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Maroc,Industrie automobile : 45 milliards de dollars d’investissements attendus

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  • Maroc,Industrie automobile : 45 milliards de dollars d’investissements attendus

    Selon le ministre Ryad Mezzour, le Maroc entame la deuxième étape dans l’industrie automobile, celle des batteries EV. Pour la troisième étape, dans trois ou quatre ans, l’objectif est de fabriquer une marque marocaine avec un taux d’intégration de près 100%.

    Le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, vient de confirmer que à la chaîne «Asharq business» (Blooberg), le Maroc compte sur des engagements d’investissement de 45 milliards de dollars dans l’écosystème des batteries électriques. Le ministre parle de «la chaîne de valeurs dans son intégralité, étant donné que le Royaume dispose de manières premières et des intrants».

    D’après le ministre, la production des batteries EV est la deuxième phase de l’évolution de l’industrie automobile au Maroc. La première phase étant déjà maîtrisée. Le Royaume «produit actuellement 700 .000 véhicules. Nous passons à un million l’année prochaine et dans trois ou quatre ans nous allons produire 1,4 millions de voitures», affirme-t-il.


    La troisième phase, elle, qui vient après concerne «la souveraineté industrielle marocaine». A cette étape nous serons capables de produire à large échelle une voiture de marque marocaine. Nous avons déjà une expérience en ce sens qui est la voiture «Neo» et un deuxième modèle haut de gamme qui roule à l’hydrogène.

    Dans une déclaration accordée cette fois à l’agence de presse américaine Associated Press, pour marquer l’évolution du secteur le ministre a tenu à souligner qu’«il y a 15 ans, nous n’exportions pas une seule voiture. C’est désormais le premier secteur exportateur du pays».

    Le Maroc s’est distingué des autres destinations d’externalisation en développant ses ports, ses zones de libre-échange et ses autoroutes.

    L’industrie va probablement continuer à croître parce que le «taux d’intégration» du Maroc, soit le pourcentage de pièces détachées que les constructeurs automobiles peuvent s’approvisionner au niveau national, a régulièrement augmenté pour atteindre plus de 65 %, a expliqué de son côté Mohamed Bachiri, Directeur Général de Renault Group Maroc.

    Le pays, souligne-t-il, dispose également d’un avantage concurrentiel en disposant de travailleurs de l’automobile expérimentés et qualifiés qui manquent à d’autres destinations d’externalisation. Ce qui fait qu’aujourd’hui, «nous sommes prédisposés à fabriquer des voitures pour des clients de notre secteur. Et le jour où ils décideront qu’ils ont besoin de véhicules électriques, nous le ferons», conclut-il

    Lve
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