L’État nigérian de Yobe a conclu, selon une annonce faite le samedi 8 février, un accord académique avec l’Université Mohammed VI de Benguérir afin d’intégrer ses étudiants et ses enseignants dans des programmes d’échange et de recherche dans des domaines de pointe, notamment les nanotechnologies, les énergies renouvelables et l’intelligence artificielle appliquée.
D’après un communiqué signé par Mamman Mohammed, directeur général de la presse et des affaires médiatiques du gouverneur, une délégation de Yobe a officialisé cette proposition lors d’une visite à l’université. Lamia Idbilti, directrice de la communication institutionnelle, a rappelé que l’université compte actuellement 160 partenariats scientifiques à l’échelle mondiale et qu’elle est prête à inclure Yobe dans son portefeuille. Elle a précisé que l’établissement finance directement des bourses d’excellence pour les cycles de licence, de master et de doctorat en mettant l’accent sur des formations stratégiques
Un accès aux laboratoires de recherche et aux pôles d’innovation
L’accord prévoit l’accès des étudiants et enseignants nigérians aux infrastructures de recherche de l’Université Mohammed VI de Benguérir, notamment ses laboratoires spécialisés en génie des matériaux, bioénergies, électrochimie et stockage de l’énergie. L’université est reconnue pour ses travaux sur les batteries à électrolyte solide, l’hydrogène vert et les polymères intelligents, autant de domaines qui pourraient être déterminants pour le développement de solutions énergétiques durables à Yobe.
«Notre institution met l’accent sur la recherche appliquée et l’innovation industrielle. À travers ce partenariat, nous souhaitons accompagner Yobe dans la mise en place de capacités locales en ingénierie des énergies renouvelables et en conception de matériaux avancés», a souligné Mme Idbilti. Les formations disponibles s’étendent à des disciplines telles que l’agriculture de précision, l’ingénierie biomédicale, la cybersécurité, l’architecture bioclimatique et les nouvelles technologies de construction à faible empreinte carbone.
Renforcement des compétences et de la mobilité des enseignants
Le secrétaire général du gouvernement de Yobe, Baba Malam Wali, a indiqué que l’État mobiliserait les ressources nécessaires pour que les enseignants des universités locales puissent bénéficier de séjours sabbatiques au sein des laboratoires marocains, favorisant ainsi le transfert de connaissances. «Notre priorité est de créer un vivier de chercheurs et d’experts techniques capables d’adresser les défis structurels de Yobe, notamment dans la gestion énergétique et la transition industrielle», a-t-il déclaré. Mohammed Bello Kawuwa, commissaire à l’enseignement supérieur, a insisté sur la dimension professionnalisante de ces cursus, qui intègrent des modules sur l’entrepreneuriat technologique et l’industrialisation des innovations. «L’objectif est de former une nouvelle génération d’ingénieurs et de scientifiques capables d’exploiter les ressources locales de manière durable et d’attirer des investissements technologiques dans la région», a-t-il affirmé.
Vers une coopération scientifique durable
L’aboutissement de cet accord est supervisé par le cabinet de conseil African Network Center. Son directeur général, Ahmed Shuaibu Gara-Gombe, a précisé que l’ensemble des démarches réglementaires étaient en cours pour garantir l’opérationnalisation rapide du programme. «Nous travaillons en étroite collaboration avec l’université pour structurer ce partenariat de façon à ce qu’il bénéficie aussi bien aux étudiants qu’aux institutions locales de Yobe», a-t-il assuré.
Avec cette coopération, l’État nigérian ambitionne d’accélérer son développement scientifique et technique en s’appuyant sur l’expertise marocaine dans les domaines émergents.
D’après un communiqué signé par Mamman Mohammed, directeur général de la presse et des affaires médiatiques du gouverneur, une délégation de Yobe a officialisé cette proposition lors d’une visite à l’université. Lamia Idbilti, directrice de la communication institutionnelle, a rappelé que l’université compte actuellement 160 partenariats scientifiques à l’échelle mondiale et qu’elle est prête à inclure Yobe dans son portefeuille. Elle a précisé que l’établissement finance directement des bourses d’excellence pour les cycles de licence, de master et de doctorat en mettant l’accent sur des formations stratégiques
Un accès aux laboratoires de recherche et aux pôles d’innovation
L’accord prévoit l’accès des étudiants et enseignants nigérians aux infrastructures de recherche de l’Université Mohammed VI de Benguérir, notamment ses laboratoires spécialisés en génie des matériaux, bioénergies, électrochimie et stockage de l’énergie. L’université est reconnue pour ses travaux sur les batteries à électrolyte solide, l’hydrogène vert et les polymères intelligents, autant de domaines qui pourraient être déterminants pour le développement de solutions énergétiques durables à Yobe.
«Notre institution met l’accent sur la recherche appliquée et l’innovation industrielle. À travers ce partenariat, nous souhaitons accompagner Yobe dans la mise en place de capacités locales en ingénierie des énergies renouvelables et en conception de matériaux avancés», a souligné Mme Idbilti. Les formations disponibles s’étendent à des disciplines telles que l’agriculture de précision, l’ingénierie biomédicale, la cybersécurité, l’architecture bioclimatique et les nouvelles technologies de construction à faible empreinte carbone.
Renforcement des compétences et de la mobilité des enseignants
Le secrétaire général du gouvernement de Yobe, Baba Malam Wali, a indiqué que l’État mobiliserait les ressources nécessaires pour que les enseignants des universités locales puissent bénéficier de séjours sabbatiques au sein des laboratoires marocains, favorisant ainsi le transfert de connaissances. «Notre priorité est de créer un vivier de chercheurs et d’experts techniques capables d’adresser les défis structurels de Yobe, notamment dans la gestion énergétique et la transition industrielle», a-t-il déclaré. Mohammed Bello Kawuwa, commissaire à l’enseignement supérieur, a insisté sur la dimension professionnalisante de ces cursus, qui intègrent des modules sur l’entrepreneuriat technologique et l’industrialisation des innovations. «L’objectif est de former une nouvelle génération d’ingénieurs et de scientifiques capables d’exploiter les ressources locales de manière durable et d’attirer des investissements technologiques dans la région», a-t-il affirmé.
Vers une coopération scientifique durable
L’aboutissement de cet accord est supervisé par le cabinet de conseil African Network Center. Son directeur général, Ahmed Shuaibu Gara-Gombe, a précisé que l’ensemble des démarches réglementaires étaient en cours pour garantir l’opérationnalisation rapide du programme. «Nous travaillons en étroite collaboration avec l’université pour structurer ce partenariat de façon à ce qu’il bénéficie aussi bien aux étudiants qu’aux institutions locales de Yobe», a-t-il assuré.
Avec cette coopération, l’État nigérian ambitionne d’accélérer son développement scientifique et technique en s’appuyant sur l’expertise marocaine dans les domaines émergents.