances, le niveau de croissance n’est pas tenu seulement par les hydrocarbures, mais également par l’agriculture, l’industrie, les services, le bâtiment, etc. «Ce sont ces secteurs-là qui tirent actuellement le PIB du pays», a-t-il insisté.

    Pour Faïd, tous ces indicateurs de l’économie nationale «démontrent qu’on pourrait non seulement atteindre les 400 milliards USD de PIB, mais même les dépasser», grâce, selon lui, au retour des investissements qui sont en cours de réalisation. Le premier argentier du pays n’a pas manqué de rappeler, dans ce même cadre, l’amélioration du climat des affaires qui favorise les investissements dans le pays. «Nous avons un climat des affaires en Algérie qui est très favorable, c’est même l’un des plus favorables au monde», a-t-il assuré.

    La meilleure croissance dans la région Mena

    Chiffres à l’appui, le ministre des finances a révélé par la même occasion le taux de croissance économique de l’Algérie, à l’ombre de la performance robuste de plusieurs secteurs économiques nationaux. Il a précisé que l’économie algérienne a réalisé une croissance de 4,1% en 2023, ce qui correspond, selon lui, presque aux prévisions du FMI. «La croissance que nous sommes en train de réaliser est la meilleure dans la région Mena», a-t-il affirmé, ajoutant que le PIB actuel de l’Algérie, à 32.000 milliards DA, «classe notre pays à la troisième place des puissances économiques de l’Afrique».

    S’agissant du solde de la balance des paiements, le ministre a précisé qu’elle avait affiché un excédent de 6,53 milliards USD en 2023 et que les réserves de change avaient progressé à 69 milliards USD en 2023.

    Concernant l’inflation, Faïd a fait savoir qu’elle avait enregistré un ralentissement du fait de la baisse des prix des produits frais, soulignant que les pouvoirs publics s’employaient à stabiliser l’indicateur de l’inflation. Il a affirmé que ces résultats avaient été évalués de manière positive par la BM et le FMI, estimant que pour 2024, la croissance économique serait de 3,8%, soutenue par l’augmentation des dépenses publiques.

    Les chiffres qui sont publiés par la BM et le FMI sont fixés après le rebasage, qui est actuellement référencé sur l’année 2001, et qui est en phase de passer sur l’année 2011, pour arriver par la suite à 2022, estimant qu’avec ces deux rebasages successifs et avec le changement de l’année de référence, «l’Algérie sera sans doute la première puissance en Afrique». Faïd n’a pas manqué de signaler au passage l’investissement de l’Etat sur la stabilité économique du pays, à travers l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens et les augmentations des salaires inscrits dans la dernière loi des finances.

    Par Nabil M.
    Dernière modification par sako, 28 avril 2024, 15h46.

  • #2
    Le vrai match est là cette progression fulgurante de l'économie algérienne

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    • #3
      Pour le ministre des finances, ces estimations découlent même des chiffres avancés par les organismes internationaux. Il explique que la BM et le FMI estiment, selon leurs chiffres, qu’avec un baril de pétrole à 80 dollars, l’Algérie peut facilement arriver à un PIB de 340 jusqu’à 350 milliards USD. «Ce qui veut dire qu’avec un baril à 85 ou 90 dollars, on pourra dépasser les 400 milliards USD de PIB», a-t-il ajouté.
      Bravo à ce ministre des finances Algérien que je connaissais pas bien !

      Ca rejoint exactement la déclaration de Tebboune : " On dépassera 400 milliards USD l'année prochaine (fin 2025). "

      Le miracle économique de la nouvelle Algérie se produit devant nos yeux. Bravo encore.

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      • #4
        Il a précisé que l’économie algérienne a réalisé une croissance de 4,1% en 2023, ce qui correspond, selon lui, presque aux prévisions du FMI. «La croissance que nous sommes en train de réaliser est la meilleure dans la région Mena»,
        4,1%, c'est bon mais ce n'est pas avec des 4% une année sur deux qu'on émerge.

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        • #5
          Le ministre des finances semble avoir abusé de hachich marocain. Comment l'Algérie va passer d'un PIB de 267 milliards en 2023 à un PIB de 400 milliards en 2026?!

          D'après les prévisions du FMI, le PIB de l'Algérie serait de 277 milliards $ en 2024 (croissance 3,8%) et de 286 milliards en 2025 (croissance 3,1%). Pour atteindre un PIB de 400 milliards $ en 2026, le taux de croissance devrait être de 40% en 2026 (dans l'hypothèse d'un dinar stable par rapport au dollar)!

          La croissance de l'Algérie est biensûr très bonnne mais le régime du mafieux Tebboune délire dans sa propagande en présentant la situation économique comme étant exceptionnnelle ou extraordinaire alors qu'en tenant compte de l'inflation, le pouvoir d'achat des Algériens était plus élevé en 2012 qu'en 2024. Par exemple, le PIB/habitant de l'Algérie (nominal) était de 5600 dollars en 2012 contre 5700 dollars en 2023 et l'inflation n'a pas cessé d'augmenter entre 2012 et 2024. Les réserves de change de l'Algérie était de plus de 200 milliards $ en 2012 contre 69 milliards en 2023. Aussi, le dinar algérien était plus fort en 2012 qu'en 2024 : 1$ coûtait 78 DA en 2012 contre 135 DA en 2024.

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